Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Ah, la marinière ! Un classique qui est partout cette saison. Plus ou moins longue, boutonnée aux manches ou sur l'épaule, en coton, en soie voire en laine dans sa version pull, en bleu, en rouge, en gris, en vert... Au fil des ans, j'an ai accumulé quelques-une, que je n'ai pas jetées, et surtout pas cette Kiabi à fond marine qui passerait - presque - pour une Armor Lux avec son coton épais.

A y est, il m'aura fallu moins d'un mois, ce qui pour moi tient du record de rapidité.

Rappel des faits : le mois dernier, je flashe sur une blouse Céline, présentée deux fois dans ELLE en quelques semaines, faisant même la couv' le 21 mars. Je ressors mon sautoir de perles et décide de m'en inspirer pour créer non pas une blouse mais un collier.

Après mes morceaux de bravoure tricotés de l'hiver dernier, ce n'est pas demain que je vais remiser mes aiguilles ! Si j'étais une fille organisée, je penserais d'ailleurs dès maintenant à la maille dans laquelle j'aurai envie de me lover l'hiver prochain. Oui, je sais, avec des si...

Cela étant, la maille, ça se porte et ça se tricote aussi l'été. Voilà qui n'a pas échappé au magazine Jalouse, qui vient de sortir un numéro que j'ai adoré. Dès le logo en tricot, réalisé par Wool and the Gang, le ton de ce home made est donné.

Marilyn Monroe fait la couv' de ce ELLE du 11 avril 1988, à l'occasion de la sortie de l'autobiographie du dramaturge Arthur Miller, qui fut son mari de 1956 à 1960. ELLE publie des extraits d'une interview parue dans La Republica, dans laquelle Arthur Miller explique qu'il a préféré rédiger lui même ses mémoires plutôt que d'accorder de longs entretiens à une personne qui se proposait d'écrire sa biographie. Il évoque bien sûr Marilyn, dont il dit qu'elle a vécu avec le spectre de la mort à ses côtés, parce qu'elle était belle.

ELLE publie également des extraits de cette autobiographie. Arthur Miller (photographié ci-dessus sur le tournage des Misfits) évoque sa rencontre avec Marilyn Monroe et la confidence que lui a faite l'actrice Evelyn Keyes au sujet des invités d'une soirée, mais, au-delà, sans doute pour évoquer les milieux du cinéma dans leur ensemble : "Ils vont la dévorer vivante".