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vendredi, 02 mai 2008

T'as ton pourpoint ?

Ca m'est venu à brûle... pourpoint devant le billet de Galliane.

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 (c) Kate Barry/Very ELLE

Cette étrange collection Balenciaga m'évoquait depuis des mois quelque chose que je ne savais nommer. Et puis cette photo de Charlotte Gainsbourg m'est soudain apparue comme une évidence. Ces drôles de robes de l'été 2008 ressemblent à des pourpoints, vêtement phare de l'habillement masculin durant plusieurs siècles.

Faut dire aussi qu'à me plonger dans l'histoire du costume masculin pour WOW, à y traquer tout ce qui pour nous aujourd'hui semble si efféminé, j'ai dû finir par laisser venir comme une sorte d'association d'idées.

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Jean Clouet, portait de François 1er, ca 1524 

Et le pourpoint était parfois bien provocant, preuve que quand, dans les 60's, Mary Quant faisait scandale avec sa mini-jupe, elle n'avait rien inventé. Dans son Histoire de la Mode Masculine, Colin McDowell rappelle que les hommes les plus réservés et les plus modérés ont parfois du mal à résister aux modes extravagantes. L'homme aux goûts audacieux était las des habits unis ; c'est ainsi que les jeunes, notamment en Italie, s'éprirent des chausses bicolores. Le rouge et le blanc, les couleurs les plus populaires, faisaient l'objet de la désapprobation quasi générale, comme d'ailleurs toutes les associations de coloris. La principale objection tenait au fait que la limite entre les deux couleurs focalisait l'attention sur les parties intimes de l'homme; Comme les pourpoints trop courts, objets de critiques incessantes, cette vogue fournit un exemple de typique de la manière dont une mode marginale peut gagner la faveur populaire.

jeudi, 01 mai 2008

Une - petite - touche de bordel ambiant

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Avec les magazines de déco, je suis rarement déçue. Du coup j'en achète des kilos. Pour compenser les kilos de magazines de mode qui me laissent sur ma faim plus souvent qu'à mon tour.

D'ailleurs, les magazines dits de mode laissent de moins en moins la déco de côté. Le numéro d'avril de Jalouse était vendu avec un supplément Officiel Déco que, pour le coup, j'ai jugé affligeant. ELLE nous sert cette semaine ses astuces déco à moins de 50 €. Et ce samedi, Madame Figaro était un spécial déco, présentant entre autres l'opération relooking menée par Christophe d’Aboville, directeur artistique de David Hicks France, pour Paris Première et Intérieurs - soit dit en passant, à mes yeux la plus réussie des émissions de déco télévisée, lesquelles se sont multipliées ces dernières années.

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Donc, la déco me déçoit rarement. Si ce n'est que dans la déco de magazine, personne n'est bordélique. Jamais.

Je ne parle pas de la déco de maniaque, celles des décomplexés de l'intimité qui vivent en loft décloisonné avec la baignoire au milieu du salon et chez qui pas un cheveu ne dépasse. Ni ne traîne sur le carrelage blanc. Et avec ma longue tignasse brune, question cheveu qui traîne, je sais de quoi je cause.

Non, dans les magazines, même chez ceux en qui je reconnais ma famille, du genre bohême qui empile les coussins et compile les bondieuseries, il n'y a pas de bordéliques.

A croire que ça n'existe pas. A croire que je suis atteinte d'une maladie honteuse. Certes, je pense que ça ne se soigne pas. Mais j'assume et n'en ai pas spécialement honte. Même si je reconnais que mes efforts de déco finissent invariablement quelque peu visuellement ruinés.

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En découvrant les photos du relooking réalisé pour Paris Première et Madame Figaro dans cet appartement haussmannien, j'ai souri. Bien sûr, il y a le après, les couleurs fortes, et un parti-pris qui ne fera pas l'unanimité.

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Mais il y a surtout le avant.

Je ne sais pas ce que ces gens vont faire de leur appart' relooké.

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Mais pour ce qui est du bordel, m'est avis que c'est pas gagné.