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dimanche, 09 janvier 2011

En toute subtilité...

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Elle est énervante, Sofia Coppola.

Fille de, promue icône du chic désinvolte, posant au si joli petit couple avec Thomas Mars, de Phoenix... Une "bonne cliente" pour la presse mode et people (qui est de plus en plus souvent la même) qui n'a de cesse de nous la vendre sous toutes les coutures.

On lui pardonnera, tant cette fille-là touche sa bille en cinéma.

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mardi, 03 août 2010

Liberté !

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C'est un film que je suis allée voir en traînant un peu les pieds., il y a quelques mois. Parce que Marc Lavoine. Parce que je n'imaginais pas Tony Gatlif réaliser un film dont l'action se situe en France, au cours de la Seconde Guerre mondiale, avec les reconstitutions de décors, de costumes, tout ça... Pourtant, Gatlif m'a fait découvrir Rona Hartner, que j'adore (dans Gadjo Dilo), il a fait tourner Asia Argento (dans Transylvania), autant dire que son univers me parle.

J'avais tort, bien sûr, de traîner les pieds.

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mardi, 29 juin 2010

Demain, c'est sa Tournée !

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C'est pour demain et quelque chose me dit que je vais m'y précipiter. Même si je n'oublie pas pour autant que demain, c'est aussi le premier jour des soldes.

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Le film de Mathieu Amalric, Tournée, qui m'avait interpellée lors de sa présentation à Cannes, avant même qu'il obtienne le Prix de la Mise en scène, sort en salles demain.

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Des ses héroïnes, certains ont écrit qu'elles étaient felliniennes. La montée des marches était un moment de bonne humeur communicative comme on en a peu vu.

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samedi, 13 mars 2010

On l'appelle Garance...

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C'est pour moi l'autre film. Il y a bien sûr Freaks, d'où j'ai tiré mon pseudo de Frieda l'Ecuyère, et puis il y a Les Enfants du Paradis.

Et évidemment plein d'autres, mais ces deux-là tiennent pour moi une place à part. Je ne les ai jamais vus en salle, je les ai découverts grâce au ciné-club télévisé alors que j'étais ado et ils m'ont marquée comme aucun autre film n'a jamais su le faire depuis. Je les revois régulièrement, en DVD.

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Les Enfants du Paradis, c'est une tragique et poignante histoire d'amours contrariées dans un monde de "saltinbanques" du Paris XIXe mais c'est aussi un générique comptant l'aristocratie cinématographique (Pierre Brasseur, Jean-Louis Barrault, Maria Casares) d'une époque des plus troublées (le tournage a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mêlant allègrement juifs oeuvrant sous pseudos et un collaborateur), c'est aussi une mise en abyme du monde du spectacle, c'est un scénario de Jacques Prévert, une réalisation signée Marcel Carné et des décors d'Alexandre Trauner - a-t-on jamais fait mieux depuis ?

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Et puis surtout, que seraient Les Enfants du Paradis sans leur Garance, incarnée à merveille par une Arletty qui fut aussi libre dans sa vie que l'est son personnage dans le film ?

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mercredi, 27 janvier 2010

Comic strip

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Entendons-nous bien.

Je n'ai pas l'intention de faire concurrence au Pédé et ses chroniques ciné. Et pas non plus à Café Mode et ses films bien sapés.

Mais j'ai dit que 2010 serait cinématographique (j'ai dû peiner à voir dix films par an en 2008 et 2009, ce qui est très peu, ce qui est bien trop peu). Pas que je prenne quelque résolution de début d'année que ce soit, pour ce qui est du mois de janvier, ça s'est juste trouvé comme ça.

N'empêche que ça démarre pas mal, puisqu'en 27 jours, j'en suis à sept films vus en salle. Je ne suis pas une grande fan de biopics. Mais dans le cas du film de Joann Sfar, s'agissait de Gainsbourg, quand même, quoi, Gainsbourg.

Gainsbourg, j'ai commencé à vraiment l'écouter dans les 80's. Je connaissais, depuis bien avant, quelques-unes de ses chansons, difficile de passer à côté, quand on est une enfant des 60's-70's. Je me souviens avoir braillé Elisa tout un après-midi de travail dans les champs, avec une amie (oui, hein, que ne ferait-on, à même pas 20 ans, y compris travailler dans les champs ?).

Et puis, vers la mi-80's, je me suis acheté mon premier Gainsbourg. En vinyle, dois-je le préciser. Gainsbourg. Pas Gainsbarre. Ce dernier m'a toujours un peu... saoûlée avec ses provoc's à deux, pardon, à 500 balles. Carrément pathétique, le Gainsbarre.  A tel point que la bruyante sortie de Aux Armes etc., alors que j'étais ado, m'avait laissée de marbre. Mais Gainsbourg, c'est autre chose. Sur ma compile en vinyle, il y avait, bien sûr, Elisa, mais aussi Qui est in, qui est out, Couleur Café, Les Goémons...

