Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

C'est par où, les 80's ? Certes, Jalouse en est déjà à nous annoncer le retour des 90's, le grunge, etc. N'empêche, les 80's sont bien là. Du côté des épaules, notamment. C'est ce qui m'a frappée dans le ELLE de la semaine. Je n'y ai pas vu grand-chose, si ce n'est des épaules, des épaules pagodes, dés épaules rembourrées, des épaules qui s'imposent, ainsi que le résume le petit montage ci-dessus.

Et devant la veste de smoking Michel Klein pour la Redoute (en bas à droite), j'interloque. Aurait-on posé une taille 44 sur une fille qui fait du 36 ?

Dans le catalogue ou sur le site la carrure me semble un peu plus...raisonnable et la veste paraît d'ailleurs bien plus courte.

Bref. La question du jour, c'est ai-je envie de me sentir épaulée ?

Oui - Non - Ne sait pas.

Et sinon, la veste d'officier ? En version bleach ?!

Oui - Non - Ne sait pas.

Et malgré cet hiver qui n'en finit pas, avec ses avis de tempête, ne commencerais-je pas malgré tout à penser à mon dressing de printemps ?

OUIIIIIIIIII ! - Non - Ne sait pas.

Catherine Deneuve fait la couv' de ce numéro de ELLE du 9 février 1962. En 2009, on se demande quelle peut bien être son "actu" pour justifier cette couv'. Eh bien, même si la page sommaire précise que ce nouveau visage du cinéma peut être vu dans Les Parisiennes, il s'agit surtout d'illustrer le jeu des soeurs célèbres. Catherine fera-t-elle la carrière de sa soeur déjà célèbre ? s'interroge ELLE.

Elles sont six et ont donc chacune une soeur célèbre, saurez-vous les retrouver ?

La solution est présentée sur une double page.

On retrouve Catherine Deneuve avec Françoise Dorléac, qui disparaîtra cinq ans plus tard dans un accident de voiture.

Tout ce qu'une femme doit savoir pour être une vraie femme, c'est Mademoiselle Chanel qui le sait.

La rédac' mode passe en revue les collections et note que jamais il n'y a eu tant de tumulte, de discussions, de contradictions, de passions.

Mais les couturiers se rejoignent tous sur les couleurs : le blanc, le blanc, le blanc. Et les couleurs vives : orange, abricot, rose fuschia, vert clair.

Quelques-uns insistent cependant sur le noir, très noir et dramatique.

Avec 17 petites robes pour attaquer le printemps, ce 9 février, ELLE sort définitivement de l'hiver.

Elles ont du punch et de la classe, et s'achètent aussi en Bon Magique (à droite). Cette robe vedette est proposée aux lectrices pour 72 F (pour un ELLE à 0,70 F soit 236,67 € pour un ELLE à 2,30 €).

La robe en lainage à petites manches pudiques est signée Simone Robin et celle de crêpe de laine Marine de Lempereur.

On choisit sa robe en fonction de sa couleur de cheveux.

Et si on est pour les robes discrètes, secrètes, dangereuses, on mise sur un modèle de chez Chloé.

Le bleu est doux et tendre. Parfait pour le printemps qui arrive.

Cécile a 9 ans, elle habite dans 9 mètres carrés et a bien de la chance d'avoir ainsi sa propre chambre, nous dit ELLE.

La déco est signée Janine Raynaud.

C'est la révolution chez les tartes. On trouve désormais de la pâte achetée toute prête !

Les gilets jouent les point d'exclamation !

Le petit gilet à carreaux est à faire soi-même d'après les explications de ELLE.

Idem pour le gilet noir très basculé en avant.

La petite cape est toute simple à faire... rondement. Pas de couture, pas d'ourlet, pas de difficultés. Trois heures suffiront.

Vivement lundi prochain !

Je ne suis pas parisienne, ça me gêne, ça me gêne
Je ne suis pas dans le vent, c'est navrant, c'est navrant

Ouais, je sais, je sais, j'ai de ces références seventies un peu pourraves que les moins de 35 ans ne peuvent même pas connaître.

N'empêche, vous aurez une petite pensée pour moi, quand vous franchirez samedi prochain les portes du Regine's Club pour une soirée où vous aurez été invités grâce à moi ?

Hein ?

Ah !

