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samedi, 31 janvier 2009

De ma main...

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J'aime pas les tags, on commence à le savoir. Sauf que celui-là a trouvé grâce à mes yeux, une exception. C'est Marygribouille qui me l'a refilé.

Pour ce qui me concerne, je serais bien curieuse de voir les pattes de mouche et autres arabesques de Benetie (oui, je sais, d'une seule main, ça va pas être facile), Zabou, Mariga(z) et Isabelle. Les filles, si le coeur vous en dit...

vendredi, 30 janvier 2009

Fauve qui peut (oui, hein, je sais, lisez et vous verrez !)

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C'est un fait : depuis un an, j'accumule les pièces de couleur fauve.

Et ce n'est pas fini.

Enfin, je voudrais bien, que ce ne soit pas fini...

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Début janvier, passant chez André, je les ai repérées : les boots d'Oriane. Mais pas noires avec le talon bois. Fauve, avec le talon recouvert de cuir fauve. Je ne les ai pas achetées, j'en étais encore à vouloir acheter en soldes. Et soldées elles n'étaient pas.

Quinze jours plus tard, j'étais pourtant déjà de retour chez André (un autre, dois-je préciser que de magasin André il n'y a pas dans ma ville que j'aime pas ?). Les boots y étaient disponibles en daim noir et en cuir lisse noir. Et en fauve ? Ah non, m'a précisé la vendeuse, on les a renvoyées, en fauve elles ne se vendaient pas...

Pourtant, je peux l'assurer, elle me les auraient vendues, à moi, j'étais mûre pour ça.

Qu'à cela ne tienne, des boots après tout j'en ai déjà plein, j'ai donc décidé de plutôt me donner une chance de dénicher enfin les sandales idéales que je recherche depuis maintenant près de 18 mois.

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Des sandales fauve, évidemment. Cela semblait bien parti lorsque Mariga(z) eut la brillante idée de m'envoyer faire un tour sur le site d'APC.

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Mais un doute est cependant apparu quant à la nuance exacte de ce naturel sur le site annoncé

La traque du fauve s'annonce décidément plus compliquée que je ne le pensais.

EDIT : il semblerait que les dieux du net-shopping ne soient pas avec moi. Après la robe Heimstone arrivée avec trois bonnes semaines de retard (et suite à une réclamation énergique de ma part auprès des services concernés), ma commande chez American vintage ne semblait pas non plus en voie de me parvenir jusqu'à ce que je me rappelle au bon souvenir de la marque marseillaise. Lorsque je suis allée cet après-midi, avis de passage du facteur en main, réceptionner le colis, le postier a mis un bon quart d'heure avant de le retrouver. Autant dire que pour commander chez APC, je risque de ne pas me précipiter...

mercredi, 28 janvier 2009

Top du style ?

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Je n'avais pas l'intention d'y faire allusion, non, non et non. Déjà Glamour nous avait fait le coup il y a peu, j'allais pas remettre ça ! Et puis l'aimable commentaire laissé par Fressine sur mon billet précédent. Et puis l'idée que quand on a une rubrique Trendyméquadra on l'assume, on est cohérente et donc, on ouvre son ELLE de la semaine quand il dit que 40 ans c'est le top du style.

40 ans le top du style ? C'est pas forcément vrai, pas forcément sincère non plus de la part de la rédaction de ELLE mais au moins c'est gentil.

J'ai donc ouvert mon ELLE, m'attendant à une avalanche de ce classique chic parfois joli sur les autres mais qui m'ennuie à mourir et de "don't, don't, don't" selon les anglicismes en vigueur à la rédaction. A l'arrivée, pour une fois ce n'est pas Inès qui la ramène, il a été fait appel à des stylistes pour délivrer la bonne parole, et qui plus est, des stylistes qui ont l'âge du rôle. On aurait pu demander à Isabel Marant, aussi, mais ce sont Tara Jarmon et Vanessa Bruno qui s'y collent.