Donc, le biopic, je me voyais pas le sécher. Mais sans vraiment m'attendre à en être transportée.

Et transportée, je ne l'ai pas été.

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J'ai passé tout le film à me regarder regardant ce film avec Gainsbourg qui n'est pas Gainsbourg mais que, quand même, on dirait Gainsbourg. Pour résumer.

Ce film, je crois bien que je n'y suis jamais entrée.

Faut dire que dès le départ, ça démarre sur une fausse bonne idée. Le générique est réalisé comme un petit film d'animation. Et là, m'est venue l'évidence. Pour raconter la vie de Gainsbourg, c'est viens petite fille dans mon comic strip, qu'il aurait fallu faire. Terminées, les inévitables interrogations sur les ressemblances, la vraisemblance, les décalages avec la réalité (ces derniers étant revendiqués par le réalisateur dans ce qu'il appelle  par ailleurs un conte - pour ne pas parler des oublis, comme le Gainsbourg réalisateur, assez raté cela étant, sauf à mon sens dans le cas de Je t'aime moi non plus, et de l'insurpassable Ballade de Johnny Jane, regarde les choses en face, sois lucide).

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lundi, 17 août 2009

Spécial cinéma le 21 août 1972

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Ce numéro de ELLE du 21 août 1972 est un spécial cinéma, avec Romy Schneider en couverture. L'actrice, qui n'apparaît pas ailleurs dans le magazine, pose dans une robe Yves Saint Laurent. Elle sera bientôt à l'écran dans le prochain film de Claude Sautet, César et Rosalie.

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Quelques images suffisent parfois pour que naisse une étoile. De Judy Garland à Marlene Dietrich, quelques figure qui auront marqué le siècle. En bas à droite, Eliana De Santis, qui "en deviendra peut-être une" d'étoile.

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Nostalgie à la manière des poupées de papier à habiller.

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Ces costumes ont fait leur gloire : rendez à ces stars ce qui est à ces stars, propose ELLE.

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Le maquillage de scène est un spectacle en soi. On peut s'en inspirer un soir ou pour se faire une tête de fête. Quatre exemples dont celui d'un Pierrot de rêve au masque blanc, qui met en valeur la bouche et les yeux. Le maquillage de ballerine (à droite) agrandit les yeux au maximum, grâce notamment à des faux cils.

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samedi, 22 mars 2008

Totalement barré

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718654440.jpgJ'ai zappé dessus par hasard. Un immeuble lépreux éventré et un homme qui balance les meubles par cette plaie, dans la façade. Un a un, table, lampadaire, armoire s'écrasent dans la cour, en contrebas. Dans l'immeuble d'en face, Coluche (jeune) observe la scène. Quelques images et c'en était fait, je n'ai pas pu décrocher, me demandant sur quel ovni cinématographique je venais de tomber.

129972059.jpgL'homme qui balance, c'est Michel Piccoli. Peu à peu apparaissent à l'image un Romain Bouteille qui passe méthodiquement sa voiture au polish, une Miou-Miou qui suce obstinément son pouce, un Patrick Dewaere CRS puis finalement maçon. Peu à peu, les voisins se mettent aussi à éventrer leur façade, à balancer leurs maigres bien par les fenêtres, et Romain Bouteille finit par défoncer sa voiture à coups de masse. Impuissantes, les forces de l'ordre assistent à ce drôle de ballet mal coordonné.
 
Cet ovni cinématographique, c'est Themrock, de Claude Faraldo.

244305120.jpg Je l'oublie régulièrement, la case ciné trash d'Arte a été déplacée du jeudi au vendredi dans la nuit. En cette semaine de mars où l'on commence déjà à célébrer abondamment mai 68, Arte a diffusé ce film sorti en 1973 mais tellement emblématique de l'esprit de 68. Qui aujourd'hui, oserait tourner et produire un film dépourvu de dialogues, hormis quelques échanges en un sabir indéterminé et moult éructations ? Un film où figurent des étreintes incestueuses et une scène durant laquelle il s'agit, au sens propre, de bouffer du CRS ? Un film qualifié de poème barbare par le Canard enchaîné, dès sa sortie ?
 
Avec 35 ans de recul, ce n'est pas le film, dont le scénario est bien mince (un voyage de l'humain vers l'animalité), et qui traîne tout de même pas mal en longueur (je n'en ai vu qu'une heure mais il en dure près de deux), qui m'a ainsi fascinée.

Non, ce qui m'a fascinée, c'est qu'il y ait eu un jour tout une équipe pour croire en un tel film, pour trouver à le tourner et à le réaliser un intérêt que l'on devine jubilatoire, pour penser qu'il rencontrerait son public, loin, si loin de tout formatage. Un film hallucinant et halluciné.

Selon le générique, les coiffures sont de Carita. Et les meubles jetés par les fenêtres viennent de chez But et de chez Steiner. Pour ceux qui seraient tentés par une séance de rattrapage, ce sera sur Arte les 28 et 30 mars, respectivement à 3 h et 0 h 10.