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vendredi, 22 mai 2015

La claque ou la classe

Inès en couv de ELLE.jpg

Bah, comment dire...

Je ne suis pas emballée par une Inès de la Fressange en culotte qui tire sur son pull comme une gamine en couv' de ELLE.

Et même si la culotte (que l'on ne voit pas) est signée Erès.

Etait-ce bien nécessaire ?

Pas de mettre Inès en couv', c'est une grande amie de ce magazine, avec ou sans Valérie Toranian manifestement et on l'y voit régulièrement. Aujourd'hui, c'est donc la nouvelle directrice de la rédaction, Françoise-Marie Santucci, qui ne tarit pas d'éloges à son sujet dans son édito. Et puis, plus modestement et personnellement, je garde un magnifique souvenir d'une interview d'une adorable Inès, que j'avais réalisée à une époque où, pour moi, ça rigolait pas des masses. Non, mais la pose et surtout la tenue ?

On a déjà eu Sophie Marceau en culotte à Cannes, ça pouvait suffire, me semble. A ce sujet, bravo à Grazia qui a lancé son quotidien disponible en ligne et en PDF sur son site. Un régal. On comprend vite pourquoi quand on regarde les signatures, de Gérard Lefort à Olivier Séguret en passant par Marie Colmant.

Bref, voyant cette couverture de ELLE s'afficher sur mon iPad ce matin, j'ai tiqué. Et pourtant Inès reste mieux foutue que la plupart des filles qui ont 30 ans de moins qu'elle et je ne suis pas bégueule. Alors ? Ben alors, je crois qu'être en culotte à 20 ans en couv' de ELLE, si l'on est actrice ou même femme d'affaires (ce qui est plus la profession d'Inès aujourd'hui que celle de mannequin, sa propension à faire du placement produit à tout détour d'interview étant par ailleurs agaçante, mais ceci est un autre débat) et non pas modèle pour maillots de bain, peut passer pour un péché de jeunesse. Un côté un peu démonstratif (et mes fesses, tu les aimes, mes fesses ?) somme toute pas bien méchant.

Mais à, euh, 57 ans, comme nous l'indique aimablement l'ami Wiki, cela me semble un peu pathétique. Sans doute pas l'idée d'Inès, cette série de photos signée Pamela Hanson et dont le stylisme a été supervisé par Jeanne Le Bault - deux femmes, donc. Sans doute l'idée était-elle d'illustrer au plus près de son sujet cet étrange portrait somme toute assez creux signé de l'actrice et réalisatrice Hélène Fillières, titré "A son corps défendant" et tournant autour de l'obsession et de l'embarras de cette dernière vis à vis de la question du corps. Mais cela n'imposait pas pour autant une couv' en culotte ?

A y réfléchir, j'ai fini par définir ce qui me dérange. La photo claque. Mais pas dans le bon sens du terme. Pour la grande classe on repassera.

Or, plus j'avance en âge, et au-delà de 50 cela devient flagrant, plus ce qui compte selon moi n'est pas de s'interdire tel ou tel vêtement, telle ou telle couleur. Non, la vraie question est celle de l'élégance. Pas une élégance convenue, mais une élégance qui ait du peps, ce qu'Inès sait parfois si bien faire par ailleurs. Or, se balader en culotte, je ne parviens pas à trouver que c'est élégant. Même si on reste "encore" bien foutue.

Inès ELLE mai 2015.jpg

Et quitte à faire du placement produit, y avait matière avec le vestiaire qu'Inès de la Fressange a composé pour Uniqlo. Par exemple.

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jeudi, 31 mars 2011

Ohé, du bateau !

Marinière équipe de France.jpg

Alors que je jetais hier soir un oeil distrait sur le Grand Journal, j'ai appris que l'équipe de France de foot avait étrenné son nouveau maillot marinière.

So fashion...

Renseignements pris (cette info capitale m'avait jusqu'ici échappé) il s'avère qu'il s'agit d'attirer une population plus jeune et plus féminine. Et c'est pas que je suive assidûment le foot mais j'en sais assez pour me rendre compte que ce "design innovant exprimant pleinement l'esprit conquérant de l'équipe de France" prête à sourire. Pour le "conquérant". Bref.

A vrai dire, je ne parviens pas à me faire un avis sur le côté esthétique (ou pas) de ce maillot pas comme les autres. J'imagine simplement que lorsque les Bleus arborent sur le terrain un tiche vendu chez Colette, les Guignols ont encore de beaux jours devant eux. Re-bref.

Jalouse_2.jpg

Alors que je jetais un oeil distrait sur Canal, l'autre (oeil) état occupé avec le nouveau Jalouse. Consacré... au thème marin.

Bruise Cruise festival.jpg

Lequel m'a un peu laissée sur ma faim. L'intérêt rédactionnel des deux doubles pages sur le Bruise Cruise festival me laisse dubitative. Même si, à la réflexion, "le gratin de la scène garage punk" en maillot sur un paquebot (dont les couleurs jaune et bleu me semblent bien être celles de Coasta et de mon Baltic trip), c'est finalement un grand moment de rock n' roll. Involontaire. Re-re-bref.

