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jeudi, 27 septembre 2007
Fourrure rime avec rayures

Lorsque j'ai ouvert le tout nouveau Vogue et que j'ai vu cette silhouette (ci-dessus), elle m'a évidemment rappelé celle parue dans ELLE lundi (ci-dessous), qui a inspiré Domino, laquelle a inspirée Zabou.

Dans ELLE, on parle de fashion sans flamber. Le boléro-paletot est donc en fausse fourrure façon vison sur un pull en jersey de coton stretch (Mango, 59,90 et 23,90 €).
Dans Vogue, on se tient, quoi qu'il arrive à l'écart de ce genre de considérations bassement matérielles. Le gilet court est donc en vison et renard (Disquared, 5.157 €) même si le t-shirt rayé est signé modestement Gap (50 €) et le jean taille haute à peine moins abordable en comparaison (Used, 130 €).
J'en ai donc déduit, que la fourrure était à la rayure (ou le contraire). Et me suis demandée si j'allais e-bazarder, comme j'en avais jusqu'ici l'intention, mon gilet Unité en pur poil de pétrole que j'ai si peu porté. Et si je lui offrais plutôt une petite marinière ?

En réalité, je crains de me trouver désormais en possession d'une excellente raison de davantage procrastiner de l'e-Bay...
22:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (15) | del.icio.us |
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D'où tu sors, Frieda ?

Lavieenrouge me demandait dernièrement le pourquoi de mon pseudo. Le choix d'un pseudo est complexe, révélateur, mais surtout très amusant. Le mien, ainsi que l'indique la petite fenêtre en haut à droite, est issu du film Freaks.

J'ai découvert ce film de Tod Brouwning, qui date de 1932, à la TV, dans le cadre du ciné-club (je crois bien que c'était alors le vendredi soir, après Pivot et son célèbre Apostrophes), j'étais encore ado. J'ai visionné alors pas mal de films des années 30 et 40, dont beaucoup m'ont marquée et notamment celui qui surpasse pour moi tous les autres, les Enfants du Paradis. Comme dans ce dernier, Freaks se passe chez les saltimbanques. Mais des saltimbanques dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils sont disgracieux et à ce titre disgraciés. Soeurs siamoises, femme à barbe, homme sans jambes, voire sans bras ni jambes, liliputiens...

Freaks tient à la fois du mélo et du film fantastique, on y parle d'amour, de trahison, de jalousie et de vengeance. La vengeance des monstres à l'égard de la belle Cléopâtre, la seule avec Monsieur Muscle, à correspondre aux canons de la "normalité". Ce film a été un échec commercial, on l'a même à sa sortie plus que déconseillé aux femmes enceintes, redoutant sans doute qu'elles ne donnent naissance après l'avoir vu à de nouveaux "monstres". Depuis, le film a été réhabilité et David Lynch s'en est inspiré pour Elephant Man.
A mon sens, il en a inspiré bien d'autres. La confrontation de ces deux photos, l'une tirée du film et l'autre représentant les deux artistes contemporaines berlinoises Eve & Adèle, qui n'ont de cesse de trafiquer leur apparence de manière provocante, me paraît édifiante.

Dans le film Frieda l'écuyère est une blonde liliputienne.

Je ne suis ni blonde, ni écuyère, ni liliputienne.
Pour jouer avec mon anonymat sur un blog qui parle, entre autres, de mode et d'apparence, ce pseudo m'a paru des plus appropriés.
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