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dimanche, 31 août 2008

Petite contribution au Blog Day #2

Comme l'année dernière, j'ai décidé de faire un billet spécial Blog Day. Je trouve  excellente cette idée de présenter chaque 31 août (parce que 3108 serait la "traduction" visuelle du mot BlOg en chiffres !) cinq blogs que j'apprécie mais qui ne sont pourtant pas - erreur à réparer - dans ma blogroll. Je triche un peu, mais à peine, puisque le principe du Blog Day est d'évoquer des blogs d'une thématique différente de la sienne et que ce n'est pas tout à fait le cas du premier cité.

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Lorsque j'ai découvert le blog d'Oriane, j'ai commencé par beaucoup aimer son intitulé, Chic'n Kitsch. Tout un programme.

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Oriane présente ses pièces vintage, chapeaux ou robe psychedelique qui fait - presque - mal aux yeux.

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Je ne suis jamais déçue quand je me balade sur le blog du fuckin' gentleman, James Bort.

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Ebouriffantes dames aux cheveux rouges ou bouille d'enfant, James Bort a l'art de saisir d'amusantes ou touchantes petites tranches de vie.

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J'ai déjà parlé de mon addiction au Danemark, notamment en mode Rützou ou Noa Noa. Mais il y a aussi le blog de Marie, Min Lilla Veranda.

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Je ne comprends pas un mot des textes mais ça ne gâte en rien la balade. Pas mal de trouvailles de brocantes, beaucoup de blancheur, aller y faire un tour, c'est se sentir immédiatement en vacances.

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Il y a peu, Jack NYC, m'a laissé un adorable commentaire, sans savoir encore que j'allais visiter son blog Broadway-Matt-Jack de temps en temps.

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J'y suis venue grâce à Bam-Lisa. Et j'ai encore beaucoup à y découvrir. Les images personnelles de ce passionné d'architecture sont percutantes, mais il présente aussi sur son blog le travail d'autres photographes.

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Voilà déjà près d'un an que je passe sur le blog de Telle.

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Telle raconte son quotidien, qui est aussi celui de ses enfants, d'une plume délicate et pudique. Sa petite fille a par exemple appris dernièrement à dompter une machine à coudre.

Bonne découverte !

Et pour que l'info circule, les liens :

http://technorati.com/tag/blogday2008

et

http://www.blogday.org

vendredi, 29 août 2008

Filles de & Cie

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Mamie Gummer a pris le relais de Charlotte Gainsbourg pour être l'image pub de Gérard Darel. Mamie Gummer ressemble à sa mère, Meryl Streep. Et à part ça ? On n'en sait pas grand-chose, et ce n'est pas faute de la voir partout. Une fille de remplace donc une autre fille de. Doublement de, celle-ci. Et même soeur de.

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A quelques jours d'intervalle, je me suis plongée dans L'Officiel, puis dans Jalouse. Les deux nous gratifient d'une interview quasi dupliquée de Vanessa Traina par Olympia Le Tan.

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On notera la diversité du choix des photos, signées Matthiew Frost. Rien de surprenant, après tout, les deux titres appartiennent aux Editions Jalou. Et les plans marketing n'ont pas dû prévoir que des acharnées dans mon genre pouvaient acheter L'Officiel ET Jalouse, qui ne visent sans doute pas la même tranche d'âge. Ben ouais. Sauf que fuck ma tranche d'âge.

Partant, L'Officiel peut bien faire 500 pages et Jalouse près de 300, une fois enlevées les campagne pubs dupliquées à l'infini et le contenu rédactionnel qu doublonne, l'impression de se faire arnaquer demeure désagréable. Mais bref. Qui est donc Vanessa Traina ? La fille de l'écrivain Danielle Steele. Et à part ça ? On n'en sait trop rien. Elle est évidemment photogénique. Et serait une future styliste qui encombre son couloir de shopping bags Balenciaga. Ah. Et qui est Olympia Le Tan ? La fille de l'illustrateur Pierre Le Tan. Créatrice, lorsqu'elle n'est pas journaliste. La fille de a ceci de particulier qu'elle est souvent multifonction.

