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vendredi, 23 janvier 2009
Petit Chouq' deviendra grand !

Cette rubrique pub' vintage est tout spécialement dédiée à ma Béné chérie, qui regagne son sweet home un bébé tout neuf sous le bras. L'apocalypse n'a qu'un temps, tu sais, crois-en mon expérience, ça pousse quand même drôlement vite ces machins-là, bien plus vite qu'on ne croit.
Dans les années 50 et 60, on attend Dolto et les bébés ne sont encore considérés que comme des tubes digestifs. Ils évoluent dans un univers essentiellement féminin avec un papa qui leur fait éventuellement coucou de loin en loin. Dans ELLE, les pubs sont nombreuses mais tournent exclusivement autour du lait, des céréales en flocons et autres farines à bouillie (Blédine, 1951).

Avec parfois un peu de culotte Petit Bateau en prime (1951). Elle est la plus belle, il est un homme. Tout est sous contrôle.

En 1954, Blédine se dispute la première place avec Nestlé et Evian joue les arbitres.

En 1966, on élargit la cible : les bonnes chaussures sont griffées par Tintin.

En 1974, Petit Bateau fait désormais des vêtements très résistants mais avec les garçons, les filles ne semblent pas tous les jours à la fête.

Tiens, il a enlevé son sweat !

Mais au final, elle n'est même pas rancunière et c'est quand même lui qui porte la culotte.
14:08 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : petit bateau, blédine, nestlé, évian |
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jeudi, 22 janvier 2009
Comme un parfum d'Epice

J'en avais fait un billet il y a près d'un an, l'étamine de laine compte parmi mes matières préférées. Epice est spécialiste de cette étoffe douce, chaude, légère, qui se prête si bien aux motifs floraux. J'ai deux grandes écharpes de cette marque, achetées en soldes il y a quelques saisons, ces sublimités ayant un prix. Elevé, le prix. Mais elles le valent bien. Ces écharpes me sont si précieuses que je les ai fait figurer sur la bannière de ma page Modepass.

Flânant chez Monop' en période de soldes, je suis tombée sur ce carré - finalement plutôt printanier - mêlant pois et fleurs en jaune et violet. En 100 % laine, soldé à 50 % soit à 12,45 €.

Voilà qui tombait on ne peut mieux pour relancer une grosse envie de pastilles et pois. Un furieux air de foulard Epice. Un prix conforme à ceux de Monop'.

Au détour du rayon d'un autre Monop', je suis tombée sur son jumeau, en brun et rose, cette fois.

Et désormais à moins 70 %, soit la modeste somme de 7,47 €. A voir, à l'usage, si l'ersatz vieillit aussi bien que l'original.
12:24 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : mode, foulard, épice, monoprix |
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mercredi, 21 janvier 2009
Coming out de fin de saison

Pourquoi étais-je si peu motivée par les soldes ?
Et pourquoi ai-je acheté quand même ? Euh, non, ça, c'est un autre débat.
Pourquoi étais-je si peu motivée, donc ?
- Sans doute parce que mon dressing (ou, plus exactement, les armoires en bordel qui en tiennent lieu) est déjà bien garni.
- Sans doute parce que j'ai décidé de réduire mon train de vie vestimentaire pour investir dans des billets d'avion, la lecture assidue de certain blog y étant probablement pour quelque chose.
- Sans doute parce qu'avec les sites de ventes privées, c'est un peu les soldes toute l'année.
- Sans doute parce que l'indigence de l'offre dans ma ville que j'aime pas m'est d'une aide précieuse pour demeurer raisonnable.
Sans doute, aussi et surtout, parce que mes deux achats favoris de la saison sont à peine avouables tant il ne s'agit pas de it-pièces qui font rêver durant au moins la moitié d'une année.
Mes deux achats favoris de la saison, je ne les cherchais pas. Ce sont eux qui, l'air de rien, ont trouvé des arguments pour me forcer la main.

Mes deux achats favoris de la saison sont une paire de boots même-pas-en-cuir de chez New Look (qui m'ont valu début septembre les compliments d'une vendeuse de quelque boutique hype du Marais que j'ai traîtreusement préféré laisser dans le flou quant à leur provenance) et une robe en coton flammé de chez Zara, de ce coton flammé qui nous a enchantées Punky B et moi. L'ensemble n'excédait pas les 80 euros prix plein pot.

