Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 24 août 2010

Evasé du col

GQ.jpg

Avec l'été, j'ai le temps de feuilleter encore plus de presse que d'ordinaire. Ce qui n'est pas peu dire. J'ai donc racheté GQ, qui, lors de son lancement, ne m'avait pas davantage convaincue que Grazia.

Ouvrir GQ, pour moi, c'est afficher un état d'esprit un peu narquois du genre de celui d'un mec qui ouvre un ELLE comme ça en passant : mais qu'est-ce qu'on leur raconte comme conneries ?

On leur raconte que les femmes trouvent les gros plus sexy.

Plus sexy ? Perso, je suis moyennement convaincue au vu des six pages de lourds arguments déployés par ces messieurs. Mais je note que chez les mecs, on appelle un gros, un gros. Pour pas un rond.

Un qui n'est pas (plus) gros et garde l'esprit acéré, c'est Lagerfeld. Il a tendance à beaucoup se répéter, mais son interview fleuve par l'agaçant Beigbeder (qui le tutoie) se laisse lire (et gloire à un magazine qui n'a pas peur des interviews de plus de 1327 signes) et recèle ce pesant de vacheries sans lesquelles Lagerfeld ne serait pas Lagerfeld :

- Tu es dans un métier de création, tu as affaire à beaucoup d'angoisses...

- Qu'est ce-que c'est que cette histoire ? Tu as lu trop d'articles sur Saint Laurent. Tout ce qu'on écrit sur Saint Laurent n'a aucun rapport avec la réalité. C'est sûr, il a fait la même collection pendant vingt ans, alors je comprends qu'à la fin il était angoissé.

Delhomme.jpg

Mais ce que je poréfère de loin dans ce GQ, c'est la rubrique de Marc Beaugé, illustrée par Jean-Philippe Delhomme.

Lire la suite