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mercredi, 02 décembre 2009

En vrac et vite fait en passant #6

Double perf.jpg

*** L'éternel débat qui casse les couilles même quand on n'en a pas : si on se fait offrir des fringues, on serait une blogopute. Si on les emprunte à une marque pour faire une série de photos et ensuite les rendre, on serait une pauvre fille trop naïve bernée par le grand capital, lequel se fait de la pub sur le dos des blogs mode. Mais en revanche, si on achète un t-shirt H&M ou une paire de Louboutin que l'on présente sur son blog, personne ne trouve rien à y redire. Là, c'est pas de la pub, hein, CQFD. Mmmh, mmmh. Dans le cas des magazines, les rédactrices font un shopping et empruntent des pièces aux marques/créateurs. Ensuite, elles les leur rendent. Il arrive aussi qu'on leur offre quelques "babioles" en cadeau, à elles, perso. Le magazine vit un peu de ses ventes et beaucoup (trop ? c'est un autre débat) de ses recettes publiciraires. Mon blog n'est pas mon activité principale - loin s'en faut - et peut être lu sans bourse délier mais il engrange cela étant quelques recettes publicitaires, et, je l'ai déjà écrit, je n'ai rien contre un nombre limité de partenariats bien choisis. Sur mon blog, je présente des fringues que j'ai achetées, d'autres qui ont pu (cela demeure l'exception) m'être offertes et je vais prochainement en présenter qui me seront prêtées. Oui, c'est faire de la pub à la marque, sans doute. Mais pas davantage que si j'avais acheté ces pièces moi-même. Cela me permet en revanche de m'amuser avec des vêtements que je n'aurais pas achetés, de les tester, de les apprivoiser, de me les approprier (ou pas, d'ailleurs) sans les posséder.  Cela me donne aussi la possibilité d'établir des comparatifs, entre mon propre perf' Iro et un autre, beaucoup moins cher, par exemple. Qui plus est, prôner qu'accepter de se faire prêter des vêtements sans aucune contrepartie matérielle, c'est juste se faire avoir, revient à considérer que l'on ne saurait parler de quoi que ce soit sur son blog sans être rémunéré(e) ni gratifié(e) d'un cadeau quelconque... Au delà du fait que cet état d'esprit traduit une dérive pour le moins pathétique, à part la dernière gastro du chihuahua de la maisonnée ou des considérations de bistrot sur la météo de la veille, je vois pas bien ce qu'il resterait à évoquer, sans que cela prête à confusion, sur les blogs.

Jalouse.jpg*** Polarisée : le dernier Jalouse rend gloire au Polaroïd.

Un joli numéro créatif, plein de couleurs et aussi de noir et blanc.

Avec quelques métros de retard, j'ai fini par me mettre à la toycamera Analog Color. Les effets cramés, le faux Lomo, le Polaroïd colorisé, rien de bien révolutionnaire mais je bidouille et j'aime ça.

Mes premières bidouilleries dans le plus pur vintage free style seront en ligne d'ici la fin de la semaine.

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mardi, 21 avril 2009

Knit power !

jalouse.jpg

Après mes morceaux de bravoure tricotés de l'hiver dernier, ce n'est pas demain que je vais remiser mes aiguilles ! Si j'étais une fille organisée, je penserais d'ailleurs dès maintenant à la maille dans laquelle j'aurai envie de me lover l'hiver prochain. Oui, je sais, avec des si...

Logo.jpg

Cela étant, la maille, ça se porte et ça se tricote aussi l'été. Voilà qui n'a pas échappé au magazine Jalouse, qui vient de sortir un numéro que j'ai adoré. Dès le logo en tricot, réalisé par Wool and the Gang, le ton de ce home made est donné.

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vendredi, 28 novembre 2008

Et toujours, une touche de fourrure vintage

robe vintage 1.jpg

Je suis tombée en arrêt devant cette photo publiée dans le Jalouse de novembre à l'occasion d'une incursion dans le dressing de Ginny Branch, jolie blonde de l'East Village rencontrée chez Marc Jacobs.

robes vintage.jpg

Je n'ai pas repéré que la fourrure vintage, j'ai aussi noté les robes qui donnent envie d'être projetée direct dans les années folles.

ELLE fourrure.jpg

Photo Garance Doré

Et puis, lundi dernier dans ELLE, dans leur recensement de ces petits plus qui font le style, Fonelle et Garance Doré n'ont pas oublié, elles non plus, la touche de fourrure vintage.

Voilà qui ne pouvait mieux tomber alors que la météo tranforme la campagne des alentours de ma ville que j'aime pas en décor de conte de Noël.

Je peux dire que j'apprécie mon renard vintage et aussi mon col de mouton doré !

col fourrure 3.jpg

Par conséquent, j'actualise mon blog de ventes avec un col de fourrure vintage.

col de fourrure doublé 2.jpg

Doublé de liberty, s'il-vous-plaît.

Restent dispo les blouses Rützou et Hartford ainsi que les bottes Vic Matié, qui étaient réservées et ne le sont plus. Tout ce qui ne s'envolera pas sera prochainement sera impitoyablement déposé sur e-Bay et au dépôt-vente.

Devraient suivre des derbys genre Repetto dorées hélas trop petites pour moi. Et ce, dès que je j'aurai mis la main dessus !