Mes deux achats favoris de la saison sont de ces pièces faciles et pas chères sans aucune prise de risque, de ces pièces meilleures alliées des jours sans - et surtout sans imagination - de ces pièces que l'on achète et que l'on porte sans réfléchir, sans jamais craindre de les tacher, des les accrocher, de les user, tant elles sont basiques, confortables et peu onéreuses- jusqu'au jour où l'on se rend compte que ces pièces ont d'irremplaçable l'attachement qu'on leur porte et que, dignes représentantes d'une fast-fashion toujours renouvelée, elles sont désormais sold-out.
Mes deux achats favoris de la saison ne craignent respectivement ni les lavages répétés ni la rigueur alternativement boueuse et verglacée d'une météo des plus hivernales.
Mes deux achats favoris de la saison ont tenu des promesses que nul n'aurait pourtant osé leur demander de formuler...
Low-boots en pur cuir de pétrole New Look.
Robe à manches boutonnées en coton Zaramerican Vintage (copyright Punky).
Gilet kaki Essentiel, legging Zara, bottes Ash, ceinture la Fée Maraboutée, pendentif vintage.
01:23 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, zara, new look, punky b |
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lundi, 19 janvier 2009
Jean Seberg le 24 janvier 1972

Jean Seberg fait la couv' de ce numéro de ELLE du 24 janvier 1972. La plus parisienne des Américaines arbore une harmonie de rouge majeur, blouse de crêpe à manches volants, débardeur en soie imprimée, coquelicots en broche-bouquet (Louis Féraud). Elle est naturellement coiffée "à la Seberg" par Dany Reynold.

Jean Seberg fait sa rentrée au cinéma avec le dernier film de Romain Gary "Kill". Un pamphlet sur la drogue où l'actrice s'engage tout entière. Elle se confie pour ELLE à Catherine Laporte. Divorcée de Romain Gary elle explique qu'existe désormais entre eux une sorte d'équilibre et déclare : Nous sommes proches l'un de l'autre comme jamais nous ne l'avons été. (...) Il y a une telle complicité entre nous que ça rend parfois difficiles les rapports avec les autres, mais cette complicité profonde restera jusqu'à la fin de nos jours. Evoquant sa carrière, Jean Seberg se déclare pas tout à fait satisfaite. Il faut sans doute choisir entre une belle carrière et une vie bien remplie. Et j'ai choisi l'aventure de la vie.

Peter Fonda et Clint Eastwood débutent tous deux dans la mise en scène en signant respectiviement L'homme sans frontière et Un frisson dans la nuit. Deux réussites, applaudit ELLE.

ELLE publie de larges extraits de L'Herbe bleue, journal authentique d'une Américiane de 15 ans tuée par la drogue, un document trop banal et précisément exemplaire.

L'exemple vient du Nord, les chalets tout en bois ne sont pas de fragiles cabanes mais de vraies maisons capables de vivre sous les climats les plus rudes.

Une jolie façon d'habiller douillettement un lit d'hiver : lui offrir une courtepointe matelassée. Mais, prévient ELLE, c'est un ouvrage prestigieux qui réclame patience et doigté. Le modèle à réaliser soi-même proposé par le mgazine est inspiré de dessins japonais traditionnels.

Les courageuses sont invitées à réaliser une enveloppe de traversin dans les chutes de tissu.

Il fait gris : mettez les couleurs ! Première à donner l'exemple, Zazie a réchauffé ses cheveux et éclairé son sourire.

Agnès s'abrite sous un petit coin de béret et accentue ses taches de rousseur... en bleu.

Louise choisit un blond plus blond que blond et est une junior qui a de la chance : elle peut jouer des vernis.

La rubrique mode propose de se faire une tête 72. Avec par exemple une toque en fourrure pour un charme qui vient du froid.

Côté dépannage élégant, on pensera au turban.

Voilette et paillettes : une séduction un peu sophistiquée réservée au femmes-femmes qui ont envie de faire une entrée remarquée au restaurant ou au théâtre.

Pour celles qui aiment le style Marlène, pour celles qui ont le visage fin et bien architecturé, on ose la toque en peluche avec manchon assorti.

On peut préférer la jouer breton sportif avec un suroît de pêcheur interprété en Vénilia crystal éclatant.

Corinne Bricaire a 27 ans, c'est une jeune femme d'aujourd'hui, gaie et dynamique, retenue par ELLE pour illustrer ses idées mode avec cinq de ses tenues favorites. Elle aime les pastels-fards qui annoncent le printemps, assorties à cet ensemble de tricot en mohair signé Rykiel.

Sa tenue de travail idéale se compose d'un pull en laine sur un pantalon en flanelle (Jacqueline Jacobson pour dorothée Bis).

Pour faire son shopping, Corinne choisit un costume en flanelle blanche (Georges Rech). Elle interprète le style Jules en veste marine et pantalon pied de poule (Christian Aujard) et flâne ou reçoit en tunique rapportée du Mexique, en coton orange toute nervurée et brodée de dentelle.

On prend le large en Bon Magique. Caban et pantalon sont en laine Woolmark 190 F et 120 F pour un ELLE à 2,50 F, soit 174,80 € et 110,40 € pour un ELLE à 2,30 €).

Le pull matelot en maille fine se boutonne sur l'épaule (65 F).
Vivement lundi prochain !
10:38 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode, elle, magazines, vintage |
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