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mercredi, 15 septembre 2010

Pot de crème ou bouteille à l'encre ?

Crème_2.jpg

Isabelle Giordano a consacré ce mardi 14 septembre son émission Service public, sur France Inter, à une étude qui vient de sortir dans 60 Millions de consommateurs, sur les cosmétiques anti-âge. Etaient invitées à y participer Marie-Jeanne Husset, de 60 Millions de consommateurs, Laurence Wittner (journaliste beauté indépendante), Patricia Pineau, Directrice de recherche chez L'Oréal.

Seuls dix produits ont été passés au banc d'essai (des dermatologues ont mesuré l'effet de ces cosmétiques sur un panel d'utilisatrices) si j'ai bien compris, Marie-Jeanne Husset se montrant assez jalouse des résultats de son étude, afin qu'on n'oublie pas d'acheter le magazine.

Dix produits, c'est très peu, l'offre en la matière étant pléthorique. Reste que la crème la mieux classée est Dior Capture (85 €), la seconde, un produit de Carrefour-Champion (5 €). Dans le cas de cette dernière, il ne s'agit pas d'une fabrication en propre, mais d'un produit sous-traité. A qui ? Pas à L'Oréal. Les notes de dix produits étudiées par 60 Millions s'échelonnent de 15/20 à 8,5/20

Autant dire qu'il est, pour le consommateur, des plus compliqués de s'y retrourver...


Le consommateur, oui, parce que les hommes utilisent de plus en plus de cosmétiques, c'est avéré. De 4 % en 1990, ils seront passés à 50 % en 2015, selon les prévisions d'une étude réalisée chez L'Oréal.

Que retenir de cette émission pour tâcher d'y voir plus clair et mieux choisir ses produits ?

- Qu'il vaut mieux parler d'anti-âge que antirides. Un ou deux actifs peuvent faire la différence, mais les bases des crèmes sont au même prix. Avec  cependant une prime à l'innovation tempère -t-on chez L'Oréal. 10 ans d'études derrière certains lancements. Le prix est ensuite abaissé une fois la formule éprouvée.

- Que le prix du produit n'est pas corrélé à l'efficacité ni au prix des ingrédients. On paie le prestige, le luxe, le circuit de distribution, la rémunération des égéries... et les chercheurs. Ils sont au nombre de  3000, chez L'Oréal !

- Qu'on ne doit pas attendre de miracle. La pub et le marketing sont là pour vendre mais derrière leurs revendications, on trouve de vraies études cliniques. Il faut garder esprit critique et distance. On ne diminue pas les rides avec une crème en trois jours, mais on peut améliorer la qualité de sa peau en 21 jours avec de bons produits (21 jours, c'est le temps d'un cycle de renouvellement).

- Que les premiers ennemis de la peau sont le tabac, le soleil et une vie de patachon. Des études menées par L'Oréal sur 40 ans ont montré que la différence entre celle qui utilise des cosmétiques et celle qui n'en utilise pas peut être estimée à 12 ans de gagnés (à quel âge, les 12 ans, ce n'est pas précisé. Paraître 60 ans à 72 ans ? Paraître 23 ans à 35 ? On n'en sait rien. Mais enfin, il y a une différence. Sur des jumelles au patrimoine génétique identique, un écart de 8 ans a été constaté).

- Que le sujet des paraben n'a pas fini de faire couler de l'encre. Ils ne sont pas interdits. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne sont pas nocifs. Ils sont soupçonnés d'être un perturbateur endocrinien, dangereux sur enfants et femmes enceintes, moins toxiques sur les adultes. Mais le sans paraben n'est pas sans risque, et les conservateurs sont indispensables. La cosmétique bio ne comprend plus de paraben mais n'est pas forcément meilleure pour la peau, elle peut contenir  de l'alcool ou des huiles essentielles allergisantes. A noter que les deux crèmes au top de l'étude de 60 Millions contiennent des paraben. On insiste sur le fait que les cosmétiques ne concernent et n'agissent que sur les couches superficielles de l'épiderme mais on a retouvé des paraben dans le lait maternel. Cherchez l'erreur.