J'ai bien comme un sarcasme en embuscade quand je lis que Tara Jarmon aurait déclaré que "40 ans, c'est le nouveau 30 ans !". Ca ressemble beaucoup à de la formule de chez ELLE, ça, gris-nouveau-noir et compagnie... Tara nous fait le coup de la chemise blanche d'homme sur la jupe droite et conseille d'être intraitable sur les chaussures. En somme, du bon gros bon sens en rien réservé aux 40 ans... "Il faut adapter l'air du temps à sa personnalité et à son âge. L'idée est de bien se connaître" telle est la philosophie de Vanessa Bruno. On a des chances de mieux se connaître à 40 ans qu'à 20, mais pour le reste, là encore, c'est valable à tous les âges.

Pas la révolution, donc, mais on a quand même lâché du lest à la rédaction. 40 ans, ça devient - presque - fun. La minijupe ? OK, avec des collants -opaques et une pièce ultra-sobre en haut (à n'impporte quel âge, là encore, c'est préférable). Le t-shirt à message ? Hou là, on passe tout près du non péremptoire. Et puis si tiens, finalement mais avec un jean au-delà du bien coupé, des talons et d'une veste d'homme. Paraît même qu'on peut porter des Ugg (et là, moi je dis que non mais c'est que mon avis), et aussi une doudoune brillante.

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Mais surtout, surtout on peut décaler le western et chic-iser le glam-rock.

????!!!

Quoi ? Je le crois pas ! On a même le droit de porter des 'tiags ?

Trop contente je suis, moi qui n'ai attendu d'aucune Tara ni d'aucune Vaness' ni de personne un quelconque feu vert pour décréter que je porterais des 'tiags si ça me dit, et une mini en cuir et un gilet de fourrure. Mais non, euh, pas tout ensemble.

Non mais youpi, quoi. A ce compte-là, l'année prochaine, on sera quadra et autorisée à reporter des collants fluo. Comme en 1983.

mardi, 27 janvier 2009

Le cas de la robe Isabel Marant à 26 €

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Je l'avais vue sans la voir, celle-ci. Une robe de soie de plus, à 130 €, même signée Marant, dans le redoutable catalogue de l'hiver 2007-2008 ? Ouais-bof. Soldée en fin de saison ? Toujours ouais-bof. Et pareil lorsqu'elle a atterri cet automne dans les fameuses Aubaines. A moins 80 % en toute fin de parcours, soit 26 €, j'ai revu mon jugement. Avec le choix de la couleur en prime.

Noire ? Beige ?

Allez, beige genre taupe.

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Elle est arrivée roulée en boule dans son sac plastique, ne payant vraiment pas de mine. Et ce ruban rescapé de l'arbre de Noël en guise de ceinture ?! Non mais, des fois ?

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Tout tortillé, sur Lou Doillon, le ruban. Mais même. A ce stade de froissage, il m'a bien fallu - ce qui m'arrive si rarement - dégainer le fer à repasser.

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Le temps que je me retourne, que je la repasse et que je prépare ce billet, vlan, selon les déplorables habitudes de la Redoute, la voilà remontée à 39 €, la robe Marant...

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Même pas sûre de la garder, j'étais, malgré ses 26 euros... Avec mon obsession actuelle du fauve (sur laquelle je reviendrai) c'est la première association qui m'est venue à l'esprit. Sauf que, décidément, ouais-bof.

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Et puis j'ai pensé à celui qui sauve n'importe quelle pièce de la gnan-gnantise, de la dadamerie, du convenu, celui que je vais ressortir tout bientôt avec le réchauffement du climat : le perf'. Finalement, j'ai dépensé 26 euros de plus...

 

Robe Isabel Marant Etoile, gilet en soie et cachemire Zara, étole en renard vintage, pendentif vintage, ceinture Naf-Naf

cuissardes fauve Felmini, vernis mauve smocky Parlez-vous Opi.

