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dimanche, 20 juillet 2008

Le carreau Marant soluble dans le porte-jarretelles ?

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Si je n'étais pas abonnée à Vogue depuis des lustres, avec la grosse flemmardise de me désabonner, alors que j'y songe régulièrement, ce n'est pas la couv' du numéro d'août, tombé dans ma boîte en ce samedi juilletiste, qui m'aurait incitée à l'acheter. Le trip Roitfelesque-Fordien genre porno chic d'il y a 10 ans continue d'y faire des ravages, dans ce Vogue. Même quand c'était tendance, ce pseudo porno-chic, ça faisait déjà pour moi figure de clicheton à deux balles de la place Pigalle, histoire de se faire croire qu'on épatait le bourgeois. Alors plus de 10 ans après, comment dire... Mais qui se souvient encore de Tom Ford ?

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Daria Werbowy photographiée par Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin, c'est quand même avant tout un brushing de la mort qui tue.

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Et un sac Lady Dior. Oui, celui qui avait tant de succès en 1995, du temps de feu Lady D.

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C'est d'ailleurs un look Dior des pieds à la tête, avec un tailleur rouge de dame patronnesse mais version trashisée. Et que je te montre mon soutif.

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Et que je te montre ma culotte et le haut de mon bas.

Je suis pourtant sensible au talent de John Galliano. Mais les créations commerciales de Dior revisitées par la direction artistique de Vogue sont dépourvues de toute trace du Galliano que j'aime.

Je suis restée un bon moment à comtempler la couv' de ce Vogue avant de me décider à l'ouvrir. Le Vogue. Me demandant qu'est-ce qui me dérange, au fond, dans cette image. Sa vulgarité ? Oui, mais quelle vulgarité ? Le rouge, le noir, la fourrure, les bas, le côté trop lisse-trop apprêté d'une actrice de porno des 70's : les codes d'un érotisme un peu kitsch sont bien là, les codes de l'image vulgaire selon les principes d'un prétendu bon goût qui commence tout de même à remonter à quelques décennies. Non, ce qui me dérange, ce n'est pas, en soi, cette image propre à choquer les pudibonds d'il y a 40 ans. Ce qui me dérange, c'est l'intention. Derrière un style porté à son apogée il y a une douzaine d'années, synonyme aujourd'hui d'une imagerie mode vue, revue et mlulti-galvaudée je vois le manque d'imagination d'une équipe qui, sous couvert de second degré et de distanciation, peine à se renouveler. Une équipe qui se contente de balancer sur sa couv' du rouge et noir assorti de porte-jarretelles shooté par un grand nom de la photo en se faisant croire que ça suffira pour faire la blague parce que figure en gros et en rouge le titre Vogue Paris. La vulgarité qui me dérange, elle est bel et bien dans l'intention. 

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J'en étais là de ma réflexion quand, tournant les pages en peinant à réprimer un baillement, je suis retombée sur la nouvelle campagne Isabel Marant, que j'avais déjà aperçue dans Jalouse sans toutefois m'y arrêter. Laquelle pub déboule là comme mars en carême, après un déballage de campagnes Gucci-Vuitton-Armani.

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Les codes Marant se l'hiver 08-09 ressemblent furieusement à ceux de l'hiver précédent. La chevelure n'a pas grand chose de discipliné.

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Le carreau épouse la fourrure.

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Le t-shirt loose reste à l'honneur, le pantalon reste inspiré des caleçons de grand-pères, toutes rayures dehors.

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Et puis les bottes, les fameuses bottes Marant. Avec le talon qui va bien et en noir, parce que le noir sera de retour, après une vague de "gris nouveau noir" et autres fariboles. Comme si on pouvait remplacer le noir. Et toujours les pieds en dedans. A ce sujet, la lecture du décryptage par Mario chez Eugénie de la campagne Isabel Marant de la saison passée est hautement recommandée.

Comme un peu last year, tout de même, non ? Pas dépaysée en pays Marant, donc, je suis, et finalement même pas vraiment fâchée de ne pas l'être.

