vendredi, 10 août 2007
Un Charlotte sur les bras
L'une de mes amies m'a avoué récemment qu'elle s'était acheté un Charlotte et que c'était une belle... erreur. "Je ne le prends jamais, je vais te le donner, il t'ira mieux qu'à moi." J'ai dit que ben non, quand même, au prix où c'est, elle devrait plutôt me le prêter, non ? Si, si, j'ai dit ça ! Moi, essayer un Charlotte, c'est vrai que je suis partante, quand bien même je ne serais jamais allée en acheter un. J'ai du mal avec Darel. Bon, déjà, c'est pas sa faute, mais Gérard Darel, ça me fait penser à Coluche et ça commence mal...
Il y a un peu plus de 10 ans, Darel c'était encore une vraie marque (issue du Sentier) de quadras pas rock'n roll du tout. Et quadra je ne l'étais pas, ça me semblait même encore si loin. Bon, depuis le temps m'a certes rattrapée mais mon point de vue n'a pas évolué. Darel, ça ne m'excite pas et point barre. Pour moi c'est des fringues de dame et je ne suis pas si pressée d'en être une. J'ai bien noté que depuis 10 ans on fait tout, chez Darel, pour se déringardiser et que l'on aurait fort bien pu depuis s'aimer mieux, Gérard et moi. Il ne s'en faudrait sans doute pas de beaucoup pour que je sois son genre de profil, selon ce qu'établissent les gens de marketing. Marketing, tiens, voilà ce qui me chiffonne avant toute chose. Darel je vois ça rien que comme du marketing. Et donc, quelles que soient les ruses déployées par Gérard pour me convaincre du contraire, je ne veux rien savoir... Et quand je cède par ailleurs aux sirènes du marketing des grandes chaînes internationales dupliquées à l'identique dans le monde entier, ce n'est pas la même chose, c'est tellement pas cher me dis-je, jamais à l'abri d'une pointe - mais si faible ! - de mauvaise foi.
Chez Darel, l'entreprise de fashionisation a commencé avec l'affaire du collier. Le fameux collier de perles de verre de Jackie Kennedy, acheté 500.000 F en 1996 chez Sotheby's à New York pour en décliner des copies qui se sont vendues comme des petits pains. Pas à moi, on a compris.
Ca a continué avec Charlotte Gainsbourg. Il fallait une image glamour sans être prise de tête, c'est vrai que pour ça Charlotte était parfaite. Et l'a-t-elle dit assez franchement, elle avait besoin d'argent pour sauvegarder l'ex-domicile paternel de la rue de Verneuil. Et est venu LE sac. Le sac de Charlotte dans la pub. Bingo ! C'est vrai que c'est un assez joli produit, un coup pas mal réussi. Mais moi ce que j'en dis, c'est qu'il y a chez Hermès un sac qui s'appelle Birkin. Et que le sac de maman, c'est quand même tout autre chose que celui de Charlotte... Bref. Mes amies n'achètent pas de birkin et si elles le faisaient, elles m'aiment bien mais je crois quand même qu'elles ne me les donneraient pas. Ni même ne me les prêteraient... Question sac moi c'est simple, j'en ai plein des pas chers qui ne se prennent pas au sérieux et que je change souvent, fleuris, dorés, en toile de Jouy... Les jours où je ne veux pas trop jouer la loose j'ai un Barbara Bui noir un peu rock ou un Abaco fauve acheté très soldé. Le plus sérieux que j'aie eu, c'est un cabas Longchamp noir qu'il me fallait pour bosser.
A côté de ça, ça fait des mois que je rêve d'un Jérôme Dreyfuss. Plutôt un Robert. Quoique je commence à trouver du charme au dénommé Francis... Si quelqu'une en avait un en trop, je promets de ne pas être trop regardante sur la couleur. Mais bon, faute de Robert, faute de Francis, va pour Charlotte.
Quelle chance j'ai d'avoir une amie comme celle-là ! J'ai hâte ! Là-dessus je vous laisse, le Charlotte, je file le chercher !
10:24 Publié dans Ma vie avec Charlotte Darel | Lien permanent | Commentaires (2) | del.icio.us | Facebook
Commentaires
pas fan de Darel version prêt à porter, souvent dadame, mais j'ai deux charlotte et deux jackie, je suis une bonne pétasse parisienne, la gainsbourg et la kennedy ont une place à part parmi mes icônes... En fait ce qui m'a décidé a troqué mon charlotte contre un speedy (faute de pouvoir m'offrir tout de suite le muse ou le downtown ou le edith ou un paddington) c'est quand j'ai vu que Eva Longoria collectionnait les charlotte... là... d'ailleurs mes doigts de pieds n'ont toujours pas adopté le tangerine, na !
Écrit par : contessa | vendredi, 10 août 2007
Maximum respect. Mais bon, je suis quand même un peu déçue, sur le coup du tangerine, là quand même, t'as pas assuré :-)
Écrit par : Frieda l'écuyère | vendredi, 10 août 2007
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