Et samedi prochain, on sera le combien ? Gagné, on sera le jour de la fuckin' Saint-Val', le 14 février, cette date dégoulinante de guimauve, de coeu-coeurs neuneus et de bisous (bisou est un mot à jamais banni de mon vocabulaire, un mot qui sent le bavou, je lui préfère de loin la bise, la bonne vieille bise qui claque, homonyme de celle qui souffle cet hiver plus que son compte sur ma ville que j'aime pas).

C'est dire comme le concept de No Valentine's Day Party m'a parlé. J'ai par conséquent cinq fois deux entrées à vous faire gagner, parce que, oui, peut aimer s'amuser à deux tout en détestant la Saint-Valentin.

Depuis le 15 décembre, Colette (chez qui elle est sold-out), Heimstone et les Prairies de Paris sont dépositaires de la très select compil  Broken Heart in Paris sortie en édition limitée, à 400 exemplaires, par le label Kuskus.

Sur cette compil qu'il m'a été donné d'écouter et qui sera en vente lors de la soirée du 14, mon titre préféré est sans conteste le Hot lips du duo suédois de Gothenburg, Pacific, dont le dossier de presse dit que ses refrains donnent envie de sauter sur la piste pour danser en roulant des pelles à des inconnus... Et puis j'ai retenu aussi I've Never Seen A Girl, par You. Rien d'étonnant, finalement, lorsque je lis que You a été formé par le graphiste musicien Romuald Boivin il y a un an et que sur ce projet musical atypique il invite ses amis, parmi lesquels José Reis Fontao, chanteur du groupe Stuck in the Sound, que j'ai vu en concert aux Eurocks en 2007...

Lors de la soirée du 14 février au Régine, se produiront :

DJ SET:
Will (Mystery Jets)
Pierre & Victor (Housse de Racket)
Lou ( New Sins)
Misty Rabbit (Kuskus)

SPECIAL GUESTS:
Audrey (Flammarion)
Amandine (Ed Banger)
Marie (Colette)
Rodolphe (Rodolphe Menudier)
Pierre (Inrocks)
Céline (Tsugi)
Marion (Muteen)
Laetitia (Les Prairies de Paris)
Violaine (Tsugi)
So Me (Ed Banger)
Jean Charles & Mareva (JCDC)
Caroline (Bonus Tracks)
Charlotte (Surface to Air)

Evidemment, dans le casting, j'ai tout de suite repéré les modeux, Rodolphe (Ménudier) qui viendra certainement bien chaussé, Marie de chez Colette, Laetitia des Prairies de Paris et Charlotte de Surface to Air chez qui j'irais volontiers massacrer mon compte en banque si je n'étais - en dépit de trompeuses apparences - une grande fille très raisonnable et Mareva et JC (Mareva Galanter et son fiancé Jean-Charles de Castelbajac, bien sûr).

Je serais à Paris, je n'aurais pas loupé ça ! Vous y serez et n'avez pas envie de louper ça non plus ? Dans ce cas, les cinq premier(e)s lecteurs(trices) de Paname m'envoyant leur nom de la vraie vie par mail à frieda.lecuyere@yahoo.fr se verront inscrits sur le listing de cette No Valentine's Day Party.

Le bon week et à vos claviers !

J'ai craqué sur son imrimé rétro, sur ses petits boutons mauves, sur cette touche de bleu canard, couleur coup de coeur de l'hiver.

J'ai craqué ? Oui, mais virtuellement, ça se passait une fois de plus chez Emeraldooo, à visiter du bout de la souris son Red Vintage Circus.

Et puis elle est arrivée dans ma boîte à lettres, je l'ai essayée et j'ai su qu'en l'état, ça n'allait juste pas être possible.

Je l'ai copieusement ceinturée, voilà qui passait déjà mieux.

Mais j'avais tant à faire blouser qu'on ne voyait même plus la ceinture et c'était quand même toujours juste pas possible.

Pourtant, j'aimais tant son dos joliment travaillé et l'ampleur savante de ses manches qu'il fallait bien que je trouve un moyen de la porter.

J'ai donc tranché dans le vif, laissé l'ourlet à cru et c'est ainsi que j'ai fini par l'envoyer chez Punky, début janvier, pour un a gla-gla-look qui demeure impitoyablement encore et toujours de saison...

Détails : ceinture bleu canard Naf-Naf, mary-jane Ash, babies à talons La Redoute Création (reparties depuis dans leur pays car par trop inconfortables), ceinture fauve Naf-Naf-portée-à-toutes-les-sauces-quand-vous-en-avez-marre-de-la-voir-juste-vous-me-le-dites, gilet en tricot home-made, peau lainée Mac Douglas, bottes Felmini.