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lundi, 05 janvier 2009
Records de mode battus le 11 janvier 1968

Tous les records de mode battus annonce la couv' de ce numéro de ELLE du 11 janvier 1968. Un numéro peu dense, comme généralement ceux de janvier, mais avec une série mode (dont il me manque malheureusement une page) emblématique de l'époque. Sur la couverture, on porte le blazer de flanelle archi-classique de façon neuve, avec une cloche en ratine gaiement mystérieuse de J.-C. Brosseau et un super-kilt en lainage moelleux (Garland chez Lorenzo).

Les records de mode ont un prix : de 75 à 175 F pour un ELLE à 1,50 F, soit de 115 à 268,33 € pour un ELLE à 2,30 €. La première tenue est composée d'une robe chemisier en jersey de laine et fibranne signée Etam et d'escarpins à bout rond de chez André.

L'imper Prisunic s'associe à des collants Rodier, des mocassins Deb's et un sac de La Bagagerie.

Le cover-coat est net, sportif et "distingué". Prisunic en donne une version blouson raglan et jupe-culotte. Comme un petit manteau souple, une robe en tweed gris zippée sous patte (Prisunic). On joue le blanc avec un béret à la 1930 des Galeries Lafayette.

Le blouson en laine à poches plaquées (Etam) apprécie la jupe en croûte à ceinture-pressions (Cidap à la Gaminerie). A collectionner : les foulards indiens en coton imprimé. Gilet et jupe droite en laine écrue (Ritz) sont réveillés par un béret rouge des Galeries Lafayette, une chemisette en coton de Prisunic et des bas à côtes fines de chez Rodier.

Le deux-pièces à côtes plates trouve l'harmonie avec des bas bien fleuris (DD), des trotteurs bicolores (Dior) et un béret basque, le moins cher et le plus chic des chapeaux. Veste longue et jupe évasée (Galerie Lafayette) composent un costume net et noir, en jersey, avec des chaussures à brides en vinyl (André).

On se torsade de haut en bas grâce à un col roulé et des bas que l'on réalise soi-même d'après les explications de ELLE avec un fil à tricoter que l'on se procure à la Redoute.

Catherine Deneuve vient de décrocher avec Mayerling, dont Terence Young entreprend le tournage d'une nouvelle version, le plus beau des rôles romantiques. Omar Sharif, James Mason et Ava Gardner font partie de la distribution. Catherine Deneuve déclare dans l'article qu'elle est, sous un dehors anglo-saxon, une instinctive qui s'écoute. Elle rêve de tourner sous la direction de son mari, le photographe David Bailey.

Double page à détacher, au milieu du magazine : on célèbre en couleurs l'arrivée de 1968.

On colle sur un papier bristol, au dos, on ajoute le calendrier fourni et on obtient, sur le principe du calendrier de l'Avent dont on ouvre les portes, toute une année illustrée par la faune et la flore d'Annie Chazotte.

On dirait un long paquebot transparent : cette maison domine le fjord d'Oslo. L'intérieur est tout en angles à 45 °, en triangles, coins et recoins. On y compte six terrasses, une pour chaque pièce.

L'architecte en est Sverre Fehn. C'est lui qui a dessiné les meubles.

Le Bon Magique propose une panoplieponge, assortiment de serviettes de toutes tailles et peignoir très enveloppant. La semaine prochaine, promet ELLE, viendront les draps et couvertures en couleurs.

Copi, Topor, Caroline Lee, Arrabal et Geissler sont d'étranges créateurs. Ce qu'ils font à Paris en ce moment révolutionne tout annonce ELLE. Prémonitoire ?
Vivement lundi prochain !
Ici la fête du link est terminée, mais elle se poursuit chez Catherine, qui l'accueille sur Parismage durant le mois de janvier. En février, Isabelle a déja proposé de poursuivre sur Accro de la mode.
09:57 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, elle, magazines, vintage |
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