Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2007-12 | Page d'accueil | 2008-02 »

jeudi, 31 janvier 2008

Petites pièces pour faire l'appoint

Lors de mon périple soldesque parisien, j'ai évité les Maje, Sandro, Paul & Joe dont j'ai eu quelque overdose sur la blogo.

Je préfère une veste Marc Jacobs, surtout à 61 €.

Je préfère la tunique multi-usage telle qu'interprétée par Isabel Marant.

Je préfère les nuances de bleu, telles que posées par Noa Noa.

J'ai même évité les cheaperies. Enfin, presque. Juste trois petites exceptions chez H&M, pour confirmer ma nouvelle règle.

83d196c0d8e81711fb1025b0f9b06000.jpg

Je me suis fait piéger par mon goût de l'improbable. La tunique en pur style papier peint m'a alpaguée, pour un trip faussement vintage. Certes, peut-être pas pour longtemps. Qu'importe, à moins 70 % ?

8e88af761033654274504e42b651ffca.jpg

Je ne voulais pas de keffieh, trop premier degré.

ba62f3eff73416ae36f45251cfb172ee.jpg

Mais celui-ci est si frais et si fleuri... Il rehausse la veste Marc Jacobs.

ab095c0c6afa3378d08a70c33a618e18.jpg

Il se marie à la rigueur et à l'occasion au papier peint. Et Zabou l'a repéré !

a4ee686063b33354a690b946f7c3f15e.jpg

Je me suis fait influencer par Material girl, qui venait de craquer, lorsque je l'ai rencontrée, pour une jupette à paillettes. A moins de 10 €, soldée à 70 %, je n'allais pas la laisser passer. Sous ma tunique Marant, elle en jette.

Trois prix ridicules. Et trois pièces d'appoint.

mercredi, 30 janvier 2008

ELLE me fait de la peine

e2b03bc9cc2dc1e9e5738fac95c08c7f.jpgEn regardant la couv' du ELLE de la semaine, j'ai évidemment préféré ignorer l'astro chinoise, le mari qui ne veut pas vieillir et la méthode Fillon à la maison. Non, moi, ce que j'ai vu, c'est le titre qui nous promettait un peu d'été dans l'hiver. Et je me suis très vite rendu compte qu'en fait, ce numéro, c'était beaucoup d'hiver dans l'été. Tous ces gimmicks mâchés et remâchés au cours de la saison passée, ELLE ne les a toujours pas lâchés.

33b0472ac8d994916555adb15a280b39.jpg

Ca commence fort. Et mal. Avec une Kate Moss qui fait peine à voir. Que dire du cheveu frisotté, de cette étoile sur l'oeil à la Kiss - avec combinaison Chanel assortie - de ces compensées argent griffées Havilland ? ELLE parle d'inimitable style et demande qui veut copier. Qui, mais qui ?

2a24088839f85885edf20da9d22b30f1.jpg

Ca continue avec le pull happy bird's day. La réédition d'un pull, qui, en fait, s'appelle Mon oiseau rouge (1972) et qui ne me semble pas être ce que Rykiel a fait de mieux. Mais comme depuis la rentrée nous sommes abreuvés de pulls à smiley et autres joyeusetés, ELLE ne pouvait passer à côté.

e9fb1ac3e51d844055b65fb90877f504.jpg

4d469eb2b51ea05011a71df8ab1b94f0.jpgMais le gros morceau, le truc énorme de la semaine, c'est le dossier consacré aux low boots. Là, j'ai quand même fini par douter : avais-je bien entre les mains le numéro de la semaine ? Mon buraliste n'avait-il pas tenté de me refiler un invendu de septembre dernier ? Outre que le sujet des low boots a déjà été traité et retraité, les exemples pris pour illustrer le papier ne laissent guère de doute. Les 8 trucs à piquer aux podiums sont issus des podiums de mars dernier. Ca se confirme avec l'échantillonnage de boots présenté. J'ai immédiatement repéré le modèle de Chie Mihara. D'une part parce que j'en avais fait écho dans l'une de mes notes le... 9 août dernier. D'autre part, parce qu'il y a quelques jours, je suis allée voir sur Sarenza si on le trouvait encore. La réponse était oui, à condition de chausser du 36. A ce niveau de péremption, je ne sais s'il faut parler de mépris de la lectrice ou tabler sur une collision espace-temps survenue à notre insu à la rédaction du magazine. Un coup de chaud ?

b64c2c1a87580002d07a93405d5dd158.jpg

Un coup de chaud c'est le titre de la série mode censée mettre un peu d'été dans l'hiver. Elle ne m'inspire pas grand-chose, si ce n'est que le curseur est de nouveau sur décennies passées et notamment les 70's.

a794e6924d2d493724ed64e1f285dae9.jpg

Et la robe longue de hippie, je ne parviens toujours pas à en avoir envie...

