jeudi, 30 octobre 2008
Maquillages des 70's
Dans les seventies, la paupière se portait bleue. Ou, éventuellement, verte. Voire mauve. Et le sourcil était le plus souvent quasi exterminé.
Le ELLE vintage spécial avant/après que j'ai mis en ligne il y a 10 jours a déclenché une vague de commentaires unanimes : cette "mise en beauté" n'était pas une réussite. En fait, en plein revival vintage, coiffures et maquillages d'il y a 35 ans nous apparaissent très datés. De ces années-là, on peut avoir envie d'arborer les bottes. Pour ce qui est de l'ombre à paupière, ça se gâte.
Le ELLE vintage de cette semaine, daté du 29 octobre 1973, était justement un ELLE spécial beauté. En 1973, un spécial beauté, ce n'est pas une actrice en couv' avec un string dans les cheveux et 80 pages faisant étalage de tout ce que l'industrie de la cosmétique compte de vélléité hégémonique. Un spécial beauté, c'est alors huit pages de leçon de maquillage et basta.
Le maquillage est en pleine évolution, note ELLE. Les textures de fards changent, de nouveaux produits apparaissent, d'autres s'éclipsent. Depuis quelques années, il y a eu l'apparition du blush-on, du lip-gloss, le recul de l'eye-liner, le retour du rouge à lèvres mais sous des formes différentes (dernier-né, le rouge à lèvre en crayon).
Ces nouveaux produits ont changé les gestes de la beauté. La rédaction de ELLE propose donc à ses lectrices de mieux s'y retrouver grâce à ses maquillages de base, à choisir en fonction de sa couleur de cheveux.
Châtaine aux yeux noisette ? C'est le cas de 60 % des Françaises. Le jour, on joue le ton sur ton. Le soir, les contrastes
Vraie rousse aux tâches de rousseur ? On joue les couleurs ardentes et on bannit le vert pâle.
Brune aux regard sombre ? Le maquillage n'apportera ni éclat, ni chaleur, vous les avez déjà. Le registre de couleurs est vaste, on évitera le marine et le gris.
Blonde aux yeux clairs ? On joue le pastel mais sans mièvrerie, on joue la couleur fortissimo.
Si on est blonde aux yeux bruns, brune aux yeux clairs, si on a la peau sombre ? On se démerde. Sans ELLE.
Les cheveux donnent le climat du rouge à lèvres. Auburn, on choisit des rouges-bruns, les cheveux noir bleuté, on les associe aux rouges éclatants et les blonds vénitiens s'accordent au brun doré et au rouge corail.
Les châtains dorés choisiront des rouges corail ou fruités, les cheveux blonds préfèreront les beiges, bruns rosés et roses roses, et les cheveux gris s'en tiendront aux roses, rouges roses, vieux roses et parfois même des rouges francs.
Pour terminer, un peu de pub glanée dans le même numéro. La femme Ricil qui ouvre ce billet est emblématique.
La femme Dior copine avec Ziggy Stardust.
La femme Chanel ne sort jamais sans son tweed.
La femme Bourjois a de jolis cils.
Et la femme Cutex s'en sort par un pied de nez.
13:10 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : dior, chanel, cutex, bourjois, maquillage, vintage | del.icio.us | Facebook
mercredi, 22 octobre 2008
Les bottes des 70's
Dans les ELLE des seventies, les bottes, ce sont celles qu'on a envie de porter aujourd'hui. Une mine de vintage. Voici une petite sélection, de 1976 à 1979 (dans le désordre).
Les bottes Bally, on les embarque tout de suite, non ?
Les bottes Heyraud comptent triple.
Les Renast aussi, mais en trois hauteurs de talon.
France Arno propose de la semelle de crêpe, la même que celle qui fait un come back cette saison.
Go West fait dans l'authentique.
Xavier Danaud, dans le minimalisme.
A peine on voit les chaussures.
Eram fait déjà preuve d'humour.
Et chausse aussi les plus petits.
Salamander chausse les couples qui font du vélo.
Pour terminer, une pub (où ce que je suppose être telle) m'a particulièrement interpellée. Je pense qu'elle émane de la fédération de la chaussure, mais on n'y trouve aucune mention de l'annonceur.
12:49 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : salamander, bally, xavier danaud, eram, renats, go west, bottes | del.icio.us | Facebook
vendredi, 26 septembre 2008
Bouts pointus des sixties
En feuilletant mes ELLE du début des sixites (1961 et 1962), je me suis rendu compte qu'on y trouve pas mal de pubs pour des chausseurs.
Certaines marques sont encore présentes aujourd'hui, comme Bally.
Ou comme Heyraud.
Mais ce qui m'a frappée, surtout, c'est le nombre de chaussures dessinées, et non photographiées.
La qualité de la chaussure dépend des éléments qui la composent. Comme la semelle Duvex, qui n'est pas en latex.
Les belles chaussures sont en cuir véritable qui respire.
Et on les cire, ses pompes. Même si on est jeune. Et avec un cirage Kiwi quasi identique à celui d'aujourd'hui.
10:00 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mode, pub, magazines, vintage | del.icio.us | Facebook
jeudi, 21 août 2008
Femmes des années 80
Je me suis replongée comme promis dans le Glamour spécial Glasnost, deuxième et dernier rescapé de ma collection de ce magazine qui a fait date.
Il est sorti en avril 1989, quelques mois avant la chute du mur de Berlin. Il comporte un éventail de séries mode sublimes sur lesquelles je reviendrai dans un prochain billet. Mais aussi une collection de pubs édifiante.
Certaines mettent en scène les people d'alors, comme Ungaro qui a fait appel à Nastassja Kinki pour Senso.
Isabella Rosselini ne s'est pas encore fait virer de chez Lancôme pour avoir atteint la limite d'âge.
Et Linda Evangelista, bientôt plus people que mannequin, ainsi qu'en témoigne le Glamour de l'été 1992, aide Yves Saint Laurent à vendre des montres.
Le tabac n'est pas encore diabolisé, et YSL, c'est aussi des cigarettes.
Kookai fait partie des petites marques qui montent.
Naf-Naf aussi.
Pas un cheveu ne dépasse pour la femme L'Oréal.
Ce n'est pas parce qu'on est enceinte qu'on doit renoncer à la mode.
On reste très Levis.
Et surtout, on n'oublie jamais ses lunettes noires, nuits blanches ou pas.
Quitte à les acheter chez Monoprix.
L'accessoire sort de l'ombre et n'est plus si... accessoire.
L'argent ne compte pas, même si la pub ne pense qu'à ça.
Bic a trouvé le slogan qui fait mal : flop commercial, de son parfum cheap on n'a pas voulu.
Heureusement, il y a Serge Lutens et son univers magique, dont bénéficie Shiseido.
14:13 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : lutens, shiseido, nastassja kinski, parfum bic, isabella rosselini, lancome, idc | del.icio.us | Facebook