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dimanche, 19 octobre 2008
Comme il y a un an...

Ca m'a pris, comme ça, j'ai eu envie de voir ce qui se passait il y a un an. Ici, je veux dire, sur mon blog.
Une chose est sûre, j'ai fait des progrès en traitement de photos. Meilleures prises de vue, meilleurs logiciels (ou meilleures aptitudes pour m'en servir), formats plus grands (mais là, c'est aussi merci Hautetfort).
Le 17 octobre 2007, je m'étais arrêtée sur le décryptage du style selon ELLE. Et donc, malgré le caractère un peu riquiqui-pourri des photos, je me suis aperçue qu'il y a trois silhouettes qui continuent de me chuchoter des choses tendres. J'ai fait ce que j'ai pu pour les améliorer, les photos.
Le perf' et la jupe à franges. Ben oui, le perf". Encore. Toujours. En fait plus qu'une jupe à franges, je retiens l'idée d'une sorte de robe charleston. Je la retiens très fort.

Le pull géant. Je veux un pull géant. En cachemire si possible. Noir, évidemment. Je suis allée voir chez les hommes. Mais les hommes, on leur fait des cols en V tout-petits-tout-riquiquis comme mes photos d'avant. Et moi, je veux aussi un col géant. Mon pull noir, c'est pas non plus pour rentrer au couvent.

La robe vintage et le foulard. Parce qu'on ne se lasse pas comme ça d'une robe vintage. Elle en a vu d'autres. Et parce que les E2, et que je demeure très intéressée par tout ce qu'il font. Quant aux pièces Unité que je possède (vestiges de l'heureux temps où ils bossaient pour la Redoute), je sens que je vais jalousement les conserver comme je l'ai fait de mes pièces Marant vintage.
Le 18 octobre 2007, j'ai commencé à donner dans la retroussette. Ou le reboulage. Comme tu veux tu choises. Un an après, on retrousse et on reboule de plus belle. Jusqu'au boyfriend jean, qu'on ne saurait porter autrement.
Finalement, les temps ne sont pas si différents d'il y a un an. Fashionistiquement parlant.
11:40 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : mode, elle, vintage, perfecto, boyfriendjean |
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vendredi, 17 octobre 2008
Isabel Marant vintage #1

Ainsi que je l'avais annoncé dans le billet évoquant la permanence du style Isabel Marant, il me reste quelques pièces datant de ses débuts de styliste. Elles ont été achetées durant la première moitié des 90's, uniquement en ventes privées, la marque étant d'ailleurs çà cette époque diffusée de manière assez confidentielle.

Ce petit débardeur en lurex squatte mon placard depuis des années. Je ne l'ai jamais beaucoup porté et ne me verrais pas l'arborer aujourd'hui.

J'ai fait une tentative sur une ample chemise blanche pour la photo, mais c'est décidément non, trop court, trop moulant, malgré sa taille 3 je n'arrive plus à le porter.

Pourtant, je serais incapable de m'en séparer. J'aime ses losanges jacquard, son envers qui vaut presque son endroit et ce vert absinthe qui se marie au sombre fil de lurex. Je le traîne donc tel un fétiche, persuadée que je suis d'en faire un jour "quelque chose". Mais ce jour n'est manifestement pas arrivé.
14:15 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : isabel marant, vintage, mode |
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jeudi, 16 octobre 2008
Zara me le copiera

