Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Je ne suis pas parisienne, ça me gêne, ça me gêne
Je ne suis pas dans le vent, c'est navrant, c'est navrant

Ouais, je sais, je sais, j'ai de ces références seventies un peu pourraves que les moins de 35 ans ne peuvent même pas connaître.

N'empêche, vous aurez une petite pensée pour moi, quand vous franchirez samedi prochain les portes du Regine's Club pour une soirée où vous aurez été invités grâce à moi ?

Hein ?

Ah !

Et samedi prochain, on sera le combien ? Gagné, on sera le jour de la fuckin' Saint-Val', le 14 février, cette date dégoulinante de guimauve, de coeu-coeurs neuneus et de bisous (bisou est un mot à jamais banni de mon vocabulaire, un mot qui sent le bavou, je lui préfère de loin la bise, la bonne vieille bise qui claque, homonyme de celle qui souffle cet hiver plus que son compte sur ma ville que j'aime pas).

C'est dire comme le concept de No Valentine's Day Party m'a parlé. J'ai par conséquent cinq fois deux entrées à vous faire gagner, parce que, oui, peut aimer s'amuser à deux tout en détestant la Saint-Valentin.

Depuis le 15 décembre, Colette (chez qui elle est sold-out), Heimstone et les Prairies de Paris sont dépositaires de la très select compil  Broken Heart in Paris sortie en édition limitée, à 400 exemplaires, par le label Kuskus.

Sur cette compil qu'il m'a été donné d'écouter et qui sera en vente lors de la soirée du 14, mon titre préféré est sans conteste le Hot lips du duo suédois de Gothenburg, Pacific, dont le dossier de presse dit que ses refrains donnent envie de sauter sur la piste pour danser en roulant des pelles à des inconnus... Et puis j'ai retenu aussi I've Never Seen A Girl, par You. Rien d'étonnant, finalement, lorsque je lis que You a été formé par le graphiste musicien Romuald Boivin il y a un an et que sur ce projet musical atypique il invite ses amis, parmi lesquels José Reis Fontao, chanteur du groupe Stuck in the Sound, que j'ai vu en concert aux Eurocks en 2007...

Lors de la soirée du 14 février au Régine, se produiront :

DJ SET:
Will (Mystery Jets)
Pierre & Victor (Housse de Racket)
Lou ( New Sins)
Misty Rabbit (Kuskus)

SPECIAL GUESTS:
Audrey (Flammarion)
Amandine (Ed Banger)
Marie (Colette)
Rodolphe (Rodolphe Menudier)
Pierre (Inrocks)
Céline (Tsugi)
Marion (Muteen)
Laetitia (Les Prairies de Paris)
Violaine (Tsugi)
So Me (Ed Banger)
Jean Charles & Mareva (JCDC)
Caroline (Bonus Tracks)
Charlotte (Surface to Air)

Evidemment, dans le casting, j'ai tout de suite repéré les modeux, Rodolphe (Ménudier) qui viendra certainement bien chaussé, Marie de chez Colette, Laetitia des Prairies de Paris et Charlotte de Surface to Air chez qui j'irais volontiers massacrer mon compte en banque si je n'étais - en dépit de trompeuses apparences - une grande fille très raisonnable et Mareva et JC (Mareva Galanter et son fiancé Jean-Charles de Castelbajac, bien sûr).

Je serais à Paris, je n'aurais pas loupé ça ! Vous y serez et n'avez pas envie de louper ça non plus ? Dans ce cas, les cinq premier(e)s lecteurs(trices) de Paname m'envoyant leur nom de la vraie vie par mail à frieda.lecuyere@yahoo.fr se verront inscrits sur le listing de cette No Valentine's Day Party.

Le bon week et à vos claviers !

J'ai craqué sur son imrimé rétro, sur ses petits boutons mauves, sur cette touche de bleu canard, couleur coup de coeur de l'hiver.

J'ai craqué ? Oui, mais virtuellement, ça se passait une fois de plus chez Emeraldooo, à visiter du bout de la souris son Red Vintage Circus.

Et puis elle est arrivée dans ma boîte à lettres, je l'ai essayée et j'ai su qu'en l'état, ça n'allait juste pas être possible.