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Dans Jalouse toujours, petit tour de promo pour Léa Seydoux, qui joue dans le prochain film de Christophe Honoré*. Elle est la petite-fille de Jérôme Seydoux, co-président de Pathé, lui-même frère de Nicolas Seydoux, président de Gaumont.

Ces dernières semaines, j'ai aussi aperçu je ne sais plus où une photo de la fille de Carine Roitfeld, qui présentait je ne sais plus quoi. Et je ne parle même pas de Sofia Coppola, de Zoe Cassavetes, de Stella McCartney... Le phénomène n'est pas d'aujourd'hui. Mais il devient si répandu que je n'en peux plus. J'en arrive à ne plus ouvrir un magazine, ne plus entamer la lecture d'une interview ou d'un portrait d'une (pour moi) encore inconnue sans me demander immédiatement de qui elle peut bien être la fille, la petite-fille, la nièce ou la soeur. Parfois je m'en amuse. Parfois pas.

A la longue, c'est épuisant. Et c'est saoûlant.

Je ne suis pas sexiste, hein, entendons-nous bien. J'ai le même genre d'agacement vis à vis d'un Louis Garrel, certes en passe d'être davantage (re)connu que Philippe, son cinéaste de paternel.

Etre fils/fille de n'empêche certes pas forcément le talent, ni forcément le travail. Je me demande simplement si d'autres, qui en ont au moins autant, du talent, auront à ce rythme la moindre chance de se faire un jour le moindre nom tant notre monde de people sera encombré de gens occupés à se faire un prénom.

*Au moins cette fois ne vais-je pas m'énerver à visionner un film de Christophe Honoré. Je suis peut-être l'une des rares sur la blogo à avoir détesté les Chansons d'amour, que je m'évertue involontairement à appeler Chansons françaises, pour dire dans quelle estime je les tiens. Et je m'étais pourtant montrée de bonne volonté, Dans Paris m'ayant auparavant déplu tout autant. Cette fois, ça ira comme ça,  La Belle Personne ce sera sans moi. Et si je veux me faire un trip Nouvelle Vague en chansons, j'irai directement voir un Demy, qui ne me décevra pas, lui.

samedi, 16 août 2008

D'un revers de manche

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C'est un bas de manche qui est venu faire brutalement écho à mon billet sur les rapports parfois si difficiles à décrypter existant (ou pas) entre la qualité des vêtements et leur prix.

Lorsque j'ai reçu ma blouse de soie et dentelle Bel Air, acquise bradée sur un site de ventes privées, j'ai apprécié sa dentelle, ses jolis petits boutons tout au long du dos, ai trouvé que le tissu dont elle est faite n'était pas sans rappeler la soie lavée au toucher un peu savonneux si populaire durant les années 90. Et puis c'est tout. Je l'ai rangée, il fait tout de même un peu chaud pour la porter ces jours-ci.

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A la lecture du billet de Daphné, qui a acheté la même blouse, j'ai eu un choc. Quoi, les ourlets n'étaient pas faits ? J'ai couru vérifier. Et non, chez moi non plus, ils n'étaient pas. Ni au bas des manches, ni au bas de la blouse.

En boutique, cette petite chose-là était vendue 130 €. Je peine à croire qu'une version sans ourlet ait été réservée aux ventes privées. 130 € (soit 852,74 F, parfois les bons vieux francs, je trouve que ça cause différemment), ah-oui-quand-même, pour un bas de manche qui s'effiloche (et même les deux)...

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Heureusement que j'ai une machine à coudre. Et un peu de temps devant moi pour remédier à ce qui n'est sans doute pas un oubli mais un pseudo effet de style.

Sur le prix des vêtements, donc, je n'ai pas fini de me perdre en conjectures.

dimanche, 20 juillet 2008

Le carreau Marant soluble dans le porte-jarretelles ?

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Si je n'étais pas abonnée à Vogue depuis des lustres, avec la grosse flemmardise de me désabonner, alors que j'y songe régulièrement, ce n'est pas la couv' du numéro d'août, tombé dans ma boîte en ce samedi juilletiste, qui m'aurait incitée à l'acheter. Le trip Roitfelesque-Fordien genre porno chic d'il y a 10 ans continue d'y faire des ravages, dans ce Vogue. Même quand c'était tendance, ce pseudo porno-chic, ça faisait déjà pour moi figure de clicheton à deux balles de la place Pigalle, histoire de se faire croire qu'on épatait le bourgeois. Alors plus de 10 ans après, comment dire... Mais qui se souvient encore de Tom Ford ?