- Qu'il faut apprendre à lire les compositions, ce qui est plus facile à dire qu'à faire. Les conservateurs sont indispensables et certains tout aussi suspects que les paraben, sont moins médiatisés. C'est le cas du phénoxyethanol (nom de code EGphE). La solution d'avenir passera par de nouveaux conservateurs ou l'abandon du traditionnel pot pour la généralisation de packagings préservant mieux le produit.

Cette émission n'a pas fait le tour du sujet mais a le mérite d'être cependant instructive. Pour l'écouter ou la réécouter, c'est par ici. Pour ce qui me concerne, j'essaie de faire au mieux la part des choses, de m'intéresser de plus en plus au contenu de mes pots de crème, d'être régulière dans l'application des produits, de garder à l'esprit que la belle humeur est un excellent cosmétique, que je n'ai de toutes façons plus 20 ans et de remercier a posteriori des allergies solaires qui, si elles me faisaient copieusement râler durant ma prime jeunesse, m'ont évité quelques bêtises quand à une sur-exposition que je regretterais sans doute amèrement aujourd'hui.

Pour en apprendre encore davantage, un petit tour sur l'Observatoire des cosmétiques, qui propose aussi son application iPhone.

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Commentaires

la crème j'aime la sentir et mettre mon doigt dedans... ca donne envie !

Écrit par : Virginie B | mercredi, 15 septembre 2010

@Virginie : alors justement, moi aussi ! Mais c'est maaaaaaal. C'est à cause de ça qu'on dot mettre plein de conservateurs dedans !

Écrit par : frieda l'écuyère | mercredi, 15 septembre 2010

je n'ai plus 20 ans non plus,et ça fait un sacré fichu moment :(
et c est de plus en plus difficile de faire les tri dans les innovations !
hygiène de vie obligatoire ça c est certain mais pour le reste on se fait souvent balader par les fabricants!

Écrit par : cleopat | mercredi, 15 septembre 2010

Excellent article.
Je n'ai jamais utilisé d'antirides ou anti-ages (placebo dit la chimiste. Au mieux, effet hypertenseur superficiel dont les effets (?) " visibles " ne doivent exéder une heure).
Non,on ne met pas les doigts dans la créme : il faut utiliser la petite spatule qui devrait faire partie du packaging. :) mais c'est si onctueux

Écrit par : Stéphanie | mercredi, 15 septembre 2010

Merci pour cet article (qui ajoute encore des paramètres de réflexion à mon débat intérieur sur les cosmétiques ;-)).

Qu'en est-il de la crème Immortelles de L'occitane???? ;-)

Sinon boiiiiiiire beaucoup (de l'eau... et éviter l'alcool) c'est aussi un passeport jeunesse pour la peau. Ce qu'on ne voit pas aussi dans les études, ce sont les habitudes de vie des personnes qui utilisent des cosmétiques vs. celles qui n'en utilisent pas. On peut imaginer que les 1res sont plus coquêtes (donc feront plus attention à leur alimentation, feront du sport, etc.) et qu'elles ont aussi peut-être davantage de moyens financiers (et donc, y a pas photo, ça aide à paraître plus jeune car meilleure alimentation, meilleure qualité de vie, souvent moins de tabac, stress etc.).

Écrit par : Marie b | mercredi, 15 septembre 2010

@ Marie b : je me vois obliger de reagir sur les propos tenus (2eme partie) , des a priori. Les femmes qui n'utilisent pas d'antiage, donc de cosmetiques (generalisons, genelarisons) ne sont pas coquette et grosse, forcement ! Je m'esclaffe.

