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samedi, 20 décembre 2008
Bestiaire tout coton

Dans le dernier numéro de Milk, que j'ai à peine eu le temps de feuilleter, je suis tout de même tombée en arrêt devant les créations de Marianne Peltzer. Fascinée par les lapins que lui fabriquait sa baby-sitter à partir d'une serviette de table, elle en a repris le principe pour élaborer un fabuleux bestiaire à partir de vêtements de bébé puisés dans la collection de Petit Bateau.
Le lapin est fait d'une brassière, d'un body et de deux boutons rouges.

La souris comprend deux bodies et deux boutons.

La chouette a réclamé une culotte, une chemise à bretelles, 184 étiquettes et deux boutons.

La sauterelle est fabriquée à partir d'une chemise à bretelles et d'un bouton.
Et il y en a encore bien d'autres...
14:58 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : milk, petit bateau, marianne peltzer |
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jeudi, 18 décembre 2008
Le cas du slim en cuir

J'avais dit pas de tregging. Déjà, ce nom ? Non mais, ce nom ? Alors, rester avec mes vieux souvenirs de slim (qu'on n'appelait d'ailleurs pas comme ça) en vinyle d'il y a... pfffff, au moins 15 ans, ça m'allait bien. A moins qu'un slim en cuir, peut-être ? Mouais. Peut-être.
Ca, c'était pour le début de saison.
Et puis le gros catalogue (celui que j'ouvre à peine, en fait, parce que tout se passe sur internet, désormais) s'est rappelé à mon bon souvenir avec ses mails qui clignotent et ses réductions de folie, encore plus fort que la fête des soldes promise en janvier. J'allais quand même pas lui résister ?
Aucune résistance, je n'ai donc opposé. Un cuir d'agneau souple et doux et une réduc' de 60 % avec un prix passé de ce fait en dessous de la barre des 60 euros n'ont pas eu de mal à me convaincre de tenter l'aventure.

Le slim en cuir aime mon it-tour de cou en alpaga.

Le slim en cuir est peut facilement s'assortir à mon sapin de Noël.

Le slim en cuir a su me faire sortir du placard ma-blouse-en-soie-à-lavallière-que-je-ne-mets-pas (aidé en cela par le pardessus, mais j'y reviendrai).
Le slim en cuir ne brille pas autant, en vrai. Mais décembre reste décidément le meilleur allié de EDF...
Détails : slim en cuir La Redoute, t-shirt/pull asymétrique en laine Comme des Garçon pour H&M, it-écharpe infinie home-made, vieilles boots Charles Jourdan ; débardeur pailleté New Look, gilet H&M homme, derby La Redoute ; blouse en soie et pardessus La Redoute.
Et la prochaine fois que je vais à Paris, ce ne sera pas pour faire les soldes, quelle idée ? Non, j'irai traquer tous ces graffitis que je ne vois jamais, trop occupée que je suis à lécher les vitrines. Comme le chat de la rue Bonaparte, objet de ma fête du link du jour, qui a été immortalisé par Lavieenrouge.
10:54 Publié dans Trendyméquadra/quadramétrendy | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : slim, cuir, la redoute |
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mardi, 16 décembre 2008
Et hop, un sapin pop !

Voici déjà quelques jours qu'il est sur pied, ce sapin pop que j'avais annoncé, mais il manquait un peu déclat. Le jeu de brillances et de transparence des pastilles de plexi ne suffisait pas.

J'ai rajouté quelques lumières, pour davantage de reflets. Pop début 70's en haut...

...ma déco de sapin dérive vers le disco de la fin des seventies et ses boules à facettes au fur et à mesure qu'on progresse vers le bas.

Et c'était sans compter sur le petit monstre cyclope qui a su me faire de l'oeil chez Monop' pour une touche de vert pomme façon 2008.

Tant pis, mon sapin n'entendait de toutes façons pas jouer dans la cour des pop modèles...
Et parce qu'on n'en a jamais fini avec la quête du style, la fête du link aujourd'hui sera pour Mariga(z) et les deux passionnants billets qu'elle a consacrés au sujet.
14:42 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (29) |
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lundi, 15 décembre 2008
Ah ! Les hommes, le 14 décembre 1987


Mais le choix fut cruel et il aura falllu avant d'y parvenir de farouches empoignades. Il n'est pas beau, il est bien, écrit Marie Muller de Lambert Wilson. C'est une grande chose pleine d'épaules.

Rupert Everett mesure plus de 1,90 m et ne se trouve pas séduisant, se qualifiant d'échalas.

Sous le portrait en vignette d'Alain Finkielkraut, figure la mention le charme de l'intérieur. Ca serait pas une vacherie, ça, dites, les rédactrices de ELLE ? Non non, l'intéressé lui-même explique : en veillissant, j'ai fini par comprendre que le charme n'est pas forcément lié au physique. Adolescent, je croyais que suels les apollons avaient leur chances. J'ai grandi avec ce malentendu, qui m'a comblé de complexes.
Fils de légende, Paul Belmondo est tout velours dehors et tout velours dedans. Il se dit assez lent, peu apte à la drague. Le numéro du tombeur, c'est un numéro de clown.

