jeudi, 02 mai 2013
C'était Hyères 2013 !
Le festival de Hyères ? Toujours un mix de surprises, on ne sait trop à l'avance ce que seront les coups de coeur.
C'était ma quatrième édition, autant dire que je deviens une sorte d'habituée, qui retrouve ainsi chaque année blogueurs et journalistes chers à mon coeur mais je vois trop rarement.
Je reviendrai sur quelques à cotés prochainement, notamment le volet photo, mais commençons par la mode, celle qui est encore en pleine éclosion, celle de demain, pour qui la conjoncture est bien compliquée. En témoignent les primés des saisons passés qui peinent encore bien souvent à asseoir leur marque et à trouver des investisseurs.
Cette année, la météo a été, disons-le, particulièrement pourrie. De la pluie, de la fraîcheur, mais de la bonne humeur quand même. Même si tabourets Tam-Tam (c'est décidé, j'en veux un chromé argent, qui me tente depuis si longtemps) et les transats de la Villa Noailles sont demeurés inemployés.
Pour une fois, j'ai assisté au show avant d'avoir eu le temps d'aller respirer les collections en showroom. Et cela change la perception du travail des stylistes. Ainsi, la collection spectaculairement mise en scène de la Finlandaise Satu Maaranen, qui a remporté dimanche le grand prix du jury, m'a davantage séduite sur podium qu'au showroom.
On notera que c'est la deuxième année consécutive que ce grand prix va à la Finlande, il avait récompensé l'an passé le trio Siiri Raasakka, Tiia Siren et Elina Laitine.
Ce fut tout l'inverse pour la collection de la Franco-Suisse Xénia Lucie Laffely. Sa collection homme étrangement titrée Tu n'auras pas d'autre icône que moi et tu mangeras ton père m'a dans un premier temps, laissée dubitative. Sans doute parce que la mode homme, à Hyères, pèche souvent par une créativité débordante qui peine à convaincre commercialement parlant.
Au showromm, j'ai été bluffée par le book de travail de cette jeune femme, qui m'a expliqué s'être basée sur les ornements des vêtements lithurgiques orthodoxes, couplés à une rigueur de la coupe et de la réalisation de ses vestes, élaborées selon les strictes règles du tayloring.
14:14 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mode, festival international de mode et de photo de hyères, satu maaranen, xenia laffely, victoria feldman et tomas berzins, yvonne poei-yie kwok, damien ravn | del.icio.us | Facebook