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samedi, 05 janvier 2008
La valse des étiquettes
C'est pas parce que la nouvelle année, non, je ne prends aucune résolution d'aucune sorte. Mais c'est tout de même dommage, je crois, ma rubrique pub vintage est à l'abandon. Pourtant, j'en vois défiler qui valent la peine, des pubs, à décortiquer mes ELLE vintage.
Donc, je la réanime, cette rubrique. En espérant que ce ne sera pas pour mieux l'enterrer.
Je suis frappée de voir à quel point, il y a quelques décennies, le textile passait presque avant la mode. Certaines pubs sont très techniques. Est-ce parce que les industries n'avaient pas été délocalisées, parce qu'on cousait et troicotait souvent soi-même ses vêtements, parce que l'ère de la fringue jetable n'était pas encore venue, parce qu'un délire un peu futuriste poussait à parer les fibres textiles de toutes les vertus ?
En 1954, les imperméables Blizzard revendiquent le tissu Boussac dans lesquels ils sont taillés.
Dans les années 60, les petits skieurs font comme leur moniteur, ils se protègent grâce à la fibre Rhovil.
Et la marque de laine à tricoter Pernelle, elle aussi, s'empare de Rhovil et le fait savoir.
En 1961, une chemise peut se vanter d'être une Wallatwill Everglase-Minicare, un coton soyeux, lavable et totalement infroissable.
La flanelle est tout de suite plus moderne si elle abrite un peu de fibre Crylor.
Un drap tissé par Tristan Manoir, Maître Toilier s'il-vous-plaît, même en cherchant bien, la loupe à la main, on ne trouvait pas mieux.
Le logo de Woolmark, en 1966, mérite bien une mise en page graphique à lui tout seul.
En 1974, le Nilsec, on ne fait pas mieux pour le ski.
Le Tergal Triangle rouge incite à sauter dans les flaques.
Montagut a compris que les femmes demandent plus à la mode et veulent des fibres faciles à vivre.
Mais le pur coton n'a pas dit son dernier mot, grâce aux Nouvelles Galeries.
Et pour se prémunir des migraines au moment de la lessive, il suffit de faire confiance à X-TRA.
La prochaine fois, je reviens avec des parfums, des serviettes hygiéniques ou des sous-vêtements masculins, je ne sais pas encore...
00:15 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (28) | del.icio.us | Facebook