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Daria Werbowy photographiée par Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin, c'est quand même avant tout un brushing de la mort qui tue.

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Et un sac Lady Dior. Oui, celui qui avait tant de succès en 1995, du temps de feu Lady D.

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C'est d'ailleurs un look Dior des pieds à la tête, avec un tailleur rouge de dame patronnesse mais version trashisée. Et que je te montre mon soutif.

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Et que je te montre ma culotte et le haut de mon bas.

Je suis pourtant sensible au talent de John Galliano. Mais les créations commerciales de Dior revisitées par la direction artistique de Vogue sont dépourvues de toute trace du Galliano que j'aime.

Je suis restée un bon moment à comtempler la couv' de ce Vogue avant de me décider à l'ouvrir. Le Vogue. Me demandant qu'est-ce qui me dérange, au fond, dans cette image. Sa vulgarité ? Oui, mais quelle vulgarité ? Le rouge, le noir, la fourrure, les bas, le côté trop lisse-trop apprêté d'une actrice de porno des 70's : les codes d'un érotisme un peu kitsch sont bien là, les codes de l'image vulgaire selon les principes d'un prétendu bon goût qui commence tout de même à remonter à quelques décennies. Non, ce qui me dérange, ce n'est pas, en soi, cette image propre à choquer les pudibonds d'il y a 40 ans. Ce qui me dérange, c'est l'intention. Derrière un style porté à son apogée il y a une douzaine d'années, synonyme aujourd'hui d'une imagerie mode vue, revue et mlulti-galvaudée je vois le manque d'imagination d'une équipe qui, sous couvert de second degré et de distanciation, peine à se renouveler. Une équipe qui se contente de balancer sur sa couv' du rouge et noir assorti de porte-jarretelles shooté par un grand nom de la photo en se faisant croire que ça suffira pour faire la blague parce que figure en gros et en rouge le titre Vogue Paris. La vulgarité qui me dérange, elle est bel et bien dans l'intention. 

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J'en étais là de ma réflexion quand, tournant les pages en peinant à réprimer un baillement, je suis retombée sur la nouvelle campagne Isabel Marant, que j'avais déjà aperçue dans Jalouse sans toutefois m'y arrêter. Laquelle pub déboule là comme mars en carême, après un déballage de campagnes Gucci-Vuitton-Armani.

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Les codes Marant se l'hiver 08-09 ressemblent furieusement à ceux de l'hiver précédent. La chevelure n'a pas grand chose de discipliné.

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Le carreau épouse la fourrure.

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Le t-shirt loose reste à l'honneur, le pantalon reste inspiré des caleçons de grand-pères, toutes rayures dehors.

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Et puis les bottes, les fameuses bottes Marant. Avec le talon qui va bien et en noir, parce que le noir sera de retour, après une vague de "gris nouveau noir" et autres fariboles. Comme si on pouvait remplacer le noir. Et toujours les pieds en dedans. A ce sujet, la lecture du décryptage par Mario chez Eugénie de la campagne Isabel Marant de la saison passée est hautement recommandée.

Comme un peu last year, tout de même, non ? Pas dépaysée en pays Marant, donc, je suis, et finalement même pas vraiment fâchée de ne pas l'être.

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Pourquoi pas vraiment fâchée ? Parce qu'en fin de déroulé de Vogue viennent les pages people. Et une nouvelle louche d'images de Cannes et du dîner de l'AMFAR, déjà abondamment publiées ailleurs. Avec un trio qui fait peur : Mary J. Blige, Madonna, Sharon Stone. Je ne savais pas jusqu'ici qui était Mary J. Blige et franchement, je ne m'en portais pas plus mal. Mais qui, qui a envie de se retrouver fagotée comme ces trois-là ?

Merci, Vogue. Cet hiver, c'est décidé, je vais me mettre à la chemise à carreaux.