9659a3c9f6a62ca0f2b7237a773a954c.jpg

Quant aux photos, je me demande depuis plusieurs semaines à quoi correspond cette surexposition fréquemment rencontrée dans les séries mode. En voici encore un exemple parlant.

09e87e7c3373bbc4357a2420fd842d98.jpg

L'icône fashion est Anita Pallenberg. Une belle référence que cette mannequin actrice ex-épouse de Keith Richards mais une inspiration du passé.

51ee5f64c6b6317b9f5a473b3987350d.jpgJuliette Binoche en blonde me renvoie aux 60's et me rappelle Jeanne Moreau dans la Baie des Anges, décolorée de la même façon, coiffée de la même façon. Françoise Fabian est magnifiée par Peter Knapp. Le passé serait-il donc toujours plus inspirant que notre présent ?

fcfc9abd70cf85d8e84d20de2954c4dd.jpg

Reste un parfum de rose. Je ne donne pas le titre de l'article, tiens, on verra si quelqu'un qui n'a pas lu ELLE va le trouver. Allez, c'est facile !

aaba389538c51ff77d881e04b3732a00.jpg

On souligne que Kate Moss vient de créer sa propre fragrance. On la souhaite plus inspirée que lorsqu'il s'agit de se coiffer. Heureusement que Jean-Claude Ellena, parfumeur de la maison Hermès, sert de caution culturelle à l'article.

1382790fd39a077df885d0e83fb2bf09.jpg

Finalement, de désespoir, j'en viendrais presque à m'intéresser aux pages cuisine, si l'émule de l'almanach Vermot ne me poursuivait jusque-là avec son Safran... chement formidable !

Je ne vois rien à ajouter.

c2c5fbd741a512a92aae28a4678bca0e.jpg

Ah, si ! Au point où on en était, ce lundi, le Pantalon thaï m'a ré-écrit pour m'annoncer ses soldes. J'en déduis que même un épouvantable intemporel comme le Pantalon thaï a compris que nous allions changer de saison...

A ELLE, non.

mardi, 29 janvier 2008

Du cuir et de la mousseline

Les soldes c'est bien. Sauf que pendant les soldes, les collections de printemps montrent le bout du nez. Alors que je flânais à la recherche de énièmes démarques, je suis tombée en arrêt.

1fc1b679ce99cfdfbc26203a7b7ddb2b.jpg

 Ce n'était pas un achat prévu. Les vestes et blousons de cuir, ce n'est déjà pas ce qui me manque.

c3e488011ff6c71f9b1fede471375a6f.jpg

Mais pas en veste façon vintage telle que celle-ci. Pas en fauve. Qui plus est pas en fauve à la patine qui, quoiqu'artificielle, soit plutôt réussie, tirant parfois sur le beige. Une peau toute souple qui ne fait pas cheap, un zip, des pressions, une ceinture, de multiples poches : un coup de foudre. Qui a passé avec succès le test de la cabine d'essayage.

fd2f28cfe38dbb580ceea117f1ca3f0f.jpg

A quelques portants de là, je suis de nouveau tombée en arrêt. La tendance fleurie, voilà plusieurs saisons que je pratique. La mousseline aussi. Et même un peu le jaune.

cb38f9ae79c508d85c68d336dae1d623.jpg

Dans ce petit top, tout est réuni, avec un effet patchwork harmonieux.

bcdf99e0b5c9830f266b5e2533124575.jpg

Et un joli boutonnage dans le dos.

1e0f7f719c68d8d00ab265e81f24ecae.jpg

Les deux pièces se mettent en valeur l'une l'autre. Je ne me suis même pas ruinée, l'ensemble vient de chez Zara.

Le décryptage de ELLE est pour demain. Aujourd'hui, je préférais parler de la mode du printemps... Pas de celle de l'automne dernier.

lundi, 28 janvier 2008

L'Abbé Pierre le 15 février 1954

05f5e0658e4123eba12aa2d0c58a11b2.jpg

Ce n'est donc pas d'aujourd'hui que ELLE fait sa couv' avec des épouses de présidents de la République, ou ex-mannequin assimilée. Le 15 février 1954, Madame la présidente c'est Mme Coty. Elle a le nom de son mari, et pas de prénom. C'est juste Madame Coty. Elle n'est guère glamour et pas davantage bling-bling. Du coup, c'est le fauteuil qui occupe le premier plan.

