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mercredi, 20 août 2008

Une touche de rose et or

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Je ne suis pas une pink lady. Voilà bien une couleur trop évidemment girly pour être honnête. Je suis toujours effarée, dans les reportages déco télévisés, de voir combien aux petites filles on continue d'organiser de la chambre rose Barbie et aux garçons de la chambre bleu pervenche. Quand bien même ce serait les miniatures qui le demandent. Et alors, c'est pas une raison pour pas leur faire une chambre jaune citron.

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Encore qu'il y ait rose et rose. Pas grand chose de commun entre mon coup de coeur fuschia de cet hiver et un fraise écrasée un peu fané. Et à bien y regarder, j'en ai, du rose. Un peu. Chez moi et même des fois, sur moi.

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Dans le Maison Française de juillet-août, un reportage présente le travail mené par la décoratrice Carolyn Quatermaine, avec son compagnon, Didier Mathieu, sur la mythique villégiature jet-set de Paul Ricard, travail mené à la demande de sa fille Danièle Ricard.

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quatermaine.jpgCarolyn Quatermaine, voilà des années que j'aime sa manière de mêler les styles, les couleurs acidulées avec des ors et des teintes fanées, et j'apprécie aussi son goût de la typographie et sa manière de travailler le papier.

Le livre sorti il y a déjà plus de dix ans, Une décoration de charme, en donne un bon aperçu.

 

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Il est pour moi une source d'inspiration vers laquelle je reviens régulièrement.

Sur le projet de la villa Paul Ricard, Carolyn Quatermaine ne disposait paraît-il que d'un petit budget. Aucune piste n'a donc été négligée, pas même celle d'Ikea. Elle évoque dans l'article de Maison Française, l'or et le rose des vases de la designer Hella Jongerius pour Ikea.

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Le nom ne me disait rien. Les vases non plus. Un tour sur le site d'Ikea m'a renseignée. Des quatre vases Jonsberg, le rose et or est celui que je trouve le plus réussi.

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Il se marie assez bien au monogramme recolorié, que je pratique à mes heures et dont Carolyn Quatermaine est aussi adepte, en témoigne le fauteuil... rose.

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Le vase n'est pas disponible à la vente en ligne, mais on le trouve encore dans certains magasins.

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La petite table 50's repeinte par mes soins n'attendait que lui.

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Et à l'occasion, il peut même convenir à l'imaginaire en quête de planètes inédites d'un amateur de Légo...

Pour en voir davantage, le site de Caroline Quatermaine.

mardi, 19 août 2008

Du flare pour la blouse vintage

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Cette semaine, ELLE nous dit que le jean se porte baggy. Il pourrait bien remplacer le slim. Le fameux slim qui doit toujours mourir mais qui reste pourtant là. Et bien là, de saison en saison. En version cuir cet hiver.

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Le baggy, donc. Pas flatteur pour la silhouette, nous dit ELLE. Doux euphémisme... Enfin, baggy ? Pour moi le baggy, c'était un jean plein de poches avec l'entrejambe qui tombe aux genoux et la ceinture au milieu des fesses. Là ça ressemble plutôt à du droit pas très bien taillé, non ? Bref. Ce sera sans moi.

Et le flare alors ? Le flare, Punky B vient de nous faire la démonstration qu'il n'a pas encore quitté la scène.

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Ca tombe bien. J'en ai acheté un en novembre, que j'ai commencé à porter en mai. Environ. Pour dire mon enthousiasme, au départ. Et je viens d'en retrouver un. Un Avant-Première qui taille très grand (une taille en dessous de la taille habituelle, au moins) et dont j'ai aimé la teinte de bleu, le pli repassé et les sur-coutures en gros fil marron, qui soulignent les poches, la ceinture et l'ourlet du bas.

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Le flare, je l'adore avec une blouse vintage. Je crois assez au potentiel de celle que j'ai achetée dernièrement Outre-Rhin.

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J'ai accroché sur sa broderie aux manches

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qui rappelle celle de son col bien présent.

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Et aussi ces curieux boutons brodés de fil rouge.

Je ne les porte pas encore. A croire que les dieux des ourlets ne sont pas avec moi en ce moment. Le jean est un peu long et va falloir que je me mette au gros fil marron.

mercredi, 13 août 2008

La qualité sans le prix ? Le prix sans la qualité ?

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C'est une question récurrente pour qui est consommateur(trice) de mode, et surtout pour ceux qui en sont plus consommateurs que la moyenne (je suis dans ce cas, ça va, oui, ça va, je sais bien).

Faut-il acheter moins mais de meilleure qualité ? Ce serait comme une sorte de Graal. Pour des questions d'éthique, de plus en plus souvent mises en avant. Mais aussi une question de style. Du moins nous fait-on régulièrement le coup, dans les magazines, de cet acheter moins pour acheter mieux. On aurait un jean. Mais LE bon jean. Un seul trench, mais LE bon trench. Une seule chemise blanche, LA bonne chemise blanche, etc.

On aurait le style.

On aurait la classe intemporelle et universelle.

On serait politiquement/ethiquement correct.

