jeudi, 13 août 2009
La règle du jeu
Zabou et son Défi à la con.
Sarah et son Défi des 150 (en réalité, pour Sarah, c'est le défi des 230, CHF oblige).
Coline et sa Limite shopping.
Moi et mon On va voir ce qu'on va voir.
Quatre facettes pour un même défi. Merci à Baraginie qui a réalisé la bannière et a inspiré Zabou avec son Shoes diet.
Non, mais merci, vraiment.
Je m'en pose, maintenant, de ces questions...
Est-ce que j'ai vraiment envie d'une veste d'officier ?
Est-ce que j'ai vraiment envie de cuir clouté ?
Est-ce que j'ai vraiment envie de (re)porter du motif léopard ?
Il va être temps de vraiment le savoir.
150 euros chaque mois, à répartir entre frusques, chaussures, sacs et bijoux, c'est deux fois et demi le budget fringues moyen des Françaises. On le sait, nous autres blogueuses privilégiées qui claquions jusqu'ici, euh, beaucoup plus.
On ne fera pas pleurer Margot. Ni personne d'autre, d'ailleurs.
En revanche, on parviendra peut-être à se convaincre (et d'autres avec nous ?) que de la contrainte peut être ludique, créative, pourvoyeuse de bons plans.
Qui nous aime nous suive. A travers ce que nous raconterons sur nos blogs. Voire, en nous imitant, même si notre but n'est pas de faire du prosélytisme, chacune vit son rapport à la mode comme elle l'entend. Mais qui sait si le mouvement ne finira pas par s'étendre, ainsi que Sabrinalicious le laisse aujourd'hui entendre ?
PS : si on dépasse la limite, c'est ça de moins pour le mois suivant. Si on ne dépense pas tout (ben quoi, on peut toujours rêver ?) on le reporte sur le mois d'après.
Simple.
Clair.
Efficace ?
20:46 Publié dans On va voir ce qu'on va voir | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : mode, défi, budget, shopping, smarty zabou, sarah babille, et pourquoi pas coline | del.icio.us | Facebook
mardi, 22 avril 2008
Cheapa-cheapa-cheap... aïe aïe aïe !*
Dries Van Noten P/E 2008 (c) Madame Figaro
Je me suis décidée à m'offrir une petite virée shopping. Pas dans ma ville que j'aime pas, non, faut pas déconner.
Essentiel, Swildens, Just in Case... ça me cause. Ca me cause et ça se trouve pas chez moi. Enfin, si peu, "chez moi"...
J'ai passé les portants de mon ex-fournisseur de Rützou qu'a même plus de Rützou au peigne fin. Ratissé. Soigneusement.
Et je suis ressortie les mains vides.
A quoi bon ? A quoi bon investir dans de l'été alors que j'en suis toujours aux bottes hautes et au manteau ? L'un de mes plus légers, de manteau, mais manteau.
A quoi bon ? Alors que fleurissent déjà les ventes privées, que les soldes sont dans à peine plus de deux mois ?
Toutes ces marques créatives sans être de créateurs me semblent affreusement chères. A haute dose, mon pouvoir d'achat n'y survivrait pas. Sauf que là, c'est carrément mon vouloir d'achat, qui suit pas.
Histoire de me conforter dans cette idée, je suis entrée chez Comptoir des Cotonniers. Rien ne m'y a vraiment fait envie. Et quand par hasard... Le prix m'a dissuadée vite fait.
Je me suis ensuite perdue devant une vitrine pleine de Dries Van Noten. Voilà, au moins, qui me fait décoller.
Qu'est-ce qu'une jupe à 375 € quand une robe de chez Alice San Diego** en vaut 320 ? Une jupe à 375 €. Oublie.
Quel est le vrai prix des vêtements ? Quel est le prix de la vraie création, quel est le prix des belles matières, des belles finitions ? Quel est le vrai prix de la fabrication, désormais quasiment systématiquement délocalisée ? Quel est le prix du marketing, de la campagne de pub, de l'éclairage basse tension de la boutique ?
Mes vraies belles pièces ne sont pas toujours celles que je porte le plus. J'ai aussi quelques cheaperies pas mal portées et qui tiennent pourtant la route. Alors ?
Alors, cheaperies pour cette fois-ci. Le débat qui s'est instauré chez Domino est passionnant. Mais moi, je ne suis pas assez sage pour qu'un nouveau rouge à lèvres suffise à me faire croire que je change de look.
Alors ?
Alors, une poignée de pastilles signées Avant-Première aux Galeries Lafayette.
Alors une écharpe tye & dye, trouvée dans le même rayon. Je n'aime pas le tye & dye. Mais accessoirement, comme a dit Galliane, si.
Voilà qui réveille pas mal les rayures grises.
Une Promoderie, déjà, c'est une Promoderie.
Alors une Promoderie bradée en cours de saison... Une autre que moi se serait méfiée ? J'ai foncé.
Le jean brut, le liberty de la doublure, hop, une mousseline rose poudré et à pois dans les cheveux : roule !
*Oui, je sais. C'était trop tentant, j'ai pas résisté.
**En photo, l'étiquette de celle que je me suis achetée l'été dernier... soldée, et qui fit l'objet de l'un de mes tout premiers posts.
22:51 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : mode, shopping | del.icio.us | Facebook