626192fb6c5e5fe6c106130344962595.jpg

Madame Coty et sa petite-fille Janine n'ont fait que bien écouter le photographe, nous précise-t-on. C'est le fameux hiver 1954, si froid et si difficile pour les mal logés de l'Après-guerre. L'Abbé Pierre donne de la voix. Madame Coty est allée le voir.

f33f56f449a3345206f84094890e671d.jpg

Et à embrassé au passage un nouveau-né que ELLE tente de faire passer pour un bambin de six mois.

7f1fe31a948d16e35579e23dc7b89cac.jpg

On n'en saura pas davantage sur Madame la Présidente mais le magazine en profite pour consacrer un dossier à l'action de l'Abbé Pierre.

e45ad5c3047a697b654132949b058e34.jpg

De la construction de l'entrepot à Neuilly-Plaisance en 1952.

3931e718a13fb5757026b510978ae00f.jpg

à son fonctionnement en 1954.

cd4d366251c2102d620d033f202b1197.jpg

Le reportage montre aussi comment les maisons "en dur" remplacent peu à peu rolottes et camionnettes, à gauche 1952, à droite 1954..

000da008cd0a18204695723b2b14cfea.jpg

Côté mode, on salue l'arrivée prochaine du printemps... avec des manteaux. Le prêt-à-porter est plus dynamique, plus jeune, plus réussi que jamais. Le prêt-à-porter fait alors encore figure de nouveauté. Les patrons et tailles mannequins sont mis au point par des spécialistes. Des scies circulaires coupent d'un seul coup un matelas de 500 épaisseurs s'émerveille ELLE. Les machines donnent 5000 tours-minute, cousent des pourlets invisibles en 59 secondes et les boutons se fixent comme par enchantement.

f4f6110ef9cb0bc7614dea232c10e7c7.jpg

Le printemps, c'est aussi des robes, toutes en soie, qu'il s'agisse d'organdi ou de shantung.

b403af71b5b0bc24c3d9af2572fca8b4.jpg

Et les tailleurs sont bien plus jolis en couleurs.

634a974facbee94714e86699c52f6308.jpg

Pour celles qui cousent encore elles-mêmes ou s'adressent à leur couturière, les tissus de printemps sont prêts. Au programme notamment des tweeds d'été bleu pâle et des alpagas crème.

5ad5879041d1b78950e985dfa7af396f.jpg

Dans 15 jours ce sera Mardi Gras et on est invité à se déguiser. Mes modèles préférés sont sans conteste M. Permis et Mlle Auto-Ecole, en haut à droite.

a60c6775eeda977b3517b52a7d25fb3d.jpg

Côté beauté, ELLE propose une preuve par 9. On ne parle pas encore de detox. Mais une cure de désintoxication est pourtant déjà conseillée une fois par mois, durant 24 heures, à base de bouillons et de tisanes.

5bac6f6e5147b91a3abd26acb1acfcc6.jpg

Le logement reste au coeur des préoccupations du moment et en fin de journal, on trouve le dernier prototype de la préfabrication française. Une maison pour débutants qui pourra être agrandie par la suite. La maison coûte 2.700.000 F pour 88 mètres carrés habitables (pour un ELLE à 50 F, soit 124.200 € pour un ELLE à 2,30 €).

1b13d16913947e3b0c8df4177458948c.jpg

Le coin-repas communique avec la cusine grâce à un meuble passe-plat.

Vivement lundi prochain !

samedi, 26 janvier 2008

Romantisme et japonais cheap

f641b16ea27ed303f6dd38830e458ebd.jpg

J'ai de la requête de compet' cette semaine : sinon je vois pas trop ou j'ai pas répondu a ce que tu voulais, que ca soit enchantement, style de jeu, j'ai décrit les choses comme je le pensais. Et là, moi, je le dis comme je le pense : je vois pas trop non plus, si j'ai répondu ?

Pour ce dix-neuvième florilège, il ne sera question que de filles que je connais désormais même de dans la vraie vie. Sauf une, la dernière. Mais il s'en est fallu de très peu... Alors voilà... j'ai pris les comm's des unes sur les blogs des autres. Et vice-versa. Sauf une exception. Chez Material Girl, j'ai choisi un comm' dont elle m'avait parlé. Un comm' bien particulier, un comm' qui vaut un billet. Et qui m'a permis de connaître un nouveau blog. Et quel blog !

Le temps d'un déjeuner avec Marie Sue, on a parlé de mode. Et puis de mode. Et un peu de boutiques. A l'image de son blog, Marie est riche de ressources et de bonnes adresses. Elle partait après notre entrevue en quête du stock Maje à Alésia, j'ai fait mine d'être celle qui se la joue culturel en visant l'expo Lacroix du musée des Arts Déco. Lequel présente l'immense avantage d'être pas bien loin de la rue Saint-Honoré et pas si loin de la rue Etienne-Marcel non plus. Sauf qu'il pleuvait. Et que j'ai finalement atterri au Bon Marché pour ne rien acheter. Bref. Marie, sache que la boutique Joy, je me la réserve pour un prochain voyage !