Écrit par : Stephanie | mercredi, 15 septembre 2010

@Cleopat : c'est ce qui me frappe, comment faire le tri entre les histoires de bio mais avec seulement un faible pourcentage de bio dedans, les différents labels bio, les huiles essentielles, les paraben, les silicones, alouette ? J'ai déjà évoqué ce sujet sur ce blog, pour essayer d'y voir plus clair, justement.
@Stéphanie : non mais la spatule attends, tu la nettoies à chaque fois, puis tu la ranges où après ? Parce que si tu la laisse dans le pot, elle glisse et il y en a partout. Donc, ben moi, je m'en sers pas, de la spatule. Je préfère mettre les doigts dans l'onctueux :)
@Marie b : la crème Immortelle, je vais y revenir bientôt, avec une interview, j'espère.
L'hygiène de vie a son mot à dire, la génétique aussi, donc aucune étude ne pourra jamais vraiment faire la part des choses...
@Stéphanie : je ne crois pas que Marie ait dit que les femmes qui n'utilisent pas d'anti-âge ne sont pas coquettes. D'ailleurs, il y a une marge, c'est dit dans l'émission, entre ne pas utiliser de cosmétiques du tout et utiliser une crème simplement hydratante et pas anti-âge. Ce que je comprends de ce que dit Marie, c'est que se soucier de ce avec quoi on se tartine est légitime mais peut-être un peu parfois un problème de riche ? Autrement dit, si on prend soin de soi pour choisir sa crème, c'est peut-être qu'on prend un peu plus soin de soi déjà par ailleurs, donc ça fausse le truc. Pour résumer, si tu n'utilises pas d'anti-âge, est-ce à dire pour autant que tu n'utilises pas de cosmétiques du tout ? :) Par ailleurs, que les moyens financiers aient à voir me paraît évident. A 20 ans, non. A 50, si.

Écrit par : frieda l'écuyère | mercredi, 15 septembre 2010

Merci pour cet article !
j'ai vu un site (http://www.laveritesurlescosmetiques.com/inci_fr.php) qui dit grosso modo si chaque ingrédient est bien ou pas bien, or il y avait souvent de très mauvais ingrédients dans les quelques produits que j'ai testés...
Au fait, ils l'ont tirée au sort la jumelle qui allait faire 8 ans de plus ? Sympa ;)

Écrit par : Miloula | mercredi, 15 septembre 2010

Ce matin 6H30, petit déjeuner en compagnie de France Inter : chronique Atmosphère d'Isabelle Monrozier et qui fait froid dans le dos :


La puberté précoce
On parle beaucoup en ce moment de l’augmentation des signes de puberté précoce chez la petite fille. Un colloque organisé hier à l’Assemblée Nationale relance le débat sur le rôle, en la matière, des perturbateurs endocriniens.

Quand on parle de signes de puberté précoce chez la petite fille, on montre du doigt l’obésité, une alimentation trop riche, l’hypothèse la plus récurente aux Etats-Unis et les perturbateurs endocriniens, ces produits chimiques qui interfèrent avec les hormones naturelles de notre corps. Leur activité est capable de mimer celle des oestrogènes.

Ces PE, on les trouve dans des conservateurs comme le paraben utilisé en cosmétique, dans le phthalate, le plastique des plats congélés en contient souvent, dans le bisphénol A, celui qui tapisse les boites de conserve. Il n’a été interdit que dans les têtines des biberons. Il y en a aussi dans les tickets de caisse.

Voilà quelques exemples et l’on sait qu’ils peuvent agir à très faible dose, y compris au niveau du système nerveux central pour modifier, au niveau du cerveau donc, les mécanismes de déclenchement de la puberté chez la petite fille.

Résultats, explique Charles Sultan, professeur d’endocrinologie pédiatrique au CHU de Montpellier : "de 10 ans, le développement de la glande mammaire est passé à 9 ans, voire 8 ans et 4 mois. Et pire il nous arrive voir des petites de 5 ans avec des seins qui poussent".

Et pour ces petites filles pubères plus tôt, quelles sont les conséquences ?

Il ne faut pas négliger les troubles du comportement : la recherche d’une vie sexuelle précoce assortie d’une volonté de prise de risques, un risque plus important d’agression sexuelle. La recherche de partenaires beaucoup âgés, une tendance à la violence voire à la délinquance. Ce déséquilibre entre la maturité physique homonale et psychologique n’est pas facile de vivre.

Sur un plan médical, Charles Sultan affirme que les pédiatres endocrinologues ont établi des règles pour savoir où commence la pathologie.

A 8 ans, en une après midi, une échographie pelvienne, quelques dosages hormonaux et un examen clinique, permettent de dissocier une entrée en puberté d’une véritable puberté précoce pour laquelle il existe des traitements.

De toute façon, une surveillance s’impose. D’autant que ces petites filles seront prédisposées au cancer du sein, à l’âge de 40 ans.