Je l'ai copieusement ceinturée, voilà qui passait déjà mieux.

Mais j'avais tant à faire blouser qu'on ne voyait même plus la ceinture et c'était quand même toujours juste pas possible.

Pourtant, j'aimais tant son dos joliment travaillé et l'ampleur savante de ses manches qu'il fallait bien que je trouve un moyen de la porter.

J'ai donc tranché dans le vif, laissé l'ourlet à cru et c'est ainsi que j'ai fini par l'envoyer chez Punky, début janvier, pour un a gla-gla-look qui demeure impitoyablement encore et toujours de saison...

Détails : ceinture bleu canard Naf-Naf, mary-jane Ash, babies à talons La Redoute Création (reparties depuis dans leur pays car par trop inconfortables), ceinture fauve Naf-Naf-portée-à-toutes-les-sauces-quand-vous-en-avez-marre-de-la-voir-juste-vous-me-le-dites, gilet en tricot home-made, peau lainée Mac Douglas, bottes Felmini.

Merci pour toutes ces participations enregistrées pour gagner le sac Biker. Je ne sais pas combien de participations au juste, certaines ayant commenté plusieurs fois et l'une d'entre elles étant hélas amenée à le regretter...

Mais qu'est-ce qui t'a donc pris, Sunny Side, de revenir "définitivement" sur ton premier chiffre, le 14 ? Voilà qui m'a fendu le coeur, c'est cruel, tu aurais dû être la gagnante, puisque j'ai 13 ELLE vintage avec en couverture Brigitte Bardot. Eh oui, seulement 13, dont 5 déjà mis en  ligne. Je trouvais que c'était déjà pas mal, perso, mais vu les chiffres qui m'ont généreusement été attribués, je me dis que je fais finalement figure de petite joueuse.

Et je note que personne n'a pensé à miser sur ce fameux chiffre 13 qui donne pourtant lieu à des cagnottes spéciales du loto.

Me restait donc à départager Milou et Paola, qui ont toutes deux joué le 15.

J'ai écrit leurs noms sur deux petits papiers, la main innoccente âgée de 10 ans a été dûment sollicitée avant son départ pour l'école ce matin et c'est Paola qui a gagné !

Paola, j'attends tes coordonnées par mail pour que tu puisses recevoir ton cadeau.

Si vous êtes demandeuses (pardon, demandeurs, M1, je sais que tu vas râler !), d'autres concours seront organisés prochainement sur mon blog. D'ici là, je reviens très vite avec un petit Trendyméquadra.

Il a connu chez Punky B un succès sans précédent, ce sac Biker de la nouvelle collection printemps-été de IKKS. Celles à qui il a échappé ont aujourd'hui l'occasion de tenter leur chance ici même.

IKKS, voilà une marque que je connais depuis ses débuts pour ses collections enfant.

Elle s'est depuis joliment diversifiée avec une collection femme qui fête ce printemps ses 10 ans.

Et donc, ce sac Biker ? Pour le gagner, je vous propose un petit concours à base de ELLE vintage. Dans les années 50, 60 et 70, Brigitte Bardot est sans aucun doute la personnalité qui a le plus "squatté" la couv' de ELLE. Sachant qu'il reste dans ma collection de ELLE des dizaines et des dizaines d'exemplaires que je n'ai pas encore mis en ligne, combien ai-je de ELLE avec en couv' Brigitte Bardot ? Je précise que je vous demande le nombre total de ces ELLE, soit ceux que j'ai déjà mis en ligne plus ceux à venir, dont le nombre est à deviner.

La gagnante du sac sera celle qui aura trouvé le nombre exact de ELLE avec Brigitte Bardot en couverture ou qui en sera le plus proche. Si le bon chiffre est donné plusieurs fois, je ferai appel à une main innocente âgée de 10 ans pour la désigner.

A vos claviers ! Exprimez-vous dans les commentaires jusqu'à demain soir, mercredi, minuit. Je donnerai le nom de la gagnante jeudi.

EDIT : je suis encore sous le coup de l'émotion, Isabelle, Accro de la Mode, a répondu à mon tag manuscrit et elle ne fait pas que nous montrer sa belle écriture, elle m'a aussi... dessinée ! Ca se passe par ici !

