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samedi, 15 novembre 2008
Surplus : de la fleur Hartford & Rützou

J'ai acquis des pois ? Je vire de la fleur (signée Hartford et aussi Rützou, donc). Ca équilibre. A voir (et à acheter !) sur mon surplus à bannière rayée.
A propos de bannière, j'ai envie de faire la révolution, ici, de pousser les meubles, de changer de design, de couleurs, j'en ai marre de ma tête... Bref, encore faudrait-il que j'en trouve le temps... et le courage.
Et au passage, un lifting de ma page Modepass dans un état de quasi abandon ne ferait pas de mal non plus.
Vivement qu'il fasse - 15 °, tiens !
16:29 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : hartford, rutzou, mode |
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jeudi, 13 novembre 2008
Comme des Garçons : du pois au poids

C'était pas gagné.
Une fois de plus, le Grand Est n'était pas gâté.
Ni Strasbourg, ni Nancy, ni Colmar, ni Mulhouse n'ont été fournis en Comme des Garçons pour H&M.
Et pas même Fribourg, mon fournisseur allemand habituel pour les collec' spéciales.
Je suis donc allée me faire voir chez les Suisses. A Bâle.
Pas de sarouel, pas de veste déstructurée et pas la moindre jupe. A part dans la vitrine, pour équilibrer les silouettes probablement, parce que je doute que ces pièces-là aient été mises en rayon à l'ouverture, ou alors en deux exemplaires...
Il y avait donc un peu de pois (le dernier gilet noir à pastilles a filé sous mon nez alors que j'arrivais en vue du chantier) et des t-shirts en laine à perte de vue. Et aussi des trenchs.
Pas de trench pour moi, je préfère mon Viktor & Rolf... pour H&M d'il y a deux ans.

Mais je crois que finalement, ce qui m'a fait le plus plaisir - et qui n'avait rien à voir avec l'événement commercial du jour - c'est de trouver dans le rayon d'à côté ce t-shirt-là.
Aladdin Sane est depuis longtemps un de mes albums cultes. En écho à la panique dans les rayons, je vous laisse avec Panic in Detroit.
16:26 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : mode, h&m, comme des garcons, kawakubo, aladdin sane, bowie |
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mercredi, 12 novembre 2008
Tout en carreaux !

Après la robe N qu'on dirait un tablier, j'ai annoncé que je continuerais bien à donner dans l'addiction à la couture japonaise et au Stylish Dress Book avec une robe T.
J'ai pas dit quand.

Mais j'ai acheté le tissu, un sacré bon début. L'idée, c'est de garder l'esprit du modèle et le contraste clair/foncé.
Et puis je suis allée zoner sur le Japan Party One, qui était consacré à la robe T, justement.

Ma version préférée, c'est celle de Mlle Totoro, qui a su éviter brillamment l'écueil de l'effet montgolfière grâce à un astucieux jeu de pinces. Vais tâcher de m'en inspirer...
14:14 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : carreaux, couture japonaise, stylish dress book, mode |
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lundi, 10 novembre 2008
Les hommes le 15 novembre 1947

Les hommes et vous titre ce numéro de ELLE du 15 novembre 1947. Le magazine, créé deux ans plus tôt, ne comprend alors que 24 pages. 5 mètres de tissus gratuits si votre exemplaire porte le cachet magique, signale la couverture. Pas de cachet magique sur l'exemplaire en ma possession...

La princesse Elisabeth, future reine d'Angleterre, se marie, et ELLE a dépêché un envoyé spécial à Londres. Une fenêtre depuis laquelle on verra passer le cortège y vaut 50.000 F (pour un ELLE à 15 F, soit 7666 € pour un ELLE à 2,30 €).

La robe de mariée sera blanche, lourde, à traîne brodée. Pèsera-t-elle autant qu'on l'a annoncé : 90 kilos (3 fois la charge maxima du soldat en campagne) ? Le voile de la reine Marie pèse déjà 15 kilos. ELLE précise encore que la princesse signera quatre fois avec la même plume d'or qui a servi il y a 24 ans à sa mère.

Les jeunes filles portent sur leur chapeau, dans deux médaillons en forme de coeur, les portraits de fiancés.
ELLE a mené une grande enquête pour déterminer comment les hommes vous aiment. Première des réponses, unanime, quand ils évoquent leur femme idéale : elle "porte du noir". 1.176 réponses positives et 24 réponses négatives.
Les hommes interrogés sont plus partagés quant au fait qu'une femme porte la frange (668 pour et 532 contre) ou qu'elle se décolore les cheveux (623 et 577).
Ils sont 998 (contre 202) à apprécier qu'elle lise des journaux féminins mais la proportion s'inverse quand on aborde le fait qu'elle puisse se mêler de politique (240 contre 960). Ne pas perdre de vue que le droit de vote des femmes en France a tout juste l'âge de ELLE : deux ans...

98 hommes sur 100 ont donc répondu Je l'aime en noir. ELLE propose donc à ses lectrices une série de patrons de robes à réaliser en noir, en velours de laine, en crêpe ou en taffetas.

Le noir exige de pousser le maquillage et de brosser les épaules de sa robe pour éviter la poussière.

Mouni, jeune fille de Paris, vous donne les clés du succès. Cette jeune fille de 20 ans est la coqueluche de Paris. Son père a divorcé 8 ans plus tôt, abandonnant ses huit enfants. Les trois frères aînés de Mouni sont entrés dans la lutte clandestine, deux ont été pris et déportés. La jeune fille est devenue mannequin pour Jeanne Lanvin, à 17 ans.

Mouni donne ses secrets de beauté. Elle possède deux tubes de rouge à lèvres, un pour la journée, l'autre pour le soir (elle dramatiseselon la nouvelle mode alors sa bouche ). Elle fabrique elle-même son masque de beauté à base de kaolin et dépose un peu de lotion maison à base de glycérine sur sa brosse à cheveux.

Telles qu'ils vous rêvent... En robes de Heim, Dior, Balenciaga, Balmain et Piguet.

On le subit, le vieux garçon, en 1947. On lui range ses petites affaires, on lui prépare de bon petits plats, on lui entretient même son matériel de rasage si on ne veut pas qu'il pique... La salle de bains pour tous est encore loin : Obligez-le à se laver la tête une fois par semaine; Pour cela préparez-lui 1 l d'eau savonneuse. Faites mousser. Versez l'eau savonneuse sur la tête en massant énergiquement. Faites deux applications et deux rinçages. Séchez à la serviette chaude et frictionnez le cuir chevelu à l'Eau de Cologne. A ce niveau, ce n'est plus un vieux garçon, le mari, c'est un petit garçon...

On se tricote soi-même un réveil en rose.

On bricole soi-même son manteau de fourrure : on coupe, on taille, on rajoute du tissu.

Ils n'aiment pas la monotonie ? Hop, à partir de deux robes, on obtient huit tenues grâce à la magie des basques.
Vivement lundi prochain !
11:57 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : mode, elle, vintage |
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