Alors quid des petits garçons ? Ces perturbateurs endocriniens s’opposent à l’action des androgènes. A la limite, on pourrait s’attendre à un retard de la puberté chez eux. En revanche, ils provoquent des malformations génitales : une petite verge qui grandira peu ou la non migration des testicules dans les bourses.

Le plus grave étant que si les testicules sont atteints dans le ventre de la mère, cela aura des conséquences à l’âge adulte. Le petit garçon devenu grand aura plus de problémes pour avoir des enfants et un risque de cancer du testicule plus jeune. Les médecins qui ont participé au colloque d’hier affirment qu’ils ont suffisament de preuves en leur possession pour que les pouvoirs publics modifient les principes qui autorisent la mise sur le marché de ces Perturbateurs endocriniens.

Cette entrée en puberté précoce qui interroge aujourd’hui les pédiatres, interrogera demain les psychologues et les psychiatres et après demain les sociologues.

Écrit par : Agnès | mercredi, 15 septembre 2010

@ Stephanie... euh je crois que Frieda a bien résumé ce que je voulais dire. Et puis "faire attention à son alimentation" ça ne rime pas nécessairement avec "être grosse ou pas". C'est un raccourci que je n'ai pas fait mais que tu sembles faire.

Par contre oui : boire beaucoup d'eau (et pas du coca light par exemple) ça a un effet sur la peau. Et quoiqu'on en dise, certaines habitudes sont marquées sociologiquement - je préfère me corriger et dire cela comme cela parce que le point de vue du capital financier n'est qu'un aspect des choses - (sans pour autant être déterminant).

Enfin, s'inquiéter de la santé de sa peau, c'est tout de même "un soucis de luxe"... qui passe après bien des soucis plus concrets. Donc, ce que j'imaginais, c'est que les femmes (grosso modo hein!) qui utilisent des cosmétiques on plus de temps (argent, énergie) pour se renseigner, les utiliser (parce que ça peut prendre un sacré temps le matin et le soir), etc. que celles qui n'ont pas ce "luxe"... et que donc elles sont peut-être aussi favorisées pour d'autres choses qui aussi ont une influence sur la santé de la peau.

Mais bref, ma réflexion est peut-être complètement idiote et peut-être as tu raison de t'exclaffer.

Écrit par : Marie b | mercredi, 15 septembre 2010

@ Marie b : non pas idiote. Ce qui m'a géné c'est " le plus conquêtes ", un a priori véhiculé par l'opinion et qui me hérisse le poil. Du coup, j'ai totalement occulté ton argumentation sur le côté finançier. Merci de me l'avoir rappelée.
Je suis entiére et peu diplomate. Aprés oui, je m'exclaffe toujours sur le choix des cosméto comme tous les chimistes.

Écrit par : Stéphanie | mercredi, 15 septembre 2010

Très instructif. Je n'y connais rien en chimie mais je me pose la question : les parabens seuls seraient responsables de tant de problèmes ? C'est peut-être les effets cumulés de pas mal de choses (pollution, pesticides, etc.)non ? Malheureusement, on peut difficilement y echapper.
Sinon, perso j'ai commencé le contour des yeux à 25 ans et l'anti-ride à 30 (je fumais)et pour l'instant je ne regrette pas (bon, je fais pas 12 ans de moins non plus, hein !). En même temps mes parents ne font pas leur âge, donc j'espère que la génétique fera son boulot!! Ah et moi aussi, à part quelques incident involontaires de jeunesse, pas de soleil sans indice 50 et sous parasol, ça joue forcément.

PS et HS : le quintuple com de l'autre jour, pas de problème de code, je crois que c'est chez moi que ça a déconné.

Écrit par : cereza | mercredi, 15 septembre 2010

Les gènes et le mode de vie sont effectivement des éléments décisifs... la crème dans le pot, c'est un peu la cerise :) Ce qui me tue, ce sont les prix... j'ai un tarif plancher, lequel je ne dépasserai pas pour une crème, quelle qu'elle soit et quoiqu'elle promette ! (Il en est de même pour les sacs, les shoes etc...)
Je tente de faire attention aux ingrédients, mais feignasse comme je suis, je me contente d'acheter une marque qui n'a pas l'air trop mauvaise (mais là, je peux être à côté de la plaque !! va falloir que j'aille voir le lien de Miloula !
Quant aux "perturbateurs endocriniens" j'ai effectivement entendu parler de l'étude il y a quelques semaines... Flippant !
Ca me rappelait qu'à l'époque où j'étais bébé, ma mère craignait de me donner de l'eau minéral contenue dans les bouteilles plastiques, puisqu'une étude à l'époque avait ému pas mal de consommateurs sur les risques cancérigènes de ces bouteilles... Cela dit, je ne bois toujours pas l'eau du robinet !!

