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mardi, 30 septembre 2008
Le cas du perf' Iro

On le sait (ou peut-être même on ne le sait pas), je suis quadra.
Ben merde.
Je mourrai pas jeune.
Je mourrai peut-être pas très vieille, qui peut savoir, mais une chose est sûre, je mourrai pas jeune.
Or donc, j'ai rien vu venir et j'ai plus de 40 ans. Je peux même dire, maintenant, que j'ai nettement plus de 40 ans. Qu'à force, faudrait peut-être d'ailleurs que je m'y habitue dès aujourd'hui, avant d'en avoir un jour 50.
Plus vieille que Juliette Binoche. Plus jeune que Lio (ah, ah, mais comme ça va googleliser sec, je le sens !)
Mais c'est comme si ça concernait quelqu'un d'autre. Pourtant, je vois bien que je vois moins bien et d'ailleurs, j'y remédie. Et c'est justement parce que j'y ai remédié à coup de Wayfarer à verres progressifs anti-presbytie que l'idée m'est venue d'exploiter ici même le concept.
Quadra ? Mais trendy !
Trendy ? Mais quadra !
J'en ai causé à une blogueuse trentenaire d'excellent conseil, histoire de savoir ce que ça lui disait, mon concept. Ca lui disait que j'avais qu'à en faire une rubrique.
Je fais, donc. Aujourd'hui mêrme, je la lance. Trendyméquadra/quadramétrendy elle s'appellera. Et je vais tâcher de m'y tenir. Parce qu'il y a ici un certain nombre de rubriques qui jouent trop souvent les belles au bois dormant.

L'injonction de rester jeune est partout. Extraits de la couv' de ELLE cette semaine.
L'avenir ? Ici ou là, je croise une trop refaite si pathétique. Je voudrais pas être elle. Ici ou là, je croise une adorable mamie à cheveux mauves (ou pas adorable du tout, selon le cas) et je voudrais pas être elle non plus.
Alors ? Alors, je ne sais pas. Je navigue à vue. Régulièrement, les mags fashion nous abreuvent de conseils le plus souvent ineptes censés nous permettre de bien vivre avec notre âge. Du genre pas de mini à paillettes passé 17 ans et demi et une collection de jolis (?!) cachemires gris souris passé 38 ans 3/4. Trop, trop fun.

Agyness Deyn en tregging pailleté Jean-Paul Gaultier (c) ELLE
Cela étant, je n'achèterai pas de tregging. Avec ou sans paillettes. Mais en aurais-je acheté un à 30 ans ? Peut-être. J'avais bien un slim en vynil, à cet âge. C'est bien là le coeur du problème. J'ai porté du ciré crispé dans les seventies et j'avais un legging en dentelle de Jean-Paul Gaultier dans les 80's. J'ai déjà presque tout porté, finalement, à part la crinoline.
Le perf', tiens, au hasard. J'y suis venue alors que j'attendais ma Bam-Lisa, je le trouvais idéal pour protéger ma précieuse cargaison. Un Schott, très vite devenu un peu grand (et pour cause !) rigide comme une carapace.

En cette rentrée, j'ai craqué pour le it-truc de l'année dernière. En trois lettres. Le perf' Iro, celui qui est si joli en bleu cette année mais qui pour moi sera noir, une sorte de goût des valeurs sûres que je crois même pas liée à mon âge.

Il taille tout petit, l'animal. Pas question de glisser une grosse laine dessous, juste une petite. Dans ma contrée de froidures, il sera donc condamné à être recouvert d'un manteau passé le 15 octobre.

Mais finalement, il correspond bien à ce que je cherchais, un petit perf' tout souple, tout ajusté, tout féminin avec sa tête de manche froncée.

A porter comme un top. Eventuellenent avec juste un bouton fermé, comme me l'a montré la vendeuse de la boutique, pour garder l'esprit de la ligne.

Je n'avais pas craqué l'année dernière, pas sûre de vouloir investir dans pareille pièce. J'avais bien un peu lorgné sur celui de Zara, un it-truc aussi, mais sur le moment, je n'avais pas été convaincue. Pour le devenir finalement six mois plus tard. Je l'ai donc depuis vainement traqué sur e-Bay, le Zara. Mais je n'ai pas eu autant de chance qu'avec son cousin crème.