Il se trouve qu'on est de la même école, avec Material Girl. Autant dire qu'on a aussi parlé boutique(s), le temps d'un autre autre déjeuner. Et blogs. Merci encore de m'avoir fait découvrir celui de Poirette.

Avec MH, je me suis mal conduite. Le temps d'un café serré un jour de boulevard Haussmann à moins 15 % sur les soldes, je suis venue la faire baver sur ma veste Marc Jacobs à 61 € . Pour une première rencontre, c'est pas des choses qui se font. MH, pardon.

Dans Gueule de comm' il y a chaque fois un comm' de Violette. Une sorte de private joke dont je ne sais plus trop comment elle est venue. Ca méritait bien d'aller s'attabler un soir avec elle dans un resto italien. Mais rencontrer Violette sans faire la connaissance de son Hôtesse de l'Air préférée, était-ce vraiment rencontrer Violette ? Alexiane est venue nous rejoindre avec sa bicyclette bleue. Et comme je ne fais pas de vélo, c'est bien dommage, mais on n'a pas pu commander de troisième bouteille. J'ai dû aller prendre le métro.

Quant à Domino, un impératif de dernière minute s'est mis en travers de notre rendez-vous. Ce n'est que partie remise. Et le téléphone, c'est quand même déjà la vraie vie...

C'est parti pour une dix-neuvième, donc !

Chez Material Girl qui s'interrogeait sur la vie, la mort des marques, notamment celle de Madeleine Vionnet, Poirette a dit le 15 janvier : Hello Material Grirl ! et tout d'abord, merci pour ton passage remarqué sur mon blog et ton coup de pub (ça ft tjrs du bien, vois-tu je ne suis pas une très bonne communicante, parfois le manque de temps, souvent la flemme du commentaire..) mais je te suis depuis un petit bout de temps. j'aime ta virulence, ton peps, ton côté rock, go on !!

Je me sens très concernée par ton dernier post, j'ai aussi appris le départ de Marc Audibet, surprise car je trouvais que ce rôle lui allait à merveille et serait un moyen pour lui de remonter sur les catwalks (je le connais un peu car je travaillais ds une boutique Vintage et il était l'ami proche de la proprio, je peux te dire que c'est un puits de savoir cet homme, capable de te sortir une anecdote du marquis de la brosse à chiotte, et quand on ressasse les livres des années 80, on voit bien que sa mode sort du lot, intemporelle et visionnaire (c'est peut-être pr ça qu'il a dû fermer à l'époque, il était trop en avance avc ses matières sportswear adaptées sur de la H-C, dc incompris, cruelle mode...d'ailleurs il y avt une interview passionnante de lui par Cédric St André Perrin ds un numéro de Magazine, je ne sais pas si tu l'as lu ?) Vraiment dommage ce départ, surtout que ns n'avons ps eu le temps de voir ce que sa collaboration a donné, hormis les prix exorbitants exhibés chez Barbey's (le mystère était aussi bien caché..)

Peut-être comme tu dis assistons-ns à la fin d'une ère, et je l'espère, à cette ère où le fric est roi, l'emportant sur la création. Et peut-ê aussi est-ce un mal pour un bien. Laissons Madeleine et sa gloire immortelle rayonner au-desssus de notre siècle, et continuons à rêver à l'ouverture de l'un de ses ouvrages. Pourquoi les réveiller, pour ensuite entendre une presse descendre le malheureux styliste en disant qu'il est loin de lui arriver à la cheville ? (Ghesquière est une exception, un petit génie avec une vraie vision... ce n'est pas moi qui le dit, c'est son équipe de stylistes insomniaques). Et pourquoi pas, pendant qu'on y est ne pas réveiller le Poiret — mon maître comme je me plais à le claironner partout ?? Ridicule. Sa mémoire est son histoire ne doit pas être entachée de quelques ambitions monétaires. Lui n'est pas mort clochard pour voir sa griffe avalée par je ne sais quel portefeuille LVMH ou PPR.

Reste tout de même un point positif à ces "renaissances": les grandes maisons sont de plus en plus disposées à entretenir leurs archives (j'entends mettre du budget, ce qui n'est pas une mince affaire, les archives que l'on a toujours relégué en "trucs à poussière"). Aujourd'hui Chanel, St-Laurent, Dior, Balenciaga, c-à-d slmt les grandes maisons, ont des archives dignes de ce nom. Il reste encore bcp de progrès à faire (Ricci, Lanvin, Balmain, et même pr les récents, Marc jacobs, Galliano on en parle pas c un désastre il détruit tout année sur année) mais avec la valorisation du patrimoine (démarche ceci dit intéressée puisque oeuvrant pour l'image de marque dc le marketing), les ignards commencent à prendre conscience de la richesse d'une telle histoire. Nous avons svt tort d'oublier que la France est le berceau de la Haute-couture, combien de pays se damneraient pour avoir cette chance ?

