lundi, 23 juin 2008
Retour sur mai, le 17 juin 1968














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lundi, 16 juin 2008
Toscani le 14 juin 1976

Oliviero Toscani signe la photo de ce ELLE du 14 juin 1976 au logo taggé. La robe rayée asymétrique est signé Monica, le pantalon est de Kenzo pour Jap et les sandales de Jourdan.

Juin : on brade, on coupe, on raccourcit. Les soldes sont-ils synonymes de bonnes affaires ? Elie Jacobson, directeur de Dorothée Bis, constate que les consommatrices sont devenues plus rationnelles. Elles n'achètent que ce qui leur plaît et que ce qui est à leur taille. Mais on solde trop et c'est dommage, ajoute-t-il plus loin. Le premier semestre de 1976 semble devoir être beaucoup moins bon que celui de 1975 qui, li-même, était inférieur à celui de 1974 souligne-t-on dans les grands magasins...

Après le choc de la mini-jupe de 1965, les valses-hésitations des années 1970 et la vague du rétro, douze couturiers s'affrontent à nouveau sur cet objet de tant de controverses : le genou.
Agnès B indique que pour l'hiver elle a envie de faire du court, revu et corrigé : des mini-jupes en gros velours côtelé, froncées à la taille par un élastique. avec en général de gros collants de laine. Chez Courrège on juge cette histoire de longueurs un peu agaçante. L'essentiel n'est pas une question d'ourlet, mais de style et d'harmonie. C'est pourquoi les modèles de diffusion sont livrés sans ourlet. Aux femmes de choisir leur longueur. Sonia Rykiel s'étonne : que signifie "retour de la mini-jupe ? Depuis dix ans, nous essayons de donner aux femmes une panoplie qui leur permette de construire elles-mêmes leur silhouette. Et on viendrait cet hiver leur imposer une longueur ? Une femme qui a de très belles jambes peut sortir en short ou en mini. Les autres ont intérêt à choisir des jupes longues fendues, des pantalons larges ou des jupes-culottes. Le long rend les femmes mouvantes, et donne de jolies jambes à celles qui n'en ont pas.

Prix d'interprétation au dernier festival de Cannes (pour L'Eredita Ferramonti de Mauro Bolognini), Dominique Sanda est pourtant l'une des vedettes les moins connues en France. Elle se raconte habituellement peu mais a accordé un long entretien à ELLE. Elle a 25 ans, choisit ses rôles soigneusement, elle dit n'avoir pas peur de vieillir : les rides, les marques, ne sont pas le symbole de l'usure pour moi, mais le symbole d'une vie. Et elle dit aussi détester tout le cinéma du cinéma.

La mode photographiée par Toscani est tout en technicolor. Couleurs qui claquent et rayures en en robe Monica ou veste Castelbajac.

En robe à capuche Kenzo et robe tunique Castelbajac.

En pantalon Kenzo et jupes Dorothée Bis ou thérèse Beaumaire.

Les enfants aussi, se mettent aux rayures.

Les pots sont rétro.

Et les beautés viennent de partout. ELLE propose 28 portraits de femmes.

Deux portraits pleine page, d'une Coréene du Sud...

...et d'une Burundaise. On ne donne pas même leurs prénoms.

Les Jeux olympiques vont se dérouler à Montréal du 17 au 31 juillet. ELLE donne quelques idées pour habiller les petits sportifs.

Le Bon Magique est un ensemble tunique-pantalon en étamine de coton aérée de Gewe. 110 F la tunique et 85 F le pantalon, en naturel ou en noir (soit 50,60 € et 39,10 € pour un ELLE à 2,30 €).

On peut être ronde et arborer un deux-pièces sur la plage. Démonstration en trois hauts et trois bas de maillot.

Vite fait, on se coud une jupe en coton champêtre, ELLE donne toutes les explications.

A Grenoble, vingt lectrices cinépkhiles ont décerné le titre de film du mois de mai à Au fil du temps de Wim Wenders, dans le cadre du Grand Prix Cinéma des lectrices de ELLE. Jane Birkin, Bernard Queysanne et Jacques Spiesser étaient invités à Grenoble à cette occasion.
Vivement lundi prochain !
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lundi, 09 juin 2008
Soulier royal le 1er juin 1953















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lundi, 02 juin 2008
Nymphomanes le 27 mai 1985

Ah, ça sent bien les 80's, non ? Voilà au moins de quoi faire péter mes requêtes Google...

