jeudi, 29 mai 2014
Isabelle Adjani, le choc de la photo
Le choc de ce numéro de Paris Match n'est pas seulement celui de Marine Le Pen comme annoncé en couv'.
Sur un sujet plus léger et qui correspond à la thématique de ce blog, c'est la couv' en elle-même, le choc.
En voilà, une photo qui pique les yeux ?
Et le coeur, un peu aussi.
Il n'y a donc personne, dans l'entourage d'Isabelle Adjani, pour lui dire que non, vraiment... Comment dire... Cette jupe, tu es sûre ? Et la dentelle transparente, c'est pas un peu... euh, too much ? Et le chapeau... vraiment ? Et le tout ensemble, on en parle ?
Soit Isabelle Adjani n'a pas d'amis, y compris à Paris Match (elle n'a certes pas d'amoureux, souligne-t-elle dans l'interview parue ce mercredi 28 mai) , soit avec des amis de ce style, elle n'a pas besoin d'ennemis.
Passons sur le visage certes sans rides, à près de 59 ans (mais qui n'a pas pour autant les contours de la jeunesse), sur les yeux écarquillés, sur cette pose de vieille petite fille...
Je préfère croire qu'il n'y avait pas de styliste sur le shooting.
Quant à cette cellulite un peu photoshopée, mais pas complètement non plus, pour... Pourquoi au juste ? Faire plus "authentique" ?
J'avoue que les choix... esthétiques qui ont présidé à la publication de cette image m'échappent définitivement.
Isabelle Adjani ne m'est certes jamais apparue comme une figure de style à laquelle s'identifier. Même si la cagole de l'Eté meurtrier n'était qu'un rôle, et si n'importe qui, comme moi, en âge de se souvenir de la mode de 1983, préfère aujourd'hui oublier à quoi elle ressemblait.
15:12 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : mode, paris match, isabelle adjani, photoshop | del.icio.us | Facebook
lundi, 25 janvier 2010
Mode conseil pour les rondes le 31 janvier 1977
Isabelle Adjani fait la couv' de ce numéro de ELLE du 31 janvier 1977. A 21 ans, l'âge où "la" Signoret débutait - elle sera la vedette avec Jacques Dutronc de Violette et François, le film de Jacques Rouffio qui doit sortir à Paris le 23 mars. C'est ce qu'annonce la légende du sommaire de la semaine. Nulle part ailleurs dans le magazine on ne retrouve Isabelle Adjani.
Le temps des rondes est-il revenu ? se demande ELLE. Ce n'est que depuis quelques décennies que la femme se porte plate. C'est un peu de la méthode Coué, mais le magazine se persuade qu'aujourd'hui les femmes s'assument et assument leur corps.
Pourtant, au dessus de la taille 42, point de salut, note-t-on à la rédaction.
Pour contribuer à réparer cette injustice, un dossier spécial donne la parole aux rondes et aux stylistes. Pour commencer, une visite chez Susie Orbach, 30 ans, qui vit au nord de Londres. Elle travaille au Women's Therapy Center de Hartham Road et y apprend aux femmes que pour maigrir, il faut commencer par s'accepter.
Au-dessus de la taille 42, quelle mode ? Christine Legrand est allée voir 14 grands stylistes parisiens pour faire le poinr sur la mode proposée - ou pas - aux femmes se situant au dessus de la taille 44. La plupart des stylistes s'arrêtent au 42, voire 44. Ils proposent parfois certains modèles de robes vagues ou de gros pulls pouvant convenir au-delà, mais reconnaissent qu'ils ne peuvent prétendre habiller les grandes tailles. "Il faudrait préparer deux collections" explique Jacqueline Jacobson chez Dorothée Bis. Georges Rech, Kenzo, Emmanuelle Khanh ou Chantal Thomass soulignent également l'existence de problèmes techniques : il faudrait faire de nouveaux patronages. Les réticences viennent parfois des femmes elle-mêmes : "Quand elles rentrent chez nous", dit l'attachée de presse de Lison Bonfils, "elles viennent sur la pointe des pieds, comme si elles avaient honte de leur corps".
