mardi, 24 août 2010
Evasé du col
Avec l'été, j'ai le temps de feuilleter encore plus de presse que d'ordinaire. Ce qui n'est pas peu dire. J'ai donc racheté GQ, qui, lors de son lancement, ne m'avait pas davantage convaincue que Grazia.
Ouvrir GQ, pour moi, c'est afficher un état d'esprit un peu narquois du genre de celui d'un mec qui ouvre un ELLE comme ça en passant : mais qu'est-ce qu'on leur raconte comme conneries ?
On leur raconte que les femmes trouvent les gros plus sexy.
Plus sexy ? Perso, je suis moyennement convaincue au vu des six pages de lourds arguments déployés par ces messieurs. Mais je note que chez les mecs, on appelle un gros, un gros. Pour pas un rond.
Un qui n'est pas (plus) gros et garde l'esprit acéré, c'est Lagerfeld. Il a tendance à beaucoup se répéter, mais son interview fleuve par l'agaçant Beigbeder (qui le tutoie) se laisse lire (et gloire à un magazine qui n'a pas peur des interviews de plus de 1327 signes) et recèle ce pesant de vacheries sans lesquelles Lagerfeld ne serait pas Lagerfeld :
- Tu es dans un métier de création, tu as affaire à beaucoup d'angoisses...
- Qu'est ce-que c'est que cette histoire ? Tu as lu trop d'articles sur Saint Laurent. Tout ce qu'on écrit sur Saint Laurent n'a aucun rapport avec la réalité. C'est sûr, il a fait la même collection pendant vingt ans, alors je comprends qu'à la fin il était angoissé.
Mais ce que je poréfère de loin dans ce GQ, c'est la rubrique de Marc Beaugé, illustrée par Jean-Philippe Delhomme.
11:24 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, lagerfeld, gq, jean-philippe delhomme | del.icio.us | Facebook
mardi, 10 août 2010
A l'ombre de Bloomsbury
Parfois j'aimerais avoir d'autres envies que celles qui me viennent.
Peine perdue.
Les tendances passent, les craquages vont et viennent, mais je finis toujours peu ou prou par revenir à de vieilles connaissances. Cette série mode intitulée Esprit Virginia Woolf s'étire sur quatorze pages et il me faut bien reconnaître qu'elle concentre tout ce que j'aime.
Je crains fort d'être définitivement perdue pour le minimalisme.
Cette série est parue dans Marie France. Un magazine qui vise clairement les plus de 35-40 ans (ce qui n'est d'ailleurs pas forcément pour me séduire, moi qui suis pourtant en plein dans la cible visée) et n'est à ce titre pas réputé pour être à la pointe de la hypitude. Et quii recèle cependant d'excellentes surprises en matière de séries mode, je l'avais déjà évoqué ici (et c'est bien pour ça, et pas pour le point sur l'arthrose ou, au hasard, tiens, la presbytie, que je l'achète).
L'esprit Virginia Woolf, c'est en fait celui du groupe artistique Bloomsbury, au sein duquel oeuvraient Duncan Grant et Vanessa Bell, soeur de l'écrivain Virginia Woolf, ici immortalisée en 1925, dans son jardin.
12:02 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : mode, marie france, bloomsbury group, shourouk, cotelac | del.icio.us | Facebook
dimanche, 08 août 2010
Noir, c'est noir
Pilote.
Je suis restée sur mon idée première.
Noires.
Là, j'ai dévié, parce que mon idée première, c'était écaille.
Pas dispo en monture de vue, ce sera donc une solaire transformée. Ce qui revient au même, sur le site d'Emmanuelle Khanh, le modèle change de numéro mais paraît bien identique.
Comme l'indique le titre de Vogue Espagne, voilà un alliage du genre noir et rock.
18:40 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : mode, emmanuelle khanh, pierre hardy, vogue espana | del.icio.us | Facebook
samedi, 07 août 2010
Adieu Rayban, bonjour Emmanuelle Khanh
Dans quelques heures, je saurai si je vais finalement arborer prochainement les mêmes lunettes que la charmante créature ci-dessus.
Ou une autre monture.
Une chose est sûre, j'opterai pour Emmanuelle Khanh. Par deux fois, j'ai essayé des modèles de cette marque d'optique récemment revenue à la vie et je m'étais alors fait la promesse que les prochaines seraient griffées EK. Puisque mes Wayfarer ont disparu comme par enchantement mais sans malheureusement réapparaître par les mêmes inexplicables voies, je n'ai donc plus le choix.
Ce qui revient à peu près (compte tenu du prix des verres, le top du progressif, vieillir geekette coûte un bras) à craquer pour une très belle paire de pompes.
Sauf que les lunettes, je les porterai tous les jours.
C'est donc une pure dépense de santé imprévue qui va ainsi me ruiner le budget.
Aussi, quand Manu a annoncé sur Twitter qu'août serait pour elle un mois sans shopping, ai-je suivi attentivement l'affaire. Depuis, l'idée à fait son chemin sur son blog et je me suis à demi engagée à suivre le mouvement (officiellement sur 15 jours seulement mais j'ai bon espoir de tenir jusqu'au 31).
En réalité, je me suis souvenu du Défi shopping lancé en septembre dernier, pas franchement raté mais pas tout à fait tenu non plus et ai préféré la jouer modeste.
Il sera probablement plus facile de tenir tout un mois d'août avec la perspective de me lâcher (un peu) en septembre une fois épongée la dette lunettes.
Même si août est une période à risque tant les tentations se bousculent dans les magazines.
* Un intrus s'est glissé entre ces pages, qui saura le retrouver ? *
10:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mode, optique, rayban, emmanuelle khanh | del.icio.us | Facebook