Aussi, je reste pessimiste, et j'attends comme vous la fin des grands groupes pour le retour à la création, ta da !!!
(désolée pour ce commentaire fleuve, je me suis emportée, comme tjrs qd on touche à un sujet si passionnant !)
A bientôt.
Poirette

Chez Marie Sue qui nous présentait le stock Maje, où elle est donc passée après notre déjeuner,  Material Girl a dit, le 16 janvier : Et aussi, en fouillant et en y allant régulièrement au 103 rue de Belleville, tu trouves des pièces Maje, et autres....

Chez MH qui nous contait en dessin comment c'est trop bien, pour un anniversaire amoureux,  la galette du CE, Domino a dit, le 16 janvier : sont pas très corporate les collègues !
ils pourraient au moins faire bonne figure.

Chez Violette qui s'était mis en tête que ça allait causer romantisme, sur son blog (et à ce stade, moi, juste j'ajoute : bordel !) Alexiane a dit le 21 janvier, et c'était d'ailleurs le 90e commentaire : Tu remarques que je ne me lance pas sur le thème du romantisme …

Aïe

Ouille

Chez Alexiane, qui nous expliquait comment c'est le dej' dans un resto japonais cheap avec la star (dont le nom commence évidemment par un V.), Violette a dit le 22 janvier : J'ose même pas dire que les 3/4 des trucs sont inventés, va, je laisse ton lectorat penser ce qu'il veut !

De ma vie, j'ai jamais déjeuné à 12h15 bordel ! Je te rappelle que c'est pas moi qui viens de Toulouse !

Je n'ai pas de tickets resto depuis 3 ans !

On dit pas vendeuse, on dit serveuse.

Sinon, dans l'ensemble, c'est à peu près vrai.
Ha ça fait plaisir de passer pour une connasse, j'adore !

(so long, non, on se prévient pas, ça a été ma suprise du matin et j'ai limite joui)
  
Chez Domino qui nous décryptait du mag pour constater qu'en fait ELLE est de plus en plus mince - et j'ajoute, aussi mince que le fond d'un interview de Laetitia Casta - et qu'elle n'a retenu de Vogue que deux pubs, le tout avec un de ces titres dont je suis jalouse, Elle vogue la galère, Marie Sue a dit le 22 janvier : la pub YSL est canon, merci ma domi, car ça fait belle lurette que le JR ne m'a point ramené de magazines...
ah la Casta & son teint juvamine, moi je la trouve insignifiante, en itw : AU SECOURS....
c'est pas encore cette semaine que je vais aller pécho un ELLE....

Sur ce déchaînez vous sur les commentaires, ici ou ailleurs, et à une prochaine fois.

vendredi, 25 janvier 2008

Au royaume du Danemark

Il y aurait quelque chose de pourri au royaume du Danemark ?

Shakespeare ne pensait certes pas à la mode. J'ai déjà évoqué mon addiction à la marque Rützou. Laquelle m'est désormais peu accessible, le multimarque la diffusant près de chez moi étant cette saison passé à autre chose.

aa5934c3e7f57ec514faebca228bfd9e.jpg

A Paris, je me souvenais trouver les créations de la grande Suzanne aux Galeries Haussmann. Un moment, au Labo des Créateurs. Ensuite ailleurs, au premier, puis au deuxième étage, ou le contraire.

Cette fois, je suis allée au premier, et personne n'en avait entendu parler. Au deuxième non plus. A l'accueil du rez-de-chaussée, l'hôtesse ne connaissait pas davantage. Mais sa liste de marques était paraît-il formelle. Plus de Rützou aux Galeries.

9425bbea755441083043615f9d6c92d8.jpg

On y trouve en revanche un vrai corner Noa-Noa. Qui affichait même les 15 % supplémentaires. Et Noa Noa, c'est danois. Autant dire que la collection, ou du moins ce qu'il en restait, m'a parlé. Sans remord je me suis vautrée dans les portants.

19fd2c3abd06d201d609663470ff0795.jpg

J'ai d'abord eu un coup de coeur pour un manteau à carreaux à la ceinture fleurie. A vivre dans une contrée au climat hostile, je n'hésite jamais à acheter des manteaux.

f52d75630b2b0f9b5b79ac373c617611.jpg

Je sais trop que les occasions de les porter ne vont jamais manquer. Certains sont sobres. D'autres moins, à l'exemple de celui-ci.

d18113809d4e53bc554ba87132f9c63f.jpg

J'ai embarqué aussi le pull jacquard à l'esprit rétro.

