Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Avec une météo à flâner en terrasse tous les après-midi (si on en avait le loisir), il ne m'en faut pas davantage pour remiser le duffle coat, laisser définitivement tomber l'idée de porter les bonnets que j'avais réalisés pour un hiver qui ne sera finalement jamais arrivé et sortir les bandeaux colorés (celui-ci a été raflé chez Monoprix) (et la photo a été réalisée avec le nouveau pack Hipstamatic, Kyoto, qui a d'emblée rejoint mes préférés, avec sa bordure aléatoire).

Et surtout, avoir des idées de révolution dans la maison.

Pas forcément neuves, les idées, mais toujours pas mises en oeuvre à ce jour. Comme cette présentation de livres par couleurs. Qui en vaut une autre, tant je n'y retrouve rien dans mes bouquins que je tente en vain de classer par genre (mode, déco, arts, etc.). Je l'avais repérée précédemment, cette tendance au classement purement visuel, et suis retombée dessus dans Milk.

Je ne suis jamais parvenue à réorganiser mon dressing, déménagé il y a plus d'un an, comme je l'aurais voulu. Pour changer des boîtes en carton made in Ikea, j'envisage une solution durable.

Du type valises (pour des voyages immobiles, s'entend).

J'adore celle que j'avais achetée chez Merci l'été dernier. Pas vraiment donnée, mais finitions soignées, y compris l'intérieur doublé de papier.

Elle y est toujours commercialisée...

Serais-je restée en 2013 ? Non, pas tout à fait même si, en ouvrant un nouveau dossier dans lequel ranger les photos de ce blog, je l'ai intitulé... janvier 2013. Acte manqué quand tu nous tiens...

Bref, une nouvelle année, ça démarre traditionnellement par les soldes, une fête en soi. Enfin, commençait. Jamais autant que cette année je ne me suis sentie "spammée" par des mails et SMS commerciaux déboulant de tous côtés pour me convier à des ventes privées.

Qui n'ont de privées que le nom, tant il suffit de s'inscrire sur un site ou de demander sa carte de fidélité pour en bénéficier. Et qui ne sont rien d'autre, de fait, que des soldes déguisés, et avancés par rapport à une décision préfectorale de moins en moins pertinente à l'heure de l'e-commerce international et généralisé.

Je ne donne pas ma part au chat, disant cela, et ai craqué dès avant la nouvelle année sur le site suédois, pour la paire de Swedish Hasbeens qui m'interpellait, j'y reviendrai, depuis des mois.

Et je me suis rendue chez Monoprix, acquérir ce gilet chiné d'esprit un peu "papi" qui s'accorde si bien avec mon vieux léopard de chez Zara.

Autant de pris sur un budget pas extensible à l'infini. Autant de motivation en moins pour me rendre mercredi dans de vrais magasins.

D'ailleurs, à bien y réfléchir, je n'ai besoin de rien.

Et pas tant d'envies.

Hormis mes Gypsie victorian shoes, je voudrais m'offir un second legging en cuir, tant j'use et abuse du premier, acheté il y a un an.

De l'Ile Maurice, je voulais ramener du tissu.

Bah, une fixette comme une autre.

Sauf que ce fut moins simple que prévu.

J'avais une idée de tissu, quelque part entre le wax et le sari indien.

Une genre de chose qui doit surtout exister dans mon imagination, en fait.

Et pas au marché de Port-Louis, en tout cas. Même munie des meilleures adresses d'Isabelle, qui connaît bien l'île Maurice et me les avait gentiment communiquées.

Je suis donc finalement revenue avec du liberty. Pas dit qu'il soit du vrai de vrai made in England (je suis même à peu près sûre du contraire) mais j'ai craqué pour ces tons de rose (oui, cette saison, j'ai décidément une grande love affair avec le rose, dont je suis la première surprise).

A mixer avec une belle qualité de lin/coton, à pois et rayures.

Le tout pour 3 euros le mètre en 150 de large.

Mon projet ?

Celui d'il y a deux ans (et, ahem, en fait bien plus que ça). Un dessus de lit en patch inspiré de celui de ce reportage publié à deux reprises et consacré au sweet home d'Ariane Besson.

Je ne sais même plus quand j'ai acheté mon premier miroir de sorcière, au détour d'une brocante, ce grand soleil sans valeur et que j'avais d'ailleurs payé une misère auprès d'un vendeur un peu las, une fin d'après-midi.

Dans mon ancien appartement, il était placé dans l'entrée, solitaire.

L'intérêt des objets de peu réside surtout dans le fait de les accumuler et, à force de voir des photos de ce genre, dans les magazines de déco (prise ici dans le Milk Décoration 4, qui vient de sortir, mais ce n'est qu'un exemple parmi bien d'autres) j'ai eu envie d'en acheter d'autres.

Et pas que des soleils. J'aime bien l'idée d'associer miroirs soleils et miroirs ronds tout simples.

Profitant d'une vente chez Achica, j'ai acquis pour pas grand-chose un miroir en agloméré, à l'origine d'une affreuse couleur moutarde.