Écrit par : marigaz | mercredi, 15 septembre 2010

Méga bravo pour cet article.

Mes 23 ans et moi, on va s'y mettre.

Écrit par : Camille | mercredi, 15 septembre 2010

Merci Frieda pour cet article et tes commentaires sur l'émission.
Je prends soin de ce que j'achète mais j'ai pas les $$$ nécessaires pour les hauts-de-gamme. Je lis et relis les étiquettes et m'y perds par moment...
Je sais aussi que la prévention est le mot d'ordre comme pour la santé du corps en général. On peut essayer de réparer des années de négligence mais ça prendra plus que des pots de crèmes! Je suis loin d'être une coquette dans le sens "dictionnaire" du terme mais je ne pourrais vivre maintenant sans une crème hydratante quotidienne conçue pour les... plus âgées. Les rides sont là, tant pis, on me dit que j'ai le "visage très mobile"...
Un point important sur l'alimentation saine, en plus de beaucoup d'eau et de végétaux: éviter le sucre sous toutes ses formes... Dur dur mais ça aide !

Écrit par : Esther | jeudi, 16 septembre 2010

@Miloula : merci pour le lien ! Pour les jumelles, je suppose qu'elles avaient par choix des styles de vie différents. enfin, j'espère pour elles ! :)
@Agnès : oui, ça fait froid dans le dos. On peut supposer aussi que les causes sont induites par plusieurs facteurs, c'est ce qui rend difficile le fait de démêler cet écheveau, du coup, on avance pas bien vite sur le problème, les uns rejetant la responsabilité sur les autres.
@Marie : idiote, sûrement, ta réflexion ! Marquée sociologiquement c'est exactement ça !
@Stéphanie : peu diplomate ? :)
@Cereza : le soleil, moi je constate aussi que ça joue un rôle énorme. Mais tout dépend de son type de peau. Sur les peaux claires, c'est vraiment flagrant. Les effets cumulés des saloperies environnantes, c'est à peu près évident. Mais c'est trop souvent une excuse pour ne rien faire, du coup.
@Mariga(z) : moi je bois l'eau du robinet que je filtre. Pas sûr que ça suffise mais bon... Je ne vis pas en Bretagne :)
@Camille : c'est maintenant que tu prépares ta peau demain, la chose est sûre.
@Esther : je ne me vois pas supprimer totalement le sucre, je suis trop gournande et je préfère devenir ridée qu'aigrie !) Mais, sérieux, je suis persuadée que le mode de vie joue un rôle important. Les crèmes sont un apppoint. Et change rien à ton visage, sutout ! :)

Écrit par : frieda l'écuyère | jeudi, 16 septembre 2010

Pour finir?
Je ne lis pas spécialement la presse dite féminine, donc la pub concernant les crèmes anti-rides ne m'atteint pas, bizarrement et depuis des années j'ai toujours fait davantage confiance (à tort?) aux produits "pharmaceutiques". Une acné tardive (la trentaine) m'obligeait à des consultations dermato régulières : je ne manquais pas de questionner le toubib sur les produits miracles..j'ai ainsi utilisé durant des années des produits pas follement glamour mais qui n'étaient pas hors de prix...
et je continue aujourd'hui.
Essayez!....à l'occasion d'un contrôle de vos grains de beauté!

