Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Elle se révèle cependant facile à porter, à assortir, disposant de fonctions que je ne maîtrise pas encore, mais ça va venir, le manuel d'utilisation étant disponible en ligne. Drôlement utile pour une fille qui perd tout, comme moi...

Elle n'était pas née, de ce temps-là, mais elle adore Taxi Girl, que je n'écoutais alors pas davantage que je ne portais de montre Casio...

D'ailleurs, la chanson française et moi... à part Gainsbourg et Bashung... Quoique je me suis mise depuis (modérément s'entend) à Daniel Darc. Comme quoi...

Et, question chanson française, il m'a fallu voir dernièrement Parlez-moi de vous (pas excellent au demeurant, heureusement que Karin Viard sauve la mise) pour que me revienne en tête, grâce au générique de fin, cette chanson de Berry, que je me souvenais vaguement avoir entendue il y a quelques années, c'était alors difficile de passer à côté. La raison pour laquelle ça m'avait saoulée, probablement.

Pourtant, à la réentendre, j'ai mesuré combien les Inrocks n'avaient pas forcément tort en évoquant "des mots précis et cinglants et des mélodies célestes et gentiment envahissantes"...

"N'ayez pas peur du bonheur, il n'existe pas". Ou, plus exactement, est fugace, comme une balade Casio au poignet, un après-midi de janvier dans les rues de la Petite France, à Strasbourg...