Ce numéro de ELLE du 27 mai 1985 s'intéresse donc à celles qui ont le diable au corps. D'après le Dr Charles Gellman, neuropsychiatre, psychanalyste et sexologue, il y aurait peu de nymphomanes, mais beaucoup de femmes qui s'ennuient. A la base de cette quête éperdue du plaisir : un besoin énorme de tendresse et une grande solitude. Tu parles, Charles... Ces boulimiques du sexe se rencontrent dans des milieux plutôt favorisés, dits libérés, spectacles, médias, professions libérales. Il faut une certaine latitude, la possibilité d'aménager ses horaires. Les rapports sexuels, ça prend du temps.
ELLE donne aussi la parole à une femme, Anne Serrero, psychologue, qui explique que la vraie nymphomane est très rare mais qu'il s'agit en revanche d'un fantasme très répandu. Un fantasme d'homme. Ils y verraient une femme réparatrice qui lève tous les interdits.
Reste quand même, précise la psy, le problème de la vraie nymphomanie, forme de maladie grave entraînant des troubles sévères. Il s'agit là de femmes atteintes de psychose maniaco-dépressive. L'article souligne aussi que selon le sexe de l'individu, une double morale continue de sévir. L'homme doté de désir sexuel intense est qualifié avec amusement de chaud lapin. A contrario la femme est condamnée sous l'étiquette de nymphomane ou de putain...
Emouvant billet d'humeur de Pauline Lafont, invitée par ELLE à raconter son premier festival de Cannes alors qu'il s'agit en fait du second. Elle explique qu'elle collait sur des cahiers des images de stars de cinéma, classées par couleurs, selon la manière dont elle recoloriat leurs robes. Rose et bleu les Américaines, blanc et noir les Françaises.
Avec son copain William, couturier, ils ont imaginé un dizaine de robes hommages : dentelles roses pour Grace Kelly, mousseline dorée pour Marylin Monroe... J'aimerais tellement mériter un jour d'être découpée par une petite fille... conclut Pauline Lafont.

ELLE s'est invitée à Cannes à l'heure du petit déjeuner. Kelly Mc Gillis a droit à une grande photo. Elle mange des fraises au Carlton et prendrait volontiers son p'tit dej' avec Luigi Pirandello.

Sur la plage du Majestic, Nicole Garcia prend un thé citron et rencontrerait bien Yves Mourousi et Harrison Ford.

Pour Lambert Wilson c'est salade de fruits et yaourt au Grand Hotel. Comme compagnie idéale ? Milos Forman, Alan Parker, Paul Schrader et Sigourney Weaver.

Catherine Leprince et Fiona Gélin préfèrent le champagne, au Carlton et pencheraient pour Richard Gere ou Nastassia Kinski.

Juliette Binoche a 20 ans. Elle présente à Cannes le Rendez-vous de Téchiné. Juliette a un petit quelque chose en plus qui fait que bientôt on ne mentionnera plus son prénom. On l'appelleta "la Binoche". Et ça, c'est la marque des grandes, prophétise Serge Toubiana.

ELLE a l'oeil sur eux et particulièrement sur Stephane Ferrara, champion de boxe devenu acteur, Marthe Lagache égérie qui fait le poids (114 cm de tour de hanches, 95 cm de tour de poitrine et 74 kilos pour 1,76 m). Elle a fait craquer Jean-Paul Gaultier et Thierry Mugler. Mondino a fait d'elle Gratounette et elle aime tellement les chaussures qu'elle a lancé sa ligne Moi, mes souliers. Sur la même page, Nicolas Cage et Matthew Modine, héros du film d'Alan Parker, sélectionné pour Cannes, Birdy. Et Brian Ferry, qui sort l'album Boys ans Girls et sera bientôt père pour la seconde fois, ce qui l'amène paraît-il à se coucher tôt.

La politique, une question de mode ? Jack Lang a été hué à l'Assemblée nationale pour le port d'un costume à col Mao signé Mugler. Du coup, ELLE rhabille François Mitterrand en Lucien Foncel.

Jean-Pierre Chevènement est en Kenzo (avec une veste plus 80's tu meurs) et Charles Hernu joue le carreau Gaultier.

Carreau Gaultier encore pour Robert Badinter.

Le symbole des 80's, c'est le tailleur, shooté par Marc Hispard. Il peut être saharienne, en Jousse. Ou western en Agnès B.

Il peut être en jean, signé Alaïa, ou marin à veste croisée (Carine).

Il peut être si souple qu'on superpose deux vestes identiques (Claudie Pierlot). Mais il est omniprésent.

Quant on n'est pas en tailleur, on sautille devant l'objectif de Toscani, pire que dans une pub de déo Narta, en robe housse, de Fiorucci, Rykiel ou Kenzo.

Evidemment, on tient la super-forme, pour bondir de la sorte, en Chacock, Kenzo, Dietmar Sterling ou Plein Sud.

La lingerie est un vrai bonheur. Ca se voit pas ? Ben, on est sensuelle, mais on fait méchamment la gueule quand même...

Le Bon Magique est tout en soie, avec une robe et un pantalon en shantung, un long gilet écru et un t-shirt blanc. 595 F la robe pour un ELLE à 9,50 F, soit 144 € pour un ELLE à 2,30 €.

La chemisette est folle d'imprimés, qu'il soient de Hawaii, de Tahiti ou d'Afrique.
Vivement lundi prochain !
00:36 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : mode, elle, magazines, vintage | del.icio.us |
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