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Pourquoi pas vraiment fâchée ? Parce qu'en fin de déroulé de Vogue viennent les pages people. Et une nouvelle louche d'images de Cannes et du dîner de l'AMFAR, déjà abondamment publiées ailleurs. Avec un trio qui fait peur : Mary J. Blige, Madonna, Sharon Stone. Je ne savais pas jusqu'ici qui était Mary J. Blige et franchement, je ne m'en portais pas plus mal. Mais qui, qui a envie de se retrouver fagotée comme ces trois-là ?

Merci, Vogue. Cet hiver, c'est décidé, je vais me mettre à la chemise à carreaux. 

samedi, 19 juillet 2008

Un souffle de gris

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Voilà un moment que j'entretenais une vague envie de buste classique, sans jamais trouver mon bonheur en brocante, n'ayant aucunement intention d'investir plus que quelques euros pour ce qui s'avérera sans doute une éphémère envie déco.

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Voilà aussi un moment que j'attendais que se présente l'occasion de tester l'inratable recette d'Eivlys, du blog Et à part ça.

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Un détour par la chaîne de déco Maison du Monde m'a permis de dénicher un petit buste à l'affreuse patine grossière

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mais à la ligne plutôt prometteuse.

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Je confirme : la recette d'Eivlys, aux délicats effets de matière, est inratable. 

vendredi, 18 juillet 2008

Quand mon cuir fait bling

Du cuir fauve ? Oui, évidemment.

Du cuir noir ? Absolument, et depuis longtemps.

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Mais aussi, mais aussi, du cuir argent !

Au troisième achat, ce n'est plus un hasard, c'est de la pure récidive. J'ai commencé avec le sac de voyage Bali Barret si bien soldé, qui me faisait de l'oeil aussi en rouge métallisé.

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J'ai enchaîné avec les Converse. Même si en cuir paraît que ça se fait pas. Et puis une petite ceinture de rien du tout, dont j'étais pas sûre-sûre de l'effet craquelé.

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Pas mal, finalement, l'effet.

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Surtout s'il s'agit d'empêcher une tunique Isabel Marant de trop la ramener

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avec son côté fashionistiquement correct.

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Mais bon, je ne suis pas que bling, non plus. Alors que je ne suis habituellement guère adepte de la Fée Maraboutée, l'une de ses ceintures m'a envoûtée.

Petit clin d'oeil à Lavieenrouge, qui a pu constater dernièrement que je ne manquais pas de foulards : eh non, je ne manque pas de ceintures non plus...

Détails : ceinture cuir argent La Redoute, tunique noire Isabel Marant A/H 07-08, ceinture cuir brun La Fée Maraboutée, tunique bleu pétrole American Vintage.

mercredi, 16 juillet 2008

Une brassée de foulards à 1 €

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Flâner sur les marchés de vacances se révèle souvent être une balade pleine de surprises. Mes vacances de printemps m'ont donné l'occasion de ramener un lot de foulards à 1 € pièce. Passer au peigne fin, sur le marché, l'immense tas - qui recélait pas mal de ringardises - m'a pris un certain temps, mais en valait tout de même la peine.

J'ai adopté quelques-une de mes trouvailles dans la foulée. D'autres n'ont toujours pas été portées (sachant que je porte essentiellement les foulards dans les cheveux, en bandeau, mais j'y reviendrai). En cette période de creux (j'attends les dernières démarques et plus impatiemment encore l'arrivée des nouvelles collections), j'ai fait le tour de ce que je n'oserais qualifier de dressing et me suis livrée à quelques associations inédites.

Pour commencer, les trois foulards boutique de souvenirs, que j'avais déjà montrés.

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Le rouge avec du rouge et ce qui reste l'un de mes t-shirts favoris, pas tout neuf pourtant (Zara). 

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Le rose avec du rose, tiens donc (H&M, pas tout neuf non plus).

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L'imprimé Venise avec un imprimé fleuri (blouse Zara).

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Comme quoi je vais finir par le porter...

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Un imprimé fleuri avec un autre imprimé fleuri (blouse Hartford).

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Les roses 50's avec un t-shirt de mec (H&M).

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De la fleur encore mais avec des rayures (marinière H&M).

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De la fleur russianisante avec du velours bleu nuit (veste La Redoute). 

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Des fleurs toujours avec un visage 70's (le t-shirt Zara de Punky, soldé 5,95 €).

Et en prime, même pas la ruine !