Caroline C., 50 ans, 1,68 m, 76 kg, sans profession, prend deux kilos par an depuis 10 ans. "Il y a 6 ans, j'ai découvert une boutique qui fait des grandes tailles. Les vêtements y sont un peu chers mais ils sont dans le coup. Elle avoue un seul regret : ne pas pouvoir trouver de jeans.
10:00 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, elle, magazines, vintage, isabelle adjani | del.icio.us | Facebook
mardi, 26 mai 2009
Des vertes et des pas mûres sur le tapis rouge
Tout est parti de mon billet au sujet des calamiteuses tenues cannoises de Lio. Manu, des Pensées du même nom, a eu envie d'utiliser ces images inoubliables sur son blog. Finalement, l'idée nous est venue d'un billet croisé. Chacune allait chercher de son côté les pires looks du festival, histoire de voir si on allait flasher sur les mêmes. Ce ne sera donc pas une suprise : pour moi, Lio remporte la palme haut la culotte et toutes catégories confondues. De face.
Et de dos. Comme a dit Stéphane Guillon, Lio, elle confond le festival de Cannes avec le salon de la lingerie.
Hormis Lio, on peut faire confiance au gibier de télé-réalité. Que ce soit Loana...
... ou Leslie, on n'est jamais déçu, faut bien reconnaître.
06:00 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (42) | Tags : mode, cannes 2009, lio, loana, jeanne balibar, isabelle adjani, mélanie laurent, quentin tarentino | del.icio.us | Facebook
lundi, 15 décembre 2008
Ah ! Les hommes, le 14 décembre 1987
Mais le choix fut cruel et il aura falllu avant d'y parvenir de farouches empoignades. Il n'est pas beau, il est bien, écrit Marie Muller de Lambert Wilson. C'est une grande chose pleine d'épaules.
Rupert Everett mesure plus de 1,90 m et ne se trouve pas séduisant, se qualifiant d'échalas.
Sous le portrait en vignette d'Alain Finkielkraut, figure la mention le charme de l'intérieur. Ca serait pas une vacherie, ça, dites, les rédactrices de ELLE ? Non non, l'intéressé lui-même explique : en veillissant, j'ai fini par comprendre que le charme n'est pas forcément lié au physique. Adolescent, je croyais que suels les apollons avaient leur chances. J'ai grandi avec ce malentendu, qui m'a comblé de complexes.
Fils de légende, Paul Belmondo est tout velours dehors et tout velours dedans. Il se dit assez lent, peu apte à la drague. Le numéro du tombeur, c'est un numéro de clown.
Américain dégingandé de 46 ans, Peter Coyote a une façon de vous reluquer comme si l'on était rarissime. Il se définit comme un homme qui aime les femmes, sans crainte et sans reproche.
Vincent Lindon est le Monsieur Jourdain de la séduction. Je n'ai pas de look, résume-t-il. Mais il a , dit ELLE, un charme pataud de grand adolescent aux ongles rongés qui chercherait désespérément à passer inaperçu.
La réalisation des portraits de ces séducteurs a été confiée à Greg Gorman. Le photographe des stars les photographie comme des êtres humains et explique que quand on passe sa vie l'oeil collé à l'objectif à scruter des visages, on décèle le pour et le contre en quelques minutes.
Un page complète montre le photographe photographié avec quelques-uns de ses prestigieux "cobayes".
Dans Ishtar, qui sortia le 16 décembre, Dustin Hoffman et Warren Baetty ont Isabelle Adjani pour partenaire, même si l'actrice française ne fait dans le film que quelques apparitions fugaces.
Agés tous deux 50 ans, Dustin Hoffman et Warren Baetty incarnent deux chanteurs ringards, occasion rêvée de deux grands numéros d'acteurs. L'un mesure 1,65 m et l'autre 1,83 m, l'un était un gamin juif de Los Angeles couvert d'acné, l'autre un footballeur romantique et athlétique à Richmond, en Virginie.
Le film n'est ni la catastrophe annoncée, ni un triomphe auprès du public américain, sans doute incapable de regarder au second degré les aventures comico-policières de deux chanteurs de cabaret de troisième zone, juge Renaud de