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samedi, 04 octobre 2008

Et pis quoi encore ?!

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Pour doper l'ego d'un ado, rien de tel qu'un parent has-been. C'est ce que prétend un article paru dans le Figaro Madame ce week-end. et intitulé Ma mère fashion me met la honte. Enfin, ce n'est évidemment pas Valérie de Saint-Pierre, auteur de l'article en question, qui le prétend. C'est de la parole de psy, en l'occurrence celle de la psychiatre et psychanalyste Pascale Navarri.

La question peut surprendre toute une génération de quadras jamais en retard d’une tendance, et déjà prêtes à arpenter les rues en jean bien large et chemise à carreaux, quand leurs teen-agers, étrangement, sont encore en slim gris et ballerines. Pourtant, la réponse est claire, si l’on écoute attentivement la plupart des adolescents aujourd’hui : n’en faisons pas trop, par pitié, car ils détestent ! Non qu’ils nous trouvent ridicules. Au contraire, ils sont un peu jaloux…

Les pauv' chéris.

Donc, si on est mère d'ado, on est priée de filer s'habiller fissa chez Un jour ailleurs et de rester gentiment dans ses chaussons à écouter de l'opéra ou du jazz.  Bonjour les clichés.

Et le pompon, c'est qu'on n'a pas intérêt d'être une mère blogueuse. Ou alors non revendiquée. Ou peut-être, à la rigueur, peut-on tenir un blog de cuisine mais sûrement pas de mode, et encore moins pourvu d'une rubrique Trendyméquadra/quadramétrendy, malheureuse ! La compétence et la modernité technologiques étaient un des derniers prés carrés des jeunes », note Pascale Navarri. Modestie et prudence donc, même si l’on sait télécharger toute seule !

L'article se conclut sur une mise en cause de cette société qui mettrait en avant une certaine idée qu’on se fait de la famille moderne idéale, cette bulle où « finalement, on entretient le mythe qu’il n’y a plus de fossé des générations ». Faut-il être bien naïf pour imaginer que parce que l'on aime les mêmes marques de fringues, qu'on écoute la même musique sur un i-Pod, il n'y aurait plus de fossé des générations, que l'autorité ne serait plus d'un côté et l'avenir, le grand avenir, celui qui contient encore tous les rêves et tous les possibles, de l'autre ?

Allez, dommage pour Pascale Navarri, elle n'a juste pas de Bam-Lisa pour - de sa propre initiative - lui rapporter des Dunlop d'Australie.