Américain dégingandé de 46 ans, Peter Coyote a une façon de vous reluquer comme si l'on était rarissime. Il se définit comme un homme qui aime les femmes, sans crainte et sans reproche.
Vincent Lindon est le Monsieur Jourdain de la séduction. Je n'ai pas de look, résume-t-il. Mais il a , dit ELLE, un charme pataud de grand adolescent aux ongles rongés qui chercherait désespérément à passer inaperçu.
La réalisation des portraits de ces séducteurs a été confiée à Greg Gorman. Le photographe des stars les photographie comme des êtres humains et explique que quand on passe sa vie l'oeil collé à l'objectif à scruter des visages, on décèle le pour et le contre en quelques minutes.

Un page complète montre le photographe photographié avec quelques-uns de ses prestigieux "cobayes".

Dans Ishtar, qui sortia le 16 décembre, Dustin Hoffman et Warren Baetty ont Isabelle Adjani pour partenaire, même si l'actrice française ne fait dans le film que quelques apparitions fugaces.

Agés tous deux 50 ans, Dustin Hoffman et Warren Baetty incarnent deux chanteurs ringards, occasion rêvée de deux grands numéros d'acteurs. L'un mesure 1,65 m et l'autre 1,83 m, l'un était un gamin juif de Los Angeles couvert d'acné, l'autre un footballeur romantique et athlétique à Richmond, en Virginie.

Le film n'est ni la catastrophe annoncée, ni un triomphe auprès du public américain, sans doute incapable de regarder au second degré les aventures comico-policières de deux chanteurs de cabaret de troisième zone, juge Renaud de Dancourt, qui a rencontré les deux acteurs.

Michel Serrault est un Don Juan méconnu. Si le cinéma l'a souvent marié, et parfois avec des femmes ravissantes (Romy Schneider par exemple), c'était toujours pour le pire ; et le seul couple heureux qu'il ait formé, c'était au théâtre avec Poiret dans La Cage aux Folles. Mais cela change, note ELLE : dans Ennemis intimes, de Denis Amar, Michel Serrault conserve sans trop de difficuléts une épouse de 23 ans interprétée par Ingrid Held. Pour le rôle, il s'est vêtu avec soin chez Kenzo.

Ce qui ne change pas tant que ça, ce sont les prix littéraires : sept lauréats parmi lesquels une seule lauréate.

Oliviero Toscani signe une série mode sur l'inimitable fausse fourrure. Interprétée par les créateurs, elle se prête à toutes les silhouettes. Le faux mouton doré est signé Castelbajac.

Le manteau à capuche en imitation renard est signé Popy Moreni.

Chez Ramosport, on joue le faux lynx.

Dans les 80's, on est une femme d'action. On enchaîne la soirée sur la journée et on ne rentre même pas se changer. On a recours pour ça à une chemise trop maligne de chez Equipment.

On connaît la perfection d'un cardigan en laine à boutons de velours de chez Peggy Roche.

On apprécie le côté tout terrain d'un trench court d'Anne-Marie Beretta pour Ramosport.

Les tailleurs se réchauffent sur un air de country. Avec stetson et santiags. A gauche, un tailleur en cuir noir d'Alaïa épouse un spencer mexicain (Mexico Lindo) et à droite, la veste de tailleur croisée (Billy Bonny) s'affiche avec un cardigan en maille et toile de Jean-Paul Gaultier.

A gauche, le tailleur en cuir noir d'Alaïa est associé à un authentique poncho mexicain et à gauche le tailleur tennis de chez Apostrophe se pose sur une chemise de cuir noir comme des Garçons, le tout porté sous un authentique caban marine de chez Kili Watch.

Le tailleur classique gris Regina Rubens se porte sous un trois quarts en cuir noir surpiqué de blanc (Free Lance) et sur une authentique chemise mexicaine.

Le naturel revient en cadeau sous forme de papier kraft ou de carton ondulé.

Trois soirs en fête pour le Bon Magique. Le tube stretch de différentes longueurs s'allie à une blouse de satin à lavallière et un gilet en maille.
Vivement lundi prochain !
Parce que quelques tulipes assorties de sandales rouges et d'une touche de Betty Boop ne font pas de mal dans la froide lumière de décembre, la fête du link se poursuit avec Miss Glitzy, Boop Boop Be Doo !
EDIT : Mzelle Fraise m'a demandé par mail si je voulais bien me faire le relais de l'annonce du rassemblement qui aura lieu mercredi au Trocadéro en faveur de Aung San Suu Kyi, et je m'éxécute bien volontiers : toutes les infos sur le billet qu'elle a consacré à cette initiative, par ici.
11:34 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode, magazines, elle, vintage, isabelle adjani, warren beatty, dustin hoffman |
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