lundi, 11 janvier 2010
L'envers des choses le 13 janvier 1975
L'envers vaut l'endroit proclame ce numéro de ELLE du 13 janvier 1975. Le manteau montre ses coutures bien dessinées. A l'envers aussi, le bonnet Pluck et la pointe au point mousse de chez Fac Bazaar.
Politique de Dagobert et revers de la médaille, ce numéro s'intéresse donc à l'envers des choses. Comme cette porte à double face qui, côté pile, propose un puzzle de range-tout, comme un tableau pop.
Coussin, montre ou chauffeuse, les objets de la maison ont leur revers.
Envers chaud, endroit froid, une nouvelle interprétation de la pelisse plus légère - et moins chère - parce qu'elle est en coton indien, doublé et réchauffé de Borg rayé.
La doublure, récupérée sous un vieil imper ou achetée toute seule, quand elle a des manches, est assez douillette pour devenir manteau.
On retourne la veste militaire et on découvre une doublure double-face, nylon brillant kaki et bouclette en éponge acrylique écrue.
Votre coiffure vue de dos, vous en souciez-vous assez ? demande ELLE. La nuque est un atout beauté émouvant et sexy à ne pas négliger. Pour des cheveux plantés bas : une coupe mi-longue. Pour un cou large, une coupe en pointe qui allonge.
On tourne la page... et on a deux solutions de face et de profil pour chacune de ces coupes.
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lundi, 04 janvier 2010
On vote le 2 janvier 1956
C'est la façade d'une mairie qui fait la couv' de ce numéro de ELLE du 2 janvier 1956. Un titre interpelle, au bas de l'image : Connaissez-vous votre devoir ? par le président Vincent Auriol. De quel devoir l'ex-président de la République vient-il parler aux lectrices de ELLE ? Les Françaises ont conquis le droit de vote. Elles ont le devoir de voter argumente-t-il sur une double page. Et de rappeler, tout en n'ignorant pas que très souvent les femmes restent à l'écart de la vie publique, qu'elles constituent la majorité du corps électoral.
14 millions d'électrices, dont 9.320.000 Françaises sans profession, dont on notera qu'elles se tiennent les bras croisés et non le balai à la main, lequel est bien sûr l'apanage des 200.000 femmes de ménage...
De manière paternaliste, Roger Priouret dresse aux lectrices le portrait du paysage politique français de 1956. Les choses sont allées se compliquant au fil des ans : Si nos grand-mères avaient eu un bulletin de vote, elles auraient eu un choix simple à faire. De leur temps, la bataille politique était un match entre les blancs et les rouges (que l'on appelait bleus en Vendée), entre la droite et la gauche. (...) Aujourd'hui le choix est plus difficile. On retrouve dans les polémiques les vieux mots de droite et de gauche. Mais les électrices et les électeurs sont en présence d'une multitude de listes dont les étiquettes sont mystérieuses et compliqués, et dont les programmes se ressemblent curieusement.
Les candidats aussi, se ressemblent curieusement. Parce que, pour qui sont-elles fermement invitées à voter, ces électrices ? Pour des hommes. Exclusivement. De François Mitterand à Pierre Poujade en passant par Robert Schuman, le costard cravate est roi.
Mais les femmes aiment les chapeaux. Ceux qui marchent sont en tête les cloches et les "pots de fleurs" enfoncés jusqu'aux sourcils.
Le tailleur de tweed et le rouge à lèvres sont signés Dior.
La mode 56 sera pratique, jolie et accessible.
La Parisienne a fait de la mode sa mode. ELLE l'assure, les modèles sélectionnés dans ses pages sont tous issus des grands magasins et sont les "best-sellers" de l'année.
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lundi, 21 décembre 2009
Idées de dernière minute le 21 décembre 1962
Cinq jours avant Noël, ce numéro de ELLE propose des idées d
Pas le temps ? Pas d'argent ? Pas la peine ? Si, pour le réveillon, il faut faire quelque chose ! Une collerette et des poignets d'autruche blanche (vendue en bande au mètre) transforment un simple cardigan noir.
On entremêle postiches et vrais cheveux et, pour les cheveux courts, on choisit des échevaux de fil d'or.
Le froid est là, on se couvre la tête.
Chapeau ou toque, qu'importe !
Cinq modèles mais un unique schéma, on choisit sa longueur et on se lance !
Cadeau inattendu : des couvertures tricotées à la main, vite montées en quelques soirées.
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lundi, 14 décembre 2009
Bien chez soi le 10 décembre 1964
Sylvie Vartan fait la couv' de ce numéro de ELLE du 10 décembre 1964. Elle revient d'Amérique où elle est allée enregistrer un nouveau disque, mais pour s'habiller, reste fidèle à Paris et à Réal, créateur de ce boléro gansé d'or.
Bertrand de Quatrépingle propose, dans sa rubrique le complément direct de ELLE, le point sur les nouveaux botillons, qui vêtent de chaleur, d'élégance et d'aisance les pas sous la neige et sous la pluie.
La maison est de saison. On y passe de longues soirées en jupes longues. On s'enveloppe de couleurs chaudes comme des feux de joie. On s'invente pour recevoir ses amis des tenues de bienvenue imprévues : pyjamas d'hôtesse, robes de cheminée. La tunique tube à encolure coulissée est signée Cardin.
Les jupes et écharpes jumelles de chez Dorothée s'associent à un chemieiser Cacharel et un pull à col roulé Bon Magique.
La robe de princesse rustique en coton naïf est pourvue d'une doublure de tarlatane qui fait bouffer les manches ballons et le grand volant froncé (Marimekko).
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