mardi, 31 mars 2015
Le grand retour du sac seau
C'est une tendance qui m'a frappée quand je l'ai vue ressurgir. Celle du sac seau. Une tendance qui me rappelait les années 80... sauf que de sac seau alors je n'avais point.
Moi, j'ai toujours été plutôt besace. En toile pour la toute première. Désormais en python. Je ne devais pas être une parfaite jeune fille, dans les années 80... Du moins pas selon les critères du Figaro Madame (ce qui ne surprendra personne, en fait). En quelques clics, alors que je faisais des recherches sur le sujet, je suis donc tombée sur cet article du Figaro Madame qui décrit ledit sac seau comme un "vrai sac de jeune fille", le Noé de la maison Vuitton étant l'étendard d'un style "aussi branché que BCBG".
Je n'ai jamais été fascinée par la gamme de maroquinerie Louis Vuitton, mais si je devais en choisir un, le sac seau en cuir épi, dont la photo ouvre ce billet, aurait sans doute ma préférence. Un modèle dont la marque précise qu'il a été créé bien avant de se retrouver sous les projecteurs des années 80, soit en 1932.
Pour moi, le sac seau dont la mode était passée (avant de ressurgir) c'était plutôt le modèle de chez Lancel, très emblématique des années 90. Soit le Elsa, dont on trouve pas mal de versions sur les sites de vente de seconde main. Bien plus accessible qu'un Vuitton. Et pas mal BCBG lui aussi.
Depuis le sac seau est de donc de retour dans de sobres versions quoique parfois un poil plus rock, tel celui-ci, en cuir grainé noir, déniché via la boutique Mona-mode.
Mais des produits plus "funky" sont aussi déclinés cette saison autour du sac seau. Comme chez Gérard Darel, qui a fait fort en proposant un Indie, son sac seau à franges, dans une version réalisée en PVC translucide.
15:07 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : mode, sac seau, figaro madame | del.icio.us | Facebook
samedi, 04 octobre 2008
Et pis quoi encore ?!
Pour doper l'ego d'un ado, rien de tel qu'un parent has-been. C'est ce que prétend un article paru dans le Figaro Madame ce week-end. et intitulé Ma mère fashion me met la honte. Enfin, ce n'est évidemment pas Valérie de Saint-Pierre, auteur de l'article en question, qui le prétend. C'est de la parole de psy, en l'occurrence celle de la psychiatre et psychanalyste Pascale Navarri.
La question peut surprendre toute une génération de quadras jamais en retard d’une tendance, et déjà prêtes à arpenter les rues en jean bien large et chemise à carreaux, quand leurs teen-agers, étrangement, sont encore en slim gris et ballerines. Pourtant, la réponse est claire, si l’on écoute attentivement la plupart des adolescents aujourd’hui : n’en faisons pas trop, par pitié, car ils détestent ! Non qu’ils nous trouvent ridicules. Au contraire, ils sont un peu jaloux…
Les pauv' chéris.
Donc, si on est mère d'ado, on est priée de filer s'habiller fissa chez Un jour ailleurs et de rester gentiment dans ses chaussons à écouter de l'opéra ou du jazz. Bonjour les clichés.
Et le pompon, c'est qu'on n'a pas intérêt d'être une mère blogueuse. Ou alors non revendiquée. Ou peut-être, à la rigueur, peut-on tenir un blog de cuisine mais sûrement pas de mode, et encore moins pourvu d'une rubrique Trendyméquadra/quadramétrendy, malheureuse ! La compétence et la modernité technologiques étaient un des derniers prés carrés des jeunes », note Pascale Navarri. Modestie et prudence donc, même si l’on sait télécharger toute seule !
L'article se conclut sur une mise en cause de cette société qui mettrait en avant une certaine idée qu’on se fait de la famille moderne idéale, cette bulle où « finalement, on entretient le mythe qu’il n’y a plus de fossé des générations ». Faut-il être bien naïf pour imaginer que parce que l'on aime les mêmes marques de fringues, qu'on écoute la même musique sur un i-Pod, il n'y aurait plus de fossé des générations, que l'autorité ne serait plus d'un côté et l'avenir, le grand avenir, celui qui contient encore tous les rêves et tous les possibles, de l'autre ?
Allez, dommage pour Pascale Navarri, elle n'a juste pas de Bam-Lisa pour - de sa propre initiative - lui rapporter des Dunlop d'Australie.
21:54 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : figaro madame, dunlop, psychanalyse, mode | del.icio.us | Facebook