Perf' Iro, t-shirt à l'effigie des Clash H&M ancienne collection, bague vintage, ceinture San Marina, bottes plissées en daim André.

lundi, 26 janvier 2009

En manteau de vinyl le 27 janvier 1966

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Vinyl nouvelle manière sur la couv' de ce numéro de ELLE du 27 janvier 1966. Ce manteau de pluie drôlement gai à larges rayures et col style pardessus est une création de Michèle Rosier vendue chez Vog.

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Brigitte Bardot est à Méribel, avec son grand ami le chien Oscar.

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La vie à la montagne, c'est pour les couche-tôt.

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Et puis les journées sont animées, à dévaler les pentes...

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Ne vous mariez pas, clame ELLE. Enfin, ne vous mariez pas si... La nouvelle loi sur les régimes matrimoniaux va changer la donne. Jusqu'au 1er février 1966, pour les couples mariés sous le régime de la communauté, la totalités des biens était confiée à l'administration du mari qui en était maître et seigneur. Il pouvait par exemple dilapider les économies du ménage aux courses. Pour compenser sa mise sous tutelle (!!!) la femme disposait de quelques moyens de protection, comme bénéficier d'une hypothèque légale sur les biens de la communauté ou gérer à sa guise les économies générées sur son propre salaire...

Dépassée par les moeurs depuis cinquante ans, cette loi se trouvera remplacée, à partir du 1er février 1966, par la loi du 13 juillet 1965, votée par 15 députés. Les 15 députés (sur 482) qui daignèrent, ce jour-là, se déranger "pour les femmes". Cette loi controversée était combattue par les associations fémnines progressistes précise ELLE. Elle fut votée en dépit de la vaillante défense qu'assuma presque seule, devant l'Assemblée, Mme Jacqueline Thome-Patenôtre. Cette loi autorise l'épouse à ouvrir seule un compte en banque, à exercer une profession sans l'autorisation de son mari, à ne pas être responsable des dépenses inconsidérées engagées par son mari, et lui donne la libre disposition de ses biens propres.

Mais le nouveau régime n'a pas que des avantages : le mari administre seul la communauté, la femme ne dispose plus seule de la libre disposition de ses biens réservés et il lui est supprimé le droit de renoncer à la communauté en cas de divorce.

Le bon régime aurait été celui de la Suède, le régime de la participation aux acquêts, précise Me Kraemer-Bach, avocat à la Cpour et féministe fervente, avec un sourire au coin de la bouche. A cette époque où la rédaction de ELLE était bien plus féministe que celle d'aujourd'hui, l'article signé Fanny Deschamps dit de cette nouvelle loi qu'elle a encore un fort relent de sauce coloniale à la façon du grand chef Napoléon enseigné par Rabelais et Compagnie. Et les femmes ne s'informent pas assez, déplore l'avocate : la plupart ignore que la loi va changer. Pour se faire entendre, les Américaines se groupent et agissent en groupe. Les Françaises pleurent, l'une après l'autre, dans le cabinet de leur avocat.

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Le vinyl est le matériau préféré de Michèle Rosier : un vernis imperméable, souple et extensible, monté sur du jersey de coton. Elle en fait des manteaux de pluie. Celui de gauche, rayé de jaune, a un bonnet "à macarons", celui de droite, mince et tendre, un casque à hublot transparent.

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Christiane Bailly travaille pour sa part un vinyl mat et "grenu" comme de la peau, c'est le Galucha (de Griffine).

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Un vinyl métallisé et fuselé comme une voiture de course pour une veste-étui un pantalon droit à pli poqué et un casque assorti (Michèle Rosier).

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A taille incrustée de drap vif et bonnet "à basques" en drap ou plus classique, un pardessus de pluie, dans sa version 66, sable, avec une cloche assortie, les deux sont encore signés Michèle Rosier.

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L'Op' Art est un courant qui prend ses raccourcis dans l'abstraction géométrique, mise en mouvement optique par certains phénomènes de trompe-l'oeil. Même les chaussures s'en inspirent. A droite, un modèle de Carvil, à droite un autre de Karl Lagerfeld pour Charles Jourdan

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A gauche, deux autres modèles de Karl Lagerfeld pour Charles Jourdan, à droite escarpins en daim beige de Katja of Sweden pour Carel. Les photos sont signées Just Jaeckin.

