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jeudi, 05 août 2010

Du lourd et du piquant, donc

Rencontres d'Arles 2010.jpg

Ca vaut le coup de le marquer, l'arrêt.

Ces Rencontres de la photo d'Arles, cru 2010, ne m'ont pas déçue.

Même si, à bien y réfléchir, je suis passée complètement à côté de certaines expos.

Il en est d'ailleurs une à côté de laquelle je suis réellement passée, puisque je ne l'ai pas vue, c'est celle consacrée à Paolo Woods et sa vision de l'Iran d'aujourd'hui. J'ai découvert son existence à mon retour, en lisant le billet que Géraldine de Café Mode a consacré au sujet, et constaté juste après que Camille d'Essayage l'avait aimée aussi.

Ce n'est pourtant pas faute de m'être usé les yeux (non, en fait, je n'avais pas encore perdu mes lunettes) sur le programme. Tant pis pour moi.

Je me réjouissais de la balade rock, j'en garderai surtout I am a cliché.

I am a cliché_2.jpg

Le punk, le punk, le punk !

Patti_smith_2.jpeg

Ca n'a pas commencé ex-abrupto en 76-77, et c'est ce que cette vaste expo montre très intelligemment. En plein trip hippie, le germe était déjà là, avec le Velvet Underground ou les New York Dolls (une photo prise à Paris en 1973 est à ce titre édifiante, entre bottes à plateformes et attitude provocante, on sent poindre, sous l'infulence psychedélique de l'époque, les prémices de la vague punk qui déferlera quelques années plus tard). Les clichés de Patti Smith par Robert Mapplethorpe ne sont pas à proprement parler punk non plus. Mais ils s'inscrivent dans un mouvement qui y mène.

I am a cliché_6.jpg

On ne se refait pas et c'est une expo que j'ai surtout abordée sous l'angle de l'apparence, (au premier plan, Vivienne Westwood au temps de la boutique Sex)...

I am a cliché_4.jpg

... même si la bande son y joue bien évidemment sa partition.

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