51696ccf396a6d67310675af0c928587.jpg

Que je me vois même parfois glisser sous le manteau.

974e628c585b41a7817089d441316acc.jpg

Embarquée aussi la petite veste d'un autre style rétro, qui restera si à son aise une fois le printemps venu.

9ec41c6fcb8d05b89685b59f4d066ccf.jpg

Et qui se marie à merveille avec mes "vieilleries" danoises.

d16d7f699abeb9695a2625c497dd36d7.jpg

A l'intérieur, une étiquette Wallis, en référence à la fameuse Wallis Simpson, à qui le dessin ressemble passablement.

365be7903c741d967167a6e7aa4309b6.jpg

Et puis je n'ai pas résisté non plus à la petite blouse.

e1220f93ed34de71f3e244b618aaef72.jpg

Dont la taille est smockée.

c34b7e26cb0fded1b2972cfdd762ed9f.jpg

D'où dépasse éventuellement un petit bout du (t-shirt) Clash.

J'ai fini par rendre compte qu'il y avait là pas mal de tons de bleus. Influencée par les tendances je serais, donc. Et sous le charme de la mode danoise. Je rêve d'un voyage à Copenhague.

mercredi, 23 janvier 2008

Comment Hartford m'a vengée d'Isabel Marant

Mes soldes à Paris ont commencé par une immense lassitude. Finalement je ne voulais rien.

8bfa5bd75d2cbe07a8b910d959fe4708.jpgLe troisième jour, je me suis retrouvée sans l'avoir vraiment cherché devant la boutique d'Isabel Marant, rue de Charonne. Il était 19 h 30. Pas l'ombre d'une cliente. Y patientaient pas moins de quatre vendeuses se réjouissant manifestement de terminer d'ici peu leur journée.

Il m'en aurait fallu davantage pour me dissuader d'effectuer des repérages, d'aviser une robe-tunique à mon goût et de l'embarquer en cabine. Pendant que ses collègues barricadaient la porte afin de s'assurer qu'aucune autre chieuse de dernière minute n'en franchirait le seuil, la demoiselle est allée me chercher la ceinture que je lui réclamais. En fait de ceinture, une sorte de sangle de toile beige comme celles que devaient utiliser les collégiens des années 30 pour attacher leurs bouquins. Pas grave. Ceinturé, c'était bien.

9d6d3ee9484c1d2c534047808ad2e01f.jpg

Toute la série que j'avais passée en revue était à 40 %. Seule de son espèce, ma tunique affichait un beau 50 bien rouge. A la caisse, le total n'était pas le bon. Celle que je qualifierais de caissière m'a asséné avec une moue déplaisante qu'il lui était impossible de me faire une telle réduction. J'ai argué que le droit du consommateur affirme le contraire. Elle est demeurée intraitable, cependant. J'ai donc réglé sans plus discuter et suis repartie avec, à l'endroit de certaine vendeuse de chez Isa Marant, des sentiments que je qualifierais de peu charitables.

fb15e35ed4e33ca256e0ea15aa9be4ff.jpg

Je ne regrette cependant pas mon achat. La tunique Marant se porte à merveille en compagnie de mon sac Barbara Bui.

a50413e98463a0808555d0c2f996c7a0.jpg

Elle apprécie aussi la compagnie de ma besace Robert.

2acb96d038d41be4e8da16150da68eca.jpg

 Quand bien même la ceinture Stella Forest serait de la partie.

a1d05e51b65c4e0f0bb388e4e16e633e.jpg

Mais n'entend pas bouder si jamais c'est le doctor bag qui est de sortie.

d143b4465ee6bafa2ab783d224a1b2ce.jpgLe lendemain soir, accompagnant une amie et ayant pour ce qui me concerne largement rempli mon panier au cours d'une journée passée à naviguer de grand magasin en grand magasin, j'ai avisé négligemment chez Hartford une petite blouse en soie à l'imprimé rétro. A 29 €. Une vile erreur d'étiquetage, ses comparses affichant 135 €, desquels il convenait certes de déduire 40 %. Ce que m'a confirmé la vendeuse, s'empressant de détacher l'étiquette, suspendue par une simple épingle de sûreté. J'ai protesté. Refait en vain le coup du droit de la consommatrice.

9667269bdf98320faee35257a513903e.jpg

En désespoir de cause, je lui ai fait remarquer dans un sourire enjôleur qu'au fond, cela ne changerait rien, pour elle. Elle a raccroché l'étiquette et jeté dans un souffle qu'elle ne m'avait jamais vue.