J'en ai bien visité trois, des Zara, durant mon séjour parisien. Et je compte pas le corner genre grands magasins.
Et nada.
La collection est réussie, c'est un fait. C'est même ce qu'on s'était dit, avec la Material girl, après avoir en avoir arpenté un ensemble, de Zara, écumant les rayons jusque chez les mecs. Surtout, ne jamais oublier le détour par chez les mecs.
Mais nada. Pas acheté de sarouel so 80's et pourtant noir, de ce noir qui m'interpelle depuis des semaines. Pas acheté de manteau en tweed noir et blanc gansé d'argent - 200 € ça dépasse mon seuil psychologique, pour de la fast fashion. Pas acheté de cuir, d'ailleurs y'en n'avait pas, alors que les précédentes collections en regorgeaient pourtant fort agréablement. Pas non plus acheté de foulard. Ni de ceinture. Et de bottes marantesques, pas davantage. Le grand nada.
Mon perf' Iro et moi, nous étions alors bien au dessus de ça.
Et puis je me suis mise à avoir envie de robe vaporeuse et poudrée. Ni rose, ni crème, ni beige. Juste poudrée. Pas du tout dans mes couleurs habituelles. Et surtout, pas du tout noire, donc. Je l'imagine comme si je l'avais sous les yeux, cette robe, diaphane, légèrement transparente, pleine de plis religieuse et de petits boutons nacrés. Je ne sais pas si Zara l'a faite. Mais ça aurait pu. Franchement pu.
Et puis Géraldine de Café Mode a écrit qu'après mûre réflexion et au risque de choquer, sa marque de fringues culte c'est Zara.
Et puis Zabou est venue faire de la provoc' avec son carreau panthérisé.
Et chez Zara je suis donc retournée. Plus de sarouel. Plus de manteau gansé. Toujours pas un gramme de cuir. Et pas non plus de robe poudrée.

Mais de ce jersey flammé tout semblable à celui dont American vintage s'est fait une spécialité.

En t-shirt/tunique aux finitions un peu grunge.

Et en écharpe.

Ci-dessus, la véritable écharpe AV. A s'y méprendre.

Et pour twister le tout une ceinture patchwork qui, tout comme une autre de mes ceintures Zara sur laquelle Isabelle a flashé ici, pourrait être du vintage-tout-court.
Voilà. Pour commencer. Sur le reste, tout en grosse maille, je reviendrai prochainement.
PS : pour qui ne l'aurait pas encore visisté, on n'oublie pas de jeter un oeil à mon petit surplus à la bannière rayée.
13:05 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, american vintage, zara |
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mercredi, 15 octobre 2008
Par ici, le surplus !

J'y ai mis le temps. Après des semaines de procrastination, de regards désolés vers mon dressing qui explose, ça y est. Il est tout vert, donc. Et ouvert.
Il ne sera pas forcément uniquement destiné à vider mes placards. Je peux aussi envisager d'y proposer des fourrures vintage customisées par mes soins, dans le style de mon renard doublé de rose schocking.
Ou encore des trésors de boutons comme ceux chinés dernièrement.
A vous de me dire dans les commentaires si cela vous semble une bonne idée.
En attendant, il y a de la botte et de la low boot à vendre. Ca s'appelle le Surplus de Frieda et c'est par là.
12:43 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : blog de ventes, mode, dressing |
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mardi, 14 octobre 2008
Le cas du gilet de fourrure

Autant le porter même à poil. T'as qu'à croire, ouais. Non mais Fonelle, non mais ça va bien ?!

(c) ELLE (23/09/08) Sophie Fontanel
Du podium à la vraie vie, non aux fashion faux pas.
Troisième volet du trendymequadra-quadrametrendy, donc, le gilet de fourrure. Ah, ah, cette blague.
J'en ai plein, des gilets de fourrure. Oui, je sais, c'est mal.
J'en ai un en poil de pétrole, qui n'est pas un gilet mais davantage un boléro. De chez Unité de la Redoute, le dirai-je jamais assez combien je regrette la disparition de cette ligne designée par les E2 ?
J'en ai un autre qui n'est pas un gilet non plus, mais davantage un boléro du style soirée à l'opéra. Pas du tout le genre de la saison. Mais je le garde précieusement, tant je suis certaine que son heure (re)viendra, bien avant la disparition des contributions.

J'en ai encore un autre, estampillé Essentiel, acheté au premier jours des soldes de janvier dernier, et je ne le porte PAS QUE sur une chemise à carreaux même si j'ai évidemment mémorisé ce tamdem marantesque. Il est orné de passementerie, il est déjà beaucoup plus gilet mais pas dans ce genre... patapouf, qui, il faut bien l'admettre, est celui en cours en cet automne/hiver 2008/09/
Il m'en fallait donc un, ben tiens, du genre patapouf. Car mieux vaut le reconnaître, voilà tout de même un coup dur pour la silhouette, y compris lorsque l'on mesure 1,92 m et que l'on pèse 37 kilos et demi. Alors, pour les autres...