Cela s'est donc réglé en trois lettres lors de mon séjour parisien.

Et en trois chiffres, aussi. Aïe.
Détails : perf' Iro, écharpe tye & die et pull lurex Avant Première
anciennes collections,
jean Levis, pull "Rock Me" Monoprix Homme hiver 07-08
jupe Hartford hiver 07-08, leggings Promod, boots New Look.
13:32 Publié dans Trendyméquadra/quadramétrendy | Lien permanent | Commentaires (55) | Tags : mode, perfecto, cuir, iro, zara, quadra |
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lundi, 29 septembre 2008
Liz Taylor le 29 septembre 1961

Liz Taylor fait la couv de ce ELLE du 29 septembre 1961.

Les penderies de Mme Fischer (Eddie Fischer, mari de l'actrice, se produit alors dans le cadre de son tour de chant à Las Vegas) débordent d'hermine, de vison noir, de chinchilla, de robes signées Christian Dior, Chanel ou Galanos.
L'article, signé Jack Hamilton, retrace, sous forme de dialogue, la mise en place - laborieuse - de la séance photo et de l'interview.

Elisabeth n'aime pas son diminutif de Liz (employé cependant en couv' de ELLE), qui lui rappelle l'époque où son frère l'appelait Lizzie-la-vache. Elle évoque sa maladie, des alternatives de coma et de lucidité. Elle se dit affamée d'air, de soleil, de matérialité, de spiritualité, à un point que je n'avais jamais connu auiparavant.
Devant l'hôtel, une Rolls Royce décapotable est garée. Elisabeth Taylor l'a offerte à Eddie pour Noël 1960. Depuis je la lui ai "donnée" deux autres fois, pour fêter ma guérison et puis pour fêter son nouveau tour de chant.

Picasso fête ses 80 ans et l'Espagne le célèbre en lui offrant un musée, à Barcelone. Il sera inauguré le 25 octobre, jour de l'anniversaire du peintre, qui a refusé de se rendre à l'inauguration (il ne veut pas retourner en Espagne sous le régime franquiste) mais a fait don au musée de sa série des "Ménines". Il a secrètement épousé Jacqueline six mois plus tôt.

L'horoscope des tricots présente des modèles spéacialement destinés aux jeunes femmes nées entre 1939 et 1947.

Marianne a mis 16 heures pour tricoter son tailleur. Il est vrai que c'était au crochet et avec une très grosse laine.

Côté déco, ELLE s'enflamme pour les papiers peints trompe l'oeil.

Fausses bibliothèques et fausses faïences Wedgwood dans le séjour.

Fausses canisses dans la salle à manger et faux marbre dans la salle de bains.

Les brodeuses du dimanche auront de quoi s'occuper avec quelques fleurs d'été à semer pendant tout l'hiver sur les serviettes de table et de toilette.

Deux femmes, deux charmes. L'une est féminine, l'autre sportive.

Manteau chanellisant pour la première, manteau indémodable en drap de cocher pour la seconde.

Le soir venu, ce sera deux pièces de crèpe gris clair contre robe droite marron gansée d'or à l'encolure.

Une bonne jupe, c'est comme la prmeière pierre de votre garde-robe. Elle peut être à plis, en tweed beige moucheté d'orange.

Elle peut être cloche, preque jupe droite et facile à réussir.

Elle peut être à panneaux, en flanelle gris clair.

On porte sa jupe avec des jambes écossaises et les cheveux derrière l'oreille.

On habille aussi son bébé, avec un nid d'ange à réaliser dans un plaid à carreaux.

Le Bon Magique se compose d'un deux pièces de jersey et trois pièces de cuir. Le jersey est un granité (nouvelle maille, en pure laine).
Le petit tailleur e cuir est en agneau pays chrome (c'est un terme de peausserie, synonyme de qualité et souplesse). La veste est droite, la jupe est légèrement clochée à taille très basse, le pantalon est lui aussi taille basse, il a deux poches "blue jeans" à l'avant et une ceinture. Le pantalon de cuir est vendu 220 F, pour un ELLE à 0,70 F (soit 722,85 € pour un ELLE à 2,30 €).
Vivement lundi prochain !
14:04 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mode, magazines, elle, vintage |
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