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vendredi, 04 mars 2011

En vrac et vite fait en passant #26

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* Revoir Paris. Je n'y suis pas allée depuis fin janvier, ça commençait à me manquer. Les 15 ans de Paul & Joe, les nouvelles merveilles de Jamin Puech, le lancement de nos Faguo de blogueuses au Citadium : le programme est alléchant. Et un peu de shopping ? C'est vraisemblable, même si je suis déconnectée des nouvelles collections comme je l'ai rarement été. A part une vague envie de jean saux couleurs douces et de flare parfait, pas grand-chose dans le viseur pour le moment.

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* Mad' Fig'. Bonne surprise lorsque je suis allée ce matin acquérir un bon kilo de presse magazine (désormais, on trouve des numéros d'avril dès le 4 mars, soyons en avance sur notre temps), bonne surprise, donc, d'embarquer le Madame Figaro spécial mode en petit format pour 1 €. J'aime Madame Figaro, que je tiens pour un féminin qui fait bien son boulot, notamment en matière de mode. Mais voilà des années que je peste de ne l'acheter qu'occasionnellement, fâchée de devoir débourser près de 5 € pour acquérir en prime un supplément TV dont je n'ai que faire, un magazine que je n'ouvre guère et un quotidien papier que je n'ai pas le temps de lire, hormis en période de fashion week - dont les compte-rendus sont au demeurant excellents. Comme il est précisé sur le dos cartonné qu'il s'agit d'un numéro 1, j'en déduis que cette heureuse initiative va se poursuivre.

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* Made in France. Dans mon kilo de papier, le dernier numéro des Inrocks qui propose une double couv' masculin/féminin autour de Il/Elle s'habille made in France, et vous ? Loin du ton culpabilisateur que pouvait laisser présager ce "et vous ?" (et pour ne rien dire des deux qui tirent la gueule en couv' au point qu'on ne sait lequel choisir et qu'on se dit que ben merde, s'habiller made in France semblerait que ça donne pas le sourire, dis donc) cette enquête signée Marc Beaugé pointe combien il est compliqué de produire en France et comment, aussi, les jeunes marques qui s'y risquent le font par pragmatisme (coûts de transport qui explosent, difficultés de suivi de fabrication...) autant que par idéologie. L'addition est un peu plus élevée est-il noté avec une pudeur de vierge effarouchée.  Ce qui est quand même au coeur de la problématique, du côté de l'acheteur responsable et de bonne volonté. Les silhouettes proposées en illustration au papier, dont le stylisme est signé Delphine Brossard, présentent certes quelques jeunes marques créatives comme French Trotters, Bleu de Paname ou encore Valérie Salacroux avec aussi un peu de Lacoste. Ca se gâte quand même nettement  du côté du portefeuille avec un sac Hermès, de la lingerie Erès. et des mocassins Weston... Quant à la marque de baskets Veam dont les créateurs ont fait montre d'une pugnacité peu commune, elle sort un produit complexe à 290 €. Dont on est au moins à peu près sûr qu'il les vaut. Mais qui reste inaccessible pour une majorité de consommateurs. Sans parler du fait que quelques pages plus loin, la page mode des Inrocks intitulée la tête dans le guidon regorge tranquillement de produits Nike et Go Sport...


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* Rive Gauche. Du shopping à Paris, un peu, mais surtout une expo que je vais m'empresser d'aller découvrir : celle qui se tiendra dès demain à la Fondation Pierre-Bergé-Yves-Saint-Laurent. Le décor de la première boutique Rive Gauche, rue de Tournon, a été reconstitué pour présenter soixante-dix modèles. Un joli prolongement à la grande expo du Petit Palais de l'année dernière.

 

 

John-Galliano-la-fin-de-l-age-Dior_mode_une.jpg* Galliano. Mon précédent billet a été sélectionné par elle.fr dans son Ailleurs sur le web. Voilà qui me fait bien plaisir, parce que ce billet me tenait à coeur. La maison Dior sera encore au coeur de l'actu en ce vendredi puisque la collection dessinée par Galliano défilera à 13 h 30 sans qu'on aie cette fois à se demander quelle excentrique tenue le créateur pourra bien arborer pour le salut final.