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Robe ou tailleur ? Les deux, grâce aux pochettes en prêt-à-coudre proposées par ELLE.

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Le Bon Magique propose de faire peau neuve pour le printemps, avec deux modèles en croûte de velours. Veste longue à coutures surpiquées et jupe à quatre lés peuvent s'acheter séparément (359 F l'ensemble).

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Le manteau un peu redingote à col tailleur se ferme par un double boutonnage (315 F pour un ELLE à 1,20 F soit pour un ELLE à 2,30 €).

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Etienne Fermigier et Franette Guérin ont mis en commun leur goût du pratique et leur art des couleurs pour aménager leur appartement dans une maison du XVIIIe située à Saint-Germain-des-Prés. Il est créateur de meubles et d'esthétique industrielle, elle dessine des tissus et des tapis. Une hotte de cuivre rouge coiffe leur cheminée en briques blanches.

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La chambres est si petite que le lit tient toute sa largeur. Les placards sont en noyer avec une partie très profonde qui rattrape les inégalités du mur.

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Teck luilé, Formica rouge et blanc mat, aluminium et Dalflex noir pour le sol pour la cuisine réalisée par Negroni. Les plan de travail est en Formica avec évier double bac en inox.

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L'éponge, c'est doux et lavable, idéal pour les enfants. Deux ouvrages crées par Françoise Bailly, très faciles à faire, sont proposés aux lectrices.

Vivement lundi prochain !

vendredi, 23 janvier 2009

Petit Chouq' deviendra grand !

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Cette rubrique pub' vintage est tout spécialement dédiée à ma Béné chérie, qui regagne son sweet home un bébé tout neuf sous le bras. L'apocalypse n'a qu'un temps, tu sais, crois-en mon expérience, ça pousse quand même drôlement vite ces machins-là, bien plus vite qu'on ne croit.

Dans les années 50 et 60, on attend Dolto et les bébés ne sont encore considérés que comme des tubes digestifs. Ils évoluent dans un univers essentiellement féminin avec un papa qui leur fait éventuellement coucou de loin en loin. Dans ELLE, les pubs sont nombreuses mais tournent exclusivement autour du lait, des céréales en flocons et autres farines à bouillie (Blédine, 1951).

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Avec parfois un peu de culotte Petit Bateau en prime (1951). Elle est la plus belle, il est un homme. Tout est sous contrôle.

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En 1954, Blédine se dispute la première place avec Nestlé et Evian joue les arbitres.

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En 1966, on élargit la cible : les bonnes chaussures sont griffées par Tintin.

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En 1974, Petit Bateau fait désormais des vêtements très résistants mais avec les garçons, les filles ne semblent pas tous les jours à la fête.

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Tiens, il a enlevé son sweat !

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Mais au final, elle n'est même pas rancunière et c'est quand même lui qui porte la culotte.

jeudi, 22 janvier 2009

Comme un parfum d'Epice

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J'en avais fait un billet il y a près d'un an, l'étamine de laine compte parmi mes matières préférées. Epice est spécialiste de cette étoffe douce, chaude, légère, qui se prête si bien aux motifs floraux. J'ai deux grandes écharpes de cette marque, achetées en soldes il y a quelques saisons, ces sublimités ayant un prix. Elevé, le prix. Mais elles le valent bien. Ces écharpes me sont si précieuses que je les ai fait figurer sur la bannière de ma page Modepass.

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Flânant chez Monop' en période de soldes, je suis tombée sur ce carré - finalement plutôt printanier - mêlant pois et fleurs en jaune et violet. En 100 % laine, soldé à 50 % soit à 12,45 €.

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Voilà qui tombait on ne peut mieux pour relancer une grosse envie de pastilles et pois. Un furieux air de foulard Epice. Un prix conforme à ceux de Monop'.

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Au détour du rayon d'un autre Monop', je suis tombée sur son jumeau, en brun et rose, cette fois.

