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mercredi, 27 janvier 2010

Comic strip

Gainsbourg vie héroïque 1.jpg

Entendons-nous bien.

Je n'ai pas l'intention de faire concurrence au Pédé et ses chroniques ciné. Et pas non plus à Café Mode et ses films bien sapés.

Mais j'ai dit que 2010 serait cinématographique (j'ai dû peiner à voir dix films par an en 2008 et 2009, ce qui est très peu, ce qui est bien trop peu). Pas que je prenne quelque résolution de début d'année que ce soit, pour ce qui est du mois de janvier, ça s'est juste trouvé comme ça.

N'empêche que ça démarre pas mal, puisqu'en 27 jours, j'en suis à sept films vus en salle. Je ne suis pas une grande fan de biopics. Mais dans le cas du film de Joann Sfar, s'agissait de Gainsbourg, quand même, quoi, Gainsbourg.

Gainsbourg, j'ai commencé à vraiment l'écouter dans les 80's. Je connaissais, depuis bien avant, quelques-unes de ses chansons, difficile de passer à côté, quand on est une enfant des 60's-70's. Je me souviens avoir braillé Elisa tout un après-midi de travail dans les champs, avec une amie (oui, hein, que ne ferait-on, à même pas 20 ans, y compris travailler dans les champs ?).

Et puis, vers la mi-80's, je me suis acheté mon premier Gainsbourg. En vinyle, dois-je le préciser. Gainsbourg. Pas Gainsbarre. Ce dernier m'a toujours un peu... saoûlée avec ses provoc's à deux, pardon, à 500 balles. Carrément pathétique, le Gainsbarre.  A tel point que la bruyante sortie de Aux Armes etc., alors que j'étais ado, m'avait laissée de marbre. Mais Gainsbourg, c'est autre chose. Sur ma compile en vinyle, il y avait, bien sûr, Elisa, mais aussi Qui est in, qui est out, Couleur Café, Les Goémons...

Donc, le biopic, je me voyais pas le sécher. Mais sans vraiment m'attendre à en être transportée.

Et transportée, je ne l'ai pas été.

gainsbourg-vie-heroique.jpg

J'ai passé tout le film à me regarder regardant ce film avec Gainsbourg qui n'est pas Gainsbourg mais que, quand même, on dirait Gainsbourg. Pour résumer.

Ce film, je crois bien que je n'y suis jamais entrée.

Faut dire que dès le départ, ça démarre sur une fausse bonne idée. Le générique est réalisé comme un petit film d'animation. Et là, m'est venue l'évidence. Pour raconter la vie de Gainsbourg, c'est viens petite fille dans mon comic strip, qu'il aurait fallu faire. Terminées, les inévitables interrogations sur les ressemblances, la vraisemblance, les décalages avec la réalité (ces derniers étant revendiqués par le réalisateur dans ce qu'il appelle  par ailleurs un conte - pour ne pas parler des oublis, comme le Gainsbourg réalisateur, assez raté cela étant, sauf à mon sens dans le cas de Je t'aime moi non plus, et de l'insurpassable Ballade de Johnny Jane, regarde les choses en face, sois lucide).

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