Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi : Archives

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samedi, 04 août 2007

J'ai pas les Crocs

Des fois je m'interroge. Si. Dans des magazines réputés pour avoir le sens de la hype, on nous les montre et nous dit que c'est tendance. Ces... chaussures ? Sabots ? Sandales ? Les Crocs, donc. Sur le coup, moi je dis que même - et surtout ? - en rose layette, c'est juste im-mon-de ! Mais à côté, la Birkenstock, c'est la pantoufle de vair de Cendrillon, la Ugg, c'est une pure émanation de la grâce !

Pourtant, je me rends compte qu'il y a d'autres filles qui en parlent, d'autres filles qui en revendiquent le port - et ça, c'est vrai, ça suffit à me les rendre sympathiques, ces filles-là, cette façon décomplexée d'assumer. Moi, la seule chose qui aurait pu me plaire, dans les Crocs, c'est qu'il y a plein de couleurs. Oui. Sauf que non.

Du plastique, confortable, en été ? Avec la transpiration et tout ? Donc c'est que des princesses de conte qui les mettent, parce qu'elles, elles transpirent pas ? Ben non, voyons, c'est une hypothèse qui ne tient pas. Et puis j'ai fini par en voir pour de vrai. Portées. Et pour tout dire, pas portées par des gens qui pourraient se revendiquer comme représentant la quintessence de la hype, quitte à paraître désagréable.

Encore un truc que je comprends pas.

vendredi, 03 août 2007

Mon manteau de l'année dernière

Rouge. Il était rouge du rouge qui devait être le rouge millésimé hiver 2006/2007. A ce titre, il figurait en bonne place dans le gros catalogue de l'Ami vépéciste nordiste (qui est notamment l'ami de celles qui ont peu, ou carrément pas, d'amis suédois, espagnols voire anglais), au rang de ce qui y apparaissait comme des produits prétendument "trendy".

Mais en novembre, il était déjà bradé de chez bradé en super promo à moins 65 % et je ne l'avais pas laissé filer. Porté avec UNE SEULE ceinture, il m'allait très bien.

Le revoilà. Il est de nouveau dans ma boîte à lettres et/ou sur mon écran. Dans les "aubaines". Mais à seulement moins 40 %.

Moi j'en déduis que les trucs de l'année dernière, des fois c'est mieux de les acheter... l'année dernière.

La force du trait

Ce dessin est paru dans la Mode en Peinture. Un magazine qui n'en était pas vraiment un - et pas un livre d'art non plus. Quatre fois par an, la mode s'y donnait en représentation sous forme de graphisme(s).

Il s'agit de mode et aussi de tout autre chose. Cette image-là représente une tenue imaginée par Karl Lagerfeld en 1989/90. Le dessin est signé de François Berthoud et la calligraphie de A. May. C'est une sorte d'hybride. Pas tout-à-fait de l'art. Plus tout-à-fait de la mode non plus. C'est une image qui me parle.

jeudi, 02 août 2007

L'envers vaut - largement - l'endroit

C'est un exercice aux vertus hautement intellectuelles que de se ruiner en fringues, faut pas croire. Avec les fins de soldes, je viens de faire l'acquisition d'une robe Just in Case (qui colle à mon trip virginien-victorien-dévoyé-rock du moment), dont les deux filles stylistes trouveraient l'inspiration dans la musique. Chaque collection, elles changent de slogan, la collection de cet été c'était All this useless beauty et c'est écrit sur une grande étiquette en tissu cousue à l'intérieur.

C'est de Elvis Costello, la phrase. Et le summum du raffinement, c'est que y a que moi qui le sais, à quel point c'est intelligent comme robe...

J'en ai acheté une autre, aussi, une "Alice San Diego" et là, je ne sais même pas trop ce que c'est que cette marque ?! Celle-là, de robe, elle est même encore carrément plus belle à l'intérieur qu'à l'éxtérieur, avec sa doublure imprimée et son étiquette imprimée/brodée. Il y a bien longtemps que chez les vraies marques de luxe, où tout doit être parfait, on pratique le "aussi beau dedans que dehors". Mais dans le cas de mes robes, ça l'air d'être un nouveau concept, la fringue PLUS BELLE A L'INTERIEUR. Dentelles, broderies et imprimés qui se voient pas, c'est beau au moment où on s'habille (et ça en jette aussi quand on se déshabille, certes !) mais quand même... Ca fait cher la minute de grâce, non, je saisis pas bien ?

All this useless beauty, c'est donc ça. Soit.

Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Etats (d'esprit, de faits, voire d'âme) d'une futile paresseuse hyperactive et bordélique

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