Sitôt reçu, il a été passé à la peinture dorée.

Dans la même vente, j'ai choisi ce grand soleil strassé, bien kitsch s'il était seul, et qui "fonctionne" associé à d'autres.

Il avait fait l'objet d'un billet il y a quelques semaines, ce buffet en forme de vague des années 40, passé depuis à la peinture à la caséine "gris gustavien".

Rappel des faits : son dessus à rayures avait assez vécu et ne s'intégrait plus à mon nouveau lieu de vie.

Glané chez Emmaüs il y a plus de 20 ans, pour trois fois rien, il me plaît tant que depuis je n'ai jamais eu l'envie de m'en séparer pour un meuble plus cher et plus sophistiqué. Quitte à le transformer.

Agnès Emery, la décoratrice qui depuis longtemps m'inspire, ne dit pas autre chose quand elle parle des meubles de brocante achetés pas bien cher alors qu'elle était étudiante, et dont elle ne s'est jamais lassée. Tel celui qu'elle a peint, visible à droite de la photo (d'autres de sa maison visibles ici).

Il m'a fallu un peu de patience avant de recevoir enfin le rouleau de papier peint Squares, de chez les Danois de Ferm Living, qui prendra prochainement la place des rayures, il était en rupture de stock.

Même si fan depuis longtemps des meubles Moissonnier, proposés dans des versions "papier", j'étais un peu mitigée sur le fait de garnir un meuble de papier peint, ayant la crainte qu'il résiste mal à l'usage. On verra bien. La longueur du rouleau me laissera la possibilité de recommencer l'opération si besoin.

A la lecture du dernier numéro de Art et Décoration, je me suis rendu compte en tout cas que le papier peint sur les meubles est une tendance qui se fait sa place.

Dernier des projets de bidouillages de meubles à rénover, un buffet années 40 en forme de vague, que j'aime beaucoup, mais qui méritait une bonne remise au goût du jour.

Je l'avais déjà transformé lors du précédent déménagement en lui adjoignant quelques rayures à la peinture irisée et un jeu de poignées métal.

Cette fois il passe au gris gustavien et aux poignées cristal.

Sur le dessus, plus de rayures mais des cubes. Le papier peint Squares, de chez Ferm Living est en commande. Et arrivera dans quelques semaines si tout va bien, il était en rupture de stock en noir et argent (mais dispo en prune et bronze) ce qui me donne l'occasion de tester le site Made in design, découvert via Google...

Les guirlandes lumineuses, on les a vues et revues. J'en cherchais une qui change des petites fleu-fleurs limite mièvres et des leds un peu froids que j'ai déjà.

Et je suis tombée, au hasard de mon (ruineux !) shopping déco, sur un modèle "tout prêt" de la Case du Cousin Paul. Enfin, tout prêt, façon de parler, puisque la guirlande est à monter soi-même, ce qui permet de choisir sa succession de couleurs et éventuellement d'en changer plus tard.

Pile dans les couleurs qu'il me fallait.

La guirlande est jolie même éteinte, ce qui n'est pas le cas de toutes (on notera l'avancée des travaux sur les casiers jaunes de chez Ikea que j'avais trop vus, ils sont en cours de finition)

Mais une fois sur le site de la Case du Cousin Paul, j'ai surtout eu envie d'en composer une moi-même, en choisissant le nombre de boules (20, 35 ou 50) et surtout la couleur de chacune d'entre elles. J'ai depuis en projet une guirlande 50 boules, dans les tons de rouge, pour une autre pièce.

Avec un trait de fluo.

Oui, j'espère en avoir terminé avec mes déménagement/aménagement/chambardements avant fin 2013.

Allez, on est que le 7 janvier, hein. Il est encore bien trop tôt pour désespérer.

Le fluo, je ne me suis pas contentée de l'arborer à mon poignet tout l'été. La peinture est achetée depuis des semaines, en attente.

Lorsque je suis tombée depuis sur cette photo de commode éditée par Caravan, piquée dans un magazine déco (je ne sais plus lequel), elle n'a fait que confirmer ce projet qui attend son heure au milieu des cartons : repeindre ma console rose trop vue... avec un trait de fluo en prime.

Dans mon futur nouveau lieu de vie j'ai envie de tapis.

Lorsque j'ouvre un magazine de déco, lorsque je me balade sur The Selby, je regarde encore et toujours... les tapis.

Des tapis colorés.

Sous tous les angles.

Des tapis à motifs.

Des tapis de couloir (j'aimerais bien avoir les mêmes jambes qu'Inès aussi, en plus du tapis).

Mauvais augure, le miroir brisé ?

Celui-ci n'était pas le premier.

Mais cela a bien failli lui être fatal.

Il s'en est fallu de très peu que je ne le balance à la poubelle, lasse d'accumuler, épouvantée à la perspective d'un éventuel déménagement, et en plein chambardement à l'occasion de l'installation de mon - soupir d'aise - dressing.