J'ai pris la blouse et à la caisse centrale je me suis enfuie.

mardi, 22 janvier 2008

Je n'y vois que du bleu

J'y reviendrai dès demain, mes soldes de l'hiver, c'est un peu de noir... et beaucoup de bleu. Ce qui me surprend : du bleu, à part les jeans, j'en porte peu. Mais à la lecture du billet de Garance, La mode est bleue comme une orange, j'ai compris que j'étais juste influencée par la tendance.

e88396a6a8320dd6b10215b10f003ff0.jpgA feuilleter le ELLE de la semaine, je l'ai compris encore mieux. De la couv', je n'ai retenu que le soutien-gorge porté par Laetitia Casta.

Un modèle de Cadolle, tout s'explique. Cela m'a rappelé le billet que j'avais consacré à la lingerie rétro, et le modèle Unité de la Redoute, beaucoup plus accessible mais bien dans le même style.

9366a96b354832b01e0c6ea9c54869c8.jpg

A part ça, Laetitia la joue à fond star de cinéma esprit vintage. Je n'ai pas lu ce qu'elle a à raconter, sa piteuse prestation cinématographique chez Leconte m'ayant vaccinée.

b3c7abbfc1fe0c9d3d6778ea8196394e.jpg

Restent les photos.

cbb5936051a32eba93263a6bbf395e2d.jpg

L'icône fashion, c'est Irina Lazareanu. ELLE nous ressort des photos déjà publiées. Et le fameux perf' de chez Iro, dont il m'a semblé comprendre cependant qu'il est sérieusement en voie d'être introuvable. Ah, il y a aussi le vernis bleu Givenchy. Bref.

28d1a059cb2a990a1c137730744e9c3c.jpg

A part ça ? Il y a le best of des podiums. Que ELLE va probablement nous ressasser dans les semaines à venir, jusqu'à plus-soif. Je suis pour le flower power.

6d5c49f36d90e76e75c1c6174e5ab8b0.jpg

Je suis pour la tendance Comme un garçon à base de noir, surtout s'il s'agit de pantalon à retroussette style Marant. Pour le genre méduse façon Dior, déjà moins.

f79fe84083f5522a388378fd21a14ec1.jpg

fa627bce9f8c372cc06ba9b702fdc4d0.jpgJe suis pour le courant d'art 

et le mélange des genres

même si la pompe Prada

c'est juste... pour l'art.

   

538b437c196c5bef1c9110f18150322e.jpg

Je suis pour le style lingerie, sa fluidité, ses tons poudrés.

20ba166ef66195c06c59c088abb19a4e.jpg

Je suis pour le hippie love (qui rejoint le flower power) surtout assorti de cuir et de foulard dans les cheveux comme chez Gaultier.

569c1dfce4eb6ab8dde237c22477399d.jpg

Je suis pour l'ethno chic, avec une robe qui me rappelle aussi les Années folles.

3dd66adc2a78e3153e12900fe2a71fc6.jpg

Et, qui l'eut cru, je suis donc pour la blue note.

Joli programme printanier ?

fa61deade0534dc07f3249329aab7545.jpg

Sinon, je suis pas cool et je passerai pas au court. No way.

34da713fcc6b582099cb59095b2ff420.jpg

Et puis, il y a aussi un tour beauté de la cosméto de nuit. Pas que ça me passionne. Mais il y a le titre Avec qui tu couches ? Sont si drôles, à ELLE. Non ?

lundi, 21 janvier 2008

Elle est trop forte... et c'est ma fille !

Un petit tour de Netvibes dans la soirée et je vois que Cat, de Rock & Trendy affiche sur son blog And the winner is... Le résultat de son concours ! Cat parle de galère pour faire son choix, je veux bien la croire, et je vois finalement apparaître une photo que je connais.

4a4fc95ced5c3cfb18adee3c91bf3db5.jpg

Elle a gagné ! Bam-Lisa a gagné le sautoir de l'été créé par Cat. Laquelle annonce que je suis la gagnante, mais en fait non. On s'y est mises à trois.

J'ai laissé un commentaire, chez Cat, en novembre, je crois bien, pour dire que ses sautoirs guitares conviendraient à une demoiselle que je connais, à qui je me verrais bien en offrir un.

MH, de C'est pas ma faute à moi m'a lue et a retenu. En décembre, elle m'envoie le premier mail qu'elle m'aie jamais envoyé pour me proposer de m'en prendre un aux ventes presse, de sautoir guitare, à moi qui suis tenue à l'écart de tout ça dans ma ville que j'aime pas. Sitôt dit, sitôt fait.