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Et désormais à moins 70 %, soit la modeste somme de 7,47 €. A voir, à l'usage, si l'ersatz vieillit aussi bien que l'original.

mercredi, 21 janvier 2009

Coming out de fin de saison

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Pourquoi étais-je si peu motivée par les soldes ?

Et pourquoi ai-je acheté quand même ? Euh, non, ça, c'est un autre débat.

Pourquoi étais-je si peu motivée, donc ?

- Sans doute parce que mon dressing (ou, plus exactement, les armoires en bordel qui en tiennent lieu) est déjà bien garni.
- Sans doute parce que j'ai décidé de réduire mon train de vie vestimentaire pour investir dans des billets d'avion, la lecture assidue de certain blog y étant probablement pour quelque chose.
- Sans doute parce qu'avec les sites de ventes privées, c'est un peu les soldes toute l'année.
- Sans doute parce que l'indigence de l'offre dans ma ville que j'aime pas m'est d'une aide précieuse pour demeurer raisonnable.

Sans doute, aussi et surtout, parce que mes deux achats favoris de la saison sont à peine avouables tant il ne s'agit pas de it-pièces qui font rêver durant au moins la moitié d'une année.

Mes deux achats favoris de la saison, je ne les cherchais pas. Ce sont eux qui, l'air de rien, ont trouvé des arguments pour me forcer la main.

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Mes deux achats favoris de la saison sont une paire de boots même-pas-en-cuir de chez New Look (qui m'ont valu début septembre les compliments d'une vendeuse de quelque boutique hype du Marais que j'ai traîtreusement préféré laisser dans le flou quant à leur provenance) et une robe en coton flammé de chez Zara, de ce coton flammé qui nous a enchantées Punky B et moi. L'ensemble n'excédait pas les 80 euros prix plein pot.

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Mes deux achats favoris de la saison sont de ces pièces faciles et pas chères sans aucune prise de risque, de ces pièces meilleures alliées des jours sans - et surtout sans imagination - de ces pièces que l'on achète et que l'on porte sans réfléchir, sans jamais craindre de les tacher, des les accrocher, de les user, tant elles sont basiques, confortables et peu onéreuses- jusqu'au jour où l'on se rend compte que ces pièces ont d'irremplaçable l'attachement qu'on leur porte et que, dignes représentantes d'une fast-fashion toujours renouvelée, elles sont désormais sold-out.

Mes deux achats favoris de la saison ne craignent respectivement ni les lavages répétés ni la rigueur alternativement boueuse et verglacée d'une météo des plus hivernales.

Mes deux achats favoris de la saison ont tenu des promesses que nul n'aurait pourtant osé leur demander de formuler...

Low-boots en pur cuir de pétrole New Look.
Robe à manches boutonnées en coton Zaramerican Vintage (copyright
Punky).

Gilet kaki Essentiel, legging Zara, bottes Ash, ceinture la Fée Maraboutée, pendentif vintage.

lundi, 19 janvier 2009

Jean Seberg le 24 janvier 1972

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Jean Seberg fait la couv' de ce numéro de ELLE du 24 janvier 1972. La plus parisienne des Américaines arbore une harmonie de rouge majeur, blouse de crêpe à manches volants, débardeur en soie imprimée, coquelicots en broche-bouquet (Louis Féraud). Elle est naturellement coiffée "à la Seberg" par Dany Reynold.

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Jean Seberg fait sa rentrée au cinéma avec le dernier film de Romain Gary "Kill". Un pamphlet sur la drogue où l'actrice s'engage tout entière. Elle se confie pour ELLE à Catherine Laporte. Divorcée de Romain Gary elle explique qu'existe désormais entre eux une sorte d'équilibre et déclare : Nous sommes proches l'un de l'autre comme jamais nous ne l'avons été. (...) Il y a une telle complicité entre nous que ça rend parfois difficiles les rapports avec les autres, mais cette complicité profonde restera jusqu'à la fin de nos jours. Evoquant sa carrière, Jean Seberg se déclare pas tout à fait satisfaite. Il faut sans doute choisir entre une belle carrière et une vie bien remplie. Et j'ai choisi l'aventure de la vie.