Francis Huster fait la couv' de ce numéro de ELLE du 4 février 1980.

L'acteur comptabilise dix ans de métier, un charme fou et une passion pour les monstres sacrés d'Hollywood. Il est le héros d'une série hollywoodienne réalisée par Marc Hispard. Il pose en Cark Gable.

Il pose en Errol Flynn.

Il pose en Cary Grant.

Il pose en Gary Cooper.

Il pose en Humphrey Bogart. Mais comment s'habille-t-il lorsqu'il est Francis Huster ? "Moi ! J'achète un costume tous les trois mois. Je le mets pendant trois mois. Il correspond à une époque de ma vie, à un état d'esprit (le plus souvent celui du rôle que je travaille). Après, je le jette; Il m'est insupportable de revenir en arrière".

Devenir père, ça leur fait quoi ? titre ELLE dès la page 4. Ils ont changé, ils veulent comprendre, participer. Ce sont les "nouveaux pères". "Ma femme attend dans son ventre, moi j'attends dans ma tête" dit l'un. "Faire un enfant, c'est la seule chose naturelle qui nous reste", dit un autre. "La guerre, le pouvoir, les conneries, c'est les hommes !.. Aucune envie de mettre au monde un petit cow-boy de plus", dit un troisième. Presque tous les pères se défendent d'être phallocrates, beaucoup se disent féministes, avouent avoir fait des progrès grâce à leur femme, grâce à une amie...

Margaux Hemingway, petite-fille du célèbre écrivain, s'apprête à tourner avec son mari français, Bernard Faucher, ex-restaurateur passé derrière une caméra. Elle a incarné Miss Fabergé avec un contrat en béton de 1 million de dollars.

Laurent Terzieff a une gueule. Il a créé sa propre compagnie de théâtre et a vraiment une tête de personnage de roman, selon ELLE. Claude Mauriac (le fil de François) a traduit sa vie dans un livre écrit comme une histoire d'amitié.

Géraldine Audiberti est bouleversée à l'idée que sa fille de 8 ans, Amélie, dans quatre ans, aura des seins. "Je sais que tu es déjà en quête de la souffrance et du bonheur, pour voir, par curiosité. Mon expérience ne te suffira pas. Il te faudra la tienne, j'obtempérerai car je t'aime." L'illustration est tirée de "Norman Rockwell - 60 ans de rétrospective", éd. du Chêne.

Série mode petits prix selon les goûts et les envies de chacune. Petit prix ? Il me semble qu'en 1980, un t-shirt griffé M. et F. Girbaud à 140 F ne faisait pas vraiment figure de petit prix...

La magie douce des pastels sent un peu l'invitation printanière aux mariages et baptêmes.

Les jeux de noir et blanc plairaient à Mme de Fontenay.

Le sport en confort et fantaisie est bien dans le style 80's.

On se balade en Bon Magique, dans un véritable anorak à l'ancienne, en popeline imperméabilisée. 250 F pour un ELLE à 6 F, soit  95,83 € pour un ELLE à 2,30 €.

On s'équipe pour la randonnée, en rose et kaki, et on customise ses godillots avec des chevillères taillées dans le bas des manches d'un pull jacquard.

L'alliance ne sera jamais une bague comme les autres. Trois femmes seules sur dix portent une alliance, indique Isabelle Billancourt dans un long article consacré au sujet. Chantal, 36 ans, féministe à tous crins, célibataire et bien dans sa peau, se promène docilement la bague au doigt. Savoureuse ironie, protection de sa liberté et de ses amours. "On peut aimer les hommes de mille façons, mais devant mes désirs je culpabilisais : tout le monde vit à deux, je ne dois pas être normale... Je me suis acheté un anneau et je m'en félicite. Ainsi je tiens à distance les assiduités masculines dont je ne veux pas ". Quant à Julie, star punk de 24 ans, elle arbore avec la même insolence que jadis l'épingle à nourrice, son anneau d'oreille. A brouiller les cartes, elle retrouve la même unité. Dans l'oreille, méconnu, anonyme, le petit anneau signifie sa marginalité organisée avec Jean, son compagnon suicidaire.

Vivement lundi prochain !