Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Il paraît qu'en ce moment j'affiche une certaine "bonne mine".

Ah ?

Comment dire ?

Si tel est le cas, ce n'est pas à mon hygiène de vie de ces dernières semaines que je la dois...

C'est une campagne qui m'avait interpellée il y a quelques mois (comment ne pas la voir, elle était partout !) mais sans plus. En fait, je crois même avoir été intriguée par le message et agacée de l'être, aussi.

Du coup j'avais zappé.

Jusqu'à ce que je tombe sur le stand Une de chez Monop.

Contourné dans un premier temps.

Au passage suivant, je suis bien évidemment tombée dedans.

Deux fois par semaine, je prends ma voiture, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente (et je peux vous dire que ce n'est pas une image, ici, c'est la gadoue, la gadoue, la gadoue...) et je vais me poser, à la campagne, à l'institut d'esthétique de Rose, pour quarante minutes (l'acte I, avec le pourquoi et le comment de cette cure que LPG m'a proposé de tester est ici).

Au minimum, quarante minutes. Parce que Rose est une femme généreuse, peu avare de son temps, qui m'offre généralement un petit massage du visage, ou un maquillage bonne mine en plus du soin Endermolift.

Je viens de vivre ma sixième séance, il ne m'en reste donc plus que quatre. "Plus que" ? Eh oui, c'est addictif, les séances d'Endermolift. C'est déjà un moment de détente incomparable, au bout de vingt minutes, je suis en général plongée dans un demi-sommeil, dire si les effets de la machine sont soft et agréables.

Oui, je sais. Il était temps. Je suis même carrément à contretremps de la hypitude ?

Mais la frange, cela étant, c'est intemporel, non ?

D'ailleurs, je l'ai énormément portée, enfant.

Et notez qu'en matière de brune à frange stylée, y'a de la référence qui tient la route.

De Betty Page...

... A Alison Mosshart.

Pas que je m'identifie, non, je suis une fille lucide, même si j'ai de l'ambition.