Bam-Lisa reçoit donc son sautoir pour Noël. Je l'avertis de l'existence du concours et avant que j'aie eu le temps de la prendre en photo, elle a déjà fait un magnifique autoportrait, que je fais parvenir à Cat avec la légende suivante :

Grâce à la solidarité blogosphérique (merci MH !), Bam-Lisa joue la double guitare

La jolie histoire de blogo et l'ambiance rock de la photo ont donc emporté le morceau. Bam-Lisa aura un nouveau sautoir signé Cat d'ici peu.

Merci Cat. Merci MH. Et vive nous.

Avant/Après le 10 février 1975

7d7dd32c7cfd1c3f496df293239190d8.jpg

Moi qui "lis" ELLE depuis toujours, j'ai été marquée à la fin des 70's par les avant/après. Une lectrice lambda se voyait proposer une leçon de coiffure et de maquillage. Jusqu'à il y a peu, ELLE poursuivait l'expérience, dans son spécial beauté d'automne notamment, en ajoutant un coup de vent sur le dressing des "cobayes". Et puis plus rien. Faut dire que des émissions de télé, et pas forcément les plus prestigieuses, se sont emparées depuis du concept.

dfd78019f87ea6aeadc99cbc732012a4.jpg

En ce 10 février, ELLE inaugurait cette nouvelle rubrique avec Charlotte, 21 ans, et en faisait sa une. Pourtant, il faut atteindre la page 91 pour retrouver la page Une autre vous-même, avec cette fois Béatrice, chef de publicité, 26 ans, mariée.

f09a365349f9a2551d6020540208bf4a.jpg

Pour cette dernière, même ELLE, comme l'intéressée, n'est pas tout à fait convaincu par la transformation. Le maquillage, trop appuyé, la vieillit, la coiffure est à décoiffer. Il faudra chercher un moyen terme, dit ELLE.

ad12f56a48c3a1925718901efc3a8668.jpg

Le magazine propose à ses lectrices de suivre une semaine de collections, qu'on n'appelle pas encore Fashion week. Dior, c'est par exemple le grand chic parisien avec des imprimés pointillistes et des robes en soie. La semaine des collections, en 1975, on est encore très loin des Sartorialisé(e)s d'aujoujourd'hui.

40eea215ffc46ad203c566679d9cda2f.jpg

Côté mode, une série bleu marine et blanc qui commence sans couleur avec entre autres des chaussures bicolores de Camille Unglik pour Lario qui ressembleraient presque à nos richelieux.

62e072834cde67d763c73578a247d7bd.jpg

Double page suivante, un polo en crèpe de Chine de Karl Lagerfeld pour Chloé.

77ffee1c80e57cdcbaad8cf270e74db4.jpg

Les vêtements de grande forme proposent du training, pour être dans l'air du temps, qui veut qu'on se lève tôt le matin, pas pour travailler plus mais pour faire du footing ou du vélo.

00429ff69e30a643b69485a7d300726d.jpg

Ou même du foot dans la forêt.

a9e74ef7f916d7f3b35079af8513dea0.jpg

Plein de déco, dans ce numéro. On cache sa télé et sa table toute moche sous une drôle de cagoule en plastique blanc. Une idée de John Stefanidis pour sa maison à Londres. Et on n'oublie pas de laisser le dos à l'air libre.

5c0bffb366739b5f7246d8201d91fab3.jpg

On passe ses meubles de style à la peinture argent. Comme quoi l'insupportable Damidotte n'a rien inventé.

0baf4bbae453e0e7f4028f014223ff78.jpg

On peinturlure les murs en famille et entre amis, comme chez les Jones (écrivain et actrice) qui laissent des peintures à portée de main pour leurs visiteurs.

20e8090e71f9aef02da8bbdbe8cae0c2.jpg

On brode sa nappe au point de noeud. Un Bon Magique, tout comme les verres.

37f42d7491f7a4e9f705daf05c0dcd66.jpg

Autre Bon Magique, un blouson mixte en jean et un foulard western, 130 F et 12 F pour un ELLE à 4 F (soit 74,75 € et 9,20 € pour un ELLE à 2,30 €).

8b1c3b403e63bfd5c80be8480d2cae7a.jpg

L'exotisme est à la mode et le Printemps expose l'Extrême-Orient du 8 février au 5 mars. On pourra même acheter les éléménts qui ont servi à la déco des vitrines du grand magasin, il suffira de se rendre à Clichy.

ee3f0703ad05fdd7f09a0340c3ffd12c.jpg

Et comme à ELLE on est organisé, on présente déjà, en dos de couverture, de quoi sera faite la semaine suivante. En l'occurrence, on sera garçonne ou lionne, on se mettra au tricot et on visitera un immeuble du XVIIIe siècle près du Panthéon.

Vivement lundi prochain !