De salut final il n'y aura point, la sortie de Galliano du giron LVMH demeurera définitivement peu glorieuse...

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12:52 Publié dans En vrac et vite fait en passant | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mode, madame figaro, fondation bergé saint laurent, citadium, faguo, inrocks, marc beaugé, delphine brossard, veam, bleu de paname, valérie salacroux, french trotters |  del.icio.us |  Facebook

Commentaires

Welcome ;o)

Écrit par : Catherine | vendredi, 04 mars 2011

En passant ; ma belle soeur a travaillé chez Lacoste : le comble de l'hypocrisie : c'est fait en Asie et ils mettent les boutons en France (à Troyes, je crois) ce qui leur permet de mettre l'étiquette "made in France". Sinon, il y a encore des bonnes surprise : il y a quelque temps, j'ai acheté sur ebay, une bouchée de pain, un manteau de la marque "Les Chemins Blancs" chez qui je n'avais jamais rien acheté, étiquetté made in France, d'une qualité magnifique, que je porte depuis 2 saisons sans qu'il bouge. En passant dans la boutique, j'ai vu que les manteaux étaient vendus environ 350€, ce qui n'est pas donné, mais du même ordre que les Maje, Sandro, qui ne sont pas fait en France je pense et d'une qualité déplorable, d'après ce que tout le monde en dit. Mes Rondini aussi sont faites en France, les Repetto aussi. Et puis il y a aussi des marques qui produisent à l'étranger mais de manière éthique et respectable, à lire cet article par exemple :
http://fredisblog.over-blog.com/article-valentine-gauthier-c-est-elle-66325220.html
Il ne faut pas non plus devenir "protectionniste" : des Sabots Kerstin Adolphson, made in Sweden, c'est bien, des Birkenstock, made in Germany, impec ; par contre depuis que les Crocs sont made in China, c'est de la m...(d'après une amie américaine, moi je n'en mets pas).
Et puis, il y a de l'hypocrisie ; mon mari a fait un reportage sur l'usine Petit Bateau la semaine dernière et a ramené un dossier de presse qui ne dit jamais clairement que 90% de la production est faite au Magreb ou en Asie, ce qui est le cas. De plus, il n'est pas précisé sur leurs produits où ils sont fabriqués, ce qui est obligatoire je crois et ce qui m'énerve, c'est que PB joue sur son image de made in France, surtout à l'étranger.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas acheter de made in China ; c'est quasi incontournable, surtout pour des petits budgets, je viens d'ailleurs de me défouler chez H&M après une journée détestable, mais je n'aime pas l'hypocrisie de certaines enseignes.

Écrit par : Benedicte | vendredi, 04 mars 2011

Il y a les Inrockooples maintenant? : )

Moi je dirai la sortie de Galliano de l'univers fashion, tout simplement ...

Écrit par : M1 | vendredi, 04 mars 2011

Excellente nouvelle pour le Madame Figaro... il était temps !

Bravo M1 pour les Inrockooples :-))

Écrit par : marigaz | vendredi, 04 mars 2011

Ils son malins, chez le Figaro, avec trois euros en poche, c'est le mini-madame que j'ai embarqué à la pose déjeuner, négligeant les Inrocks. Et puis c'est bête, mais avec un petit format compact, j'ai toujours le sentiment d'en avoir plus pour mon argent...

Ravie du succès de ton billet sur Galliano, amplement mérité. Quant à l'expo Saint-Laurent... la ligne Rive Gauche était pour moi la grande oubliée de l'année dernière, c'est dire si je m'en réjouis à l'avance.

Écrit par : Carlotta Stermaria | samedi, 05 mars 2011

Merci pour toutes ces infos.
Si tu trouves le flare parfait, fait signe ... je suis en pleine quête aussi !

Écrit par : Requia | dimanche, 06 mars 2011

Les commentaires sont fermés.