On le ceinture, pour faire croire que, le genre patapouf. Mais on n'est pas dupe. Qu'importe. J'en voulais un.

J'ai tenté e-Bay. Ouais bof. Beaucoup de trips Larzac et des prix s'envolant plus haut que les premières feuilles mortes.

A arpenter le pavé parisien, j'en ai croisé, du gilet de fourrure. Et sur les portants... Le gilet de fourrure était partout, pas politiquement correct, ni par l'éthique ni par l'étiquette.

L'affaire a été vite tranchée. Ma patapouferie serait une NewLookerie. En pur poil de pétrole. Droite dans mes bottes.

On le met sur le veston, comme si c'était une doudoune en duvet ?

Ben tiens, moi, je le colle sur mon perf', voilà qui lui prolongera la saison.
Gilet de fourrure New Look, robe Circus & Co, t-shirt H&M, ceinture Zara
bottes Vic Matiè ; gilet de fourrure Essentiel, chemise à carreaux et t-shirt lose H&M ;
combinaison Naf-Naf, ceinture La Fée Maraboutée;
perfecto Iro, top American Vintage, jean Aquaverde, motardes Bata.
13:07 Publié dans Trendyméquadra/quadramétrendy | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : mode, gilet de fourrure, new look, perfecto iro, essentiel |
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lundi, 13 octobre 2008
Margaux Hemingway le 6 octobre 1980

La petite-fille d'Ernest, Margaux Hemingway, fait la couv' de ce numéro de ELLE du 6 octobre 1980. Elle a dit à Anne Chabrol, qui s'occupe alors de la rubrique ELLE à l'oeil sur eux : Je suis amoureuse. Son prince charmant est Bernard Faucher, 41 ans. Margaux en a 25. Elle vient au rendez-vous accompagnée de son French love.

Elle a défrayé la chronique au moment où elle est devenue l'une des cover-girls les mieux payées d'Amérique. Avec Anne Chabrol, elles cherchent un jean large, un peu délavé, chez Halles Capone. Les gens heureux n'ont pas d'histoire conlut Anne Chabrol.
Margaux est décédée d'une overdose de barbituriques, en 1996.

Machos, les patrons ? se demande ELLE.

Ben non, enfin, cette idée?

Ils ont juste de bonnes raisons de ne pas embaucher de femmes. La rédaction de ELLE les passe en revue, et leur donne la réplique.

La dentelle fait partie des must-have de la saison. On porte sa veste d'équitation et son jean Levis avec une blouse victorienne et sa veste irlandaise avec une blouse en dentelle de laine de Chantal Thomass.

Le pantalon de cuir d'Agnès B. s'harmonise avec une autre blouse de Chantal Thomass et un gilet d'homme en cachemire de chez Old england, bien ceinturé.

On est en pleine période fauve. Façon bric à brac.

ELLE propose à ses lectrices une garde-robe complète, étudiée pour toutes les silhouettes.

La combi est en jersey pur laine de la Soie de Paris.

Le Bon Magique est un ensemble gilet et jupe en lambswool, 170 F le gilet et 115 € la jupe, pour un ELLE à 7 F (soit 55,86 et 37,78 € pour un ELLE à 2,30 €).

Qu'il soit sud-américian, slave, autrichien ou nordique, on se met au flolklore.

Cette coïncidence de l'écologie et de l'magination permet d'aoir chaud et d'être à l'aise.

Inspiration asiatique en veste brodée et ballerines chinoises.

Et surtout, on mélange les genres dans la bonne humeur.

Ongles courts ? Ongles longs ? Quoiqu'il en soit, on les soigne.

Du nouveau en déco : lignes pures et couleurs franches. Pas toujours si nouveau, en témoigne la réédition de la chaise Sandows de rené Herbst, créée dans les années 30.

Les pages qui filent décidément un coup de vieux : la ligne des vopitures nous paraît aujourd'hui bien vintage.

Les Idées ELLE sont parties en balade à Lille. Un mine de bonnes adresses.

La fiche tricot en dos de journal est toute bleue : 60 heures et 98 F pour le pull du monsieur.
Vivement lundi prochain !
13:33 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : mode, magazines, elle, vintage, margaux hemingway |
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