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Peter Fonda et Clint Eastwood débutent tous deux dans la mise en scène en signant respectiviement L'homme sans frontière et Un frisson dans la nuit. Deux réussites, applaudit ELLE.

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ELLE publie de larges extraits de L'Herbe bleue, journal authentique d'une Américiane de 15 ans tuée par la drogue, un document trop banal et précisément exemplaire.

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L'exemple vient du Nord, les chalets tout en bois ne sont pas de fragiles cabanes mais de vraies maisons capables de vivre sous les climats les plus rudes.

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Une jolie façon d'habiller douillettement un lit d'hiver : lui offrir une courtepointe matelassée. Mais, prévient ELLE, c'est un ouvrage prestigieux qui réclame patience et doigté. Le modèle à réaliser soi-même proposé par le mgazine est inspiré de dessins japonais traditionnels.

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Les courageuses sont invitées à réaliser une enveloppe de traversin dans les chutes de tissu.

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Il fait gris : mettez les couleurs ! Première à donner l'exemple, Zazie a réchauffé ses cheveux et éclairé son sourire.

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Agnès s'abrite sous un petit coin de béret et accentue ses taches de rousseur... en bleu.

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Louise choisit un blond plus blond que blond et est une junior qui a de la chance : elle peut jouer des vernis.

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La rubrique mode propose de se faire une tête 72. Avec par exemple une toque en fourrure pour un charme qui vient du froid.

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Côté dépannage élégant, on pensera au turban.

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Voilette et paillettes : une séduction un peu sophistiquée réservée au femmes-femmes qui ont envie de faire une entrée remarquée au restaurant ou au théâtre.

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Pour celles qui aiment le style Marlène, pour celles qui ont le visage fin et bien architecturé, on ose la toque en peluche avec manchon assorti.

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On peut préférer la jouer breton sportif avec un suroît de pêcheur interprété en Vénilia crystal éclatant.

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Corinne Bricaire a 27 ans, c'est une jeune femme d'aujourd'hui, gaie et dynamique, retenue par ELLE pour illustrer ses idées mode avec cinq de ses tenues favorites. Elle aime les pastels-fards qui annoncent le printemps, assorties à cet ensemble de tricot en mohair signé Rykiel.

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Sa tenue de travail idéale se compose d'un pull en laine sur un pantalon en flanelle (Jacqueline Jacobson pour dorothée Bis).

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Pour faire son shopping, Corinne choisit un costume en flanelle blanche (Georges Rech). Elle interprète le style Jules en veste marine et pantalon pied de poule (Christian Aujard) et flâne ou reçoit en tunique rapportée du Mexique, en coton orange toute nervurée et brodée de dentelle.

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On prend le large en Bon Magique. Caban et pantalon sont en laine Woolmark 190 F et 120 F pour un ELLE à 2,50 F, soit 174,80 € et 110,40 € pour un ELLE à 2,30 €).

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Le pull matelot en maille fine se boutonne sur l'épaule (65 F).

Vivement lundi prochain !

samedi, 17 janvier 2009

Remplir les caisses ?!

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Ce qu'il y a de bien, avec l'hiver, c'est que je trouve parfois le temps de m'occuper de ce que j'ai collecté à la belle saison. Je n'ai toujours pas teint le linge de grand-mère en attente, mais j'ai au moins rempli les caisses. Au sens propre. Les deux caisses de munitions chinées un jour de juin ont désormais un usage des plus pacifiques. La première contient des disques. La seconde, des livres.

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Celle-ci, bien que plus récente, était en moins bon état et j'ai dû commencer par quelques couches de produit antiparasitaire. Sitôt en place, sitôt remplie. Il m'en faudrait déjà une de plus...

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Le coq en sacs plastiques recyclés et au petit air penché est l'oeuvre de Bam-Lisa.