Certain(e)s y arrivent sûrement. Et s'en trouvent bien. Mais pas moi. Et d'ailleurs j'essaye même pas. Parce que le jour où mon dressing aura atteint cette sorte de pseudo-perfection, qu'est-ce que je m'emmerderai !

Avancer en âge ne voudra sans doute jamais dire pour moi qu'il s'agit d'avancer aussi en cachemire beige six fils. Je continue par conséquent de hanter les rayonnages de Divided H&M et de TRF Zara et de mixer les trouvailles que j'y fais avec des pièces de créateurs. Comme j'aurais fait il y a 20 ans s'il y avait eu des Zara. Et avec juste un peu plus de créateurs, question de moyens.

Je veux bien payer le prix. S'il est justifié. Par la créativité du produit, la qualité des matières employées et bien sûr les conditions dans lesquelles il est produit.

Sur mon billet relatif à l'achat de caleçon de grand-père Isabel Marant, Ema la Bienveillante a fait allusion en commentaires à une remarque qui lui a été faite par une pro de la mode : la créatrice ne travaillerait pas assez ses matières.

Je suis allée regarder de quoi étaient faites mes maranteries.

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Ce caleçon de jersey de lin est très fin, presque transparent. Effet de style ? Il est produit en France, selon l'étiquette.

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Cette blouse de coton a de sublimes broderies, très travaillées, sur un voile très fin qui a pour le moment résisté dans broncher à quelques lavages. Elle a été fabriquée en Inde.

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Cette djellaba de viscose a bien résisté elle aussi. Elle a été fabriquée elle aussi en Inde.

Pas de souci pour moi (pour l'instant ?) sur les matières des pièces que j'ai acquises.

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Et puis il y a la pièce que je n'ai pas achetée. Mais que j'ai essayée. Un sarouel qui ne serait pas en soie, comme l'indique par erreur le Vogue de septembre, mais en polyamide. Un sarouel dont j'aimais la matière glissante et impalpable, dont j'aimais la coupe et l'allure.

Une belle allure, à condition de rester debout. Je n'ai pas osé m'asseoir dans la boutique, tant j'avais peur de faire craquer les coutures. La vendeuse, surprise, a fini par essayer le sarouel elle aussi. Plus mince que moi, elle a rencontré le même problème. A moins d'avoir des cuisses en forme de demi-allumette (dans le sens de la longueur), je ne vois pas qui va pouvoir porter ça.

Défaut de fabrication ? Problème de conception ? Voilà qui passerait à la rigueur pour le tout-venant de la grosse cavalerie modesque. Mais qui fait un peu désordre sur un vêtement à 250 € pièce...

Avec 250 €, on peut acquérir cinq robes Zara aux faux airs d'Isabel Marant.

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Elle est en ramie. Elle a été fabriquée au Maroc.

Pour la voir portée, c'est par ici, rubrique "Quoi de neuf ?".

Sur le vrai prix des vêtements, je crois bien que je n'ai pas fini de me perdre en conjectures.

EDIT : les camarguaises motardes de Comptoir des Cotonniers existent toujours en taupe. Je les ai vues en boutique. Ce taupe est très proche du taupe des Bata, à ce niveau, le clonage est sidérant...

dimanche, 10 août 2008

Camarguaises-motardes de comptoir... sans le Comptoir

absolut2.jpgLes photos circulent déjà pas mal sur la blogo, mais je suis tout de même allée récupérer les catalogues de la nouvelle collection du Comptoir des Cotonniers.

Un jour trop tôt, j'y suis allée. On m'a gentiment expliqué jeudi qu'on n'avait pas le droit de me les donner avant vendredi.

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Les fameuses petites bottes mi-camarguaises-mi-motardes n'y figurent pas, dans ce catalogue. Mais on commence à les voir dans la presse, pourtant.

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Par exemple ici, dans Glamour de septembre, en version cuir vernis gris. Elles figurent aussi, en nubuck, sur le site internet de la marque.

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Et elles sont copiées. Très très copiées. Très fidèlement. Où sont donc les originales, sur mon montage photo ? Elles sont en gris foncé.

Les autres ? Ce sont des Bata. A 79 €. Pas si donné, finalement, pour du Bata. Mais après tout, les fausses Marant de Zara sont bien à 100 €...

Donc, les Bata existent en beige, en chocolat et en taupe.

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Le taupe que j'ai vu gris, puis beige, puis de nouveau gris. Et qui n'est en fait ni vraiment l'un ni vraiment l'autre. Et pas marron non plus. Taupe, quoi.

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Je ne risque donc pas le double-emploi. Pour fêter ça, je complète ma série It's too stupid, I only have two feet . Avec mes camarguaises sable d'il y a trois ans (Jonak).

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Et avec mes nouvelles genre Absolut du CdC. Taupe-là !

Le ELLE vintage ? Il sera là demain lundi, mais en fin de journée. Rythme de mois d'août oblige...

Pour les cadeaux par moi-même faits (sans doute du genre bijou), faites donc pas les timides, Mariga(z) s'est désistée !