Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

J'ai acheté ma première paire de Chie Mihara mardi.

Mercredi, j'ai ouvert Marie Claire et suis tombée sur cette pub.

Tout arrive, oui.

Voilà un bon moment que je tourne autour de Chie Mihara. Mais jusqu'ici les modèles étaient toujours trop ci. Ou alors pas assez ça.

J'ai toujours eu du mal, avec le rose.

Et ça n'était pas allé en s'arrangeant depuis que, sur les photos de classes, de multiples taches de roses fleurissent (oui, j'ai une fille qui était enfant dans les années 90 et non, à cette pas si lointaine époque, les petites filles n'étaient pas toutes en rose, du bonnet au cartable en passant par la parka bordée de fourrure).

Dans le même temps, je n'ai pas de couleur préférée, je les aime toutes. Je veux dire par là que je n'en vois aucune, qui, dans l'absolu, ne puisse être intéressante, selon les nuances avec lesquelles on l'associe, selon la lumière...

Alors pourquoi pas le rose ?

Sont forts quand même, ces Canadiens.

Encore un coup venu de Toronto : Austra ne manque pas de m'interpeller, par sa musique, mais aussi par ces looks de gothiques qui auraient tourné dans un film muet 90 ans plus tôt.

Toronto, pour mémoire, c'est de là que viennent aussi les excellents Japandroids, dans un genre bien davantage chemise à carreaux pour ce qui est de l'apparence vestimentaire.

Je ne suis pas parvenue à glaner beaucoup d'infos au sujet d'Austra, si ce n'est que le single Beat and the Pulse paraîtra le 21 février. Une certaine Katie Stelmanis serait à l'origine de ce projet que je ne vais pas manquer de suivre de près. Dans le genre hypnotique.

* Et, une nouvelle fois, merci à P. pour cette découverte.