Écrit par : Agnès | jeudi, 16 septembre 2010

Pour apporter mon grain ...de beauté: je suis sexagénaire et j'ai gardé une belle peau, peu de rides (mais qq kgs en trop)
J'ai réalisé vers 35 ans que le soleil n'était pas mon meilleur ami: donc protection solaire et chapeau depuis ...25 ans
Par contre, jamais mis un anti-ride (qq essais avec le serum d'Estée Lauder qui ne se sont pas révélés concluants)
Mais toujours un démaquillage bi-quotidien, créme de jour (pharmacie et maintenant bio) et la nuit une huile (rose musquée)
je ne bois pas et je ne fume plus depuis 20 ans
Ma mére (qui était trés belle) mais qui fumait énormément était trés ridée et ma soeur , plus jeune que moi, gâche sa beauté avec son paquet de cigarettes quotidien
Ma mère faisait le minimum (créme nivéa, pas d'anti-solaire)
Ma soeur prend soin de sa peau (créme de soins, démaquillage, pas de soleil) mais ce tabac...!
Voilà juste une experience familiale
Je ne parle pas de ma fille-30 ans- à qui j'ai inculqué démaquillage et autres soins décrits plus hauts
pr conclure, j'ai toujours cru que les crémes n'avaient pas d'action contre les rides...?

Écrit par : Hannah | jeudi, 16 septembre 2010

Merci pour cet article !
Pour ma part, j'ai mis du temps avant de comprendre pourquoi ma peau ne supportait pas les crèmes du commerce (non bio).
Je me suis informée sur les ingrédients utilisés (très peu de substances naturelles dans l'ensemble...).
Désormais, j'applique des soins faits maison (à base d'ingrédients du monde végétal et bio).
Ma peau me remercie et mon porte-monnaie aussi ! ;o)

Écrit par : Pachenka | jeudi, 16 septembre 2010

Ton article suscite la polémique on dirait !
N'ayant plus 20 ans, ni même 40... Je pense que tout est question de se faire plaisir dans la vie.
Trop d'alcool, trop de sucre, ce n'est bon pour rien...
Au vu de ma famille, je penche pour le poids de la génétique et les massages. Peu importe les qualités des crèmes utilisées, se masser le visage deux fois par jour doit avoir un impact sur la peau, non ?
Et je ne parle pas des aléas de la vie, un coup dur (...), un drame (...) vous fait littéralement "tomber" le visage (et tout...), un bonheur, vous réjouit et tout "remonte", le sourire rend une certaine densité, à la peau comme à la vie !
Pardon Frieda d'introduire un peu de "gravité" dans ce débat. Et heureusement que le "futile" existe !

Écrit par : bea | jeudi, 16 septembre 2010

Merci de ces précisions! Même si je n'ai jamais eu le budget pour une crème de chez Dior, j'ai souvent du mal à m'y retrouver (malgré mon cynisme) ! Je transmets à ma mère qui se laisse (parfois) duper, surtout qu'elle est trop belle et n'en a nullement besoin ! ;)

Écrit par : lilith | jeudi, 16 septembre 2010

@Agnès : je dois avouer que j'aime aussi le glamour, la part de rêve... Ca me motive pour l'utilisation du produit. Mais je pioche dans toutes les gammes, en fait, de la grande distrib' à la parapharmacie en passant par la distribution sélective de parfumerie.
@Hannah : merci pour ce témoignage, je suis ravie d'avoir des lectrices de tous âges, ça me fait TRES plaisir. Il est dit dans l'émission qu'elles agissent sur les ridules et sur la qualité de la peau en général. D'où on parle de plus en plus "anti-âge" et pas "antirides". Je suis adepte du démaquillage soigneux depuis l'adolescence, et je pense aussi que ça joue un rôle.
@Pachenka : je regarde de plus en plus les compositions, et je pense que c'est une tendance de mieux en mieux partagée. Mais je n'aurais pas la patience de faire des soins maison !
@Bea : mais le sujet a sa part de gravité, sans vouloir faire de mauvais jeu de mot ! :) Je crois aussi que la manière de prendre la vie joue un rôle, d'où la "bonne humeur cosmétique" à condition d'avoir la chance d'être un peu épargnée par la vie tout de même. C'est pourquoi faire attention à tout me paraît un extrême pas forcément porteur de bien-être. Donc, pas de soleil pour moi par nécessité mais une clope de temps en temps (elles restent rare) et pas question d'oublier le chocolat !
@Lilith : merci pour la transmission !

Écrit par : frieda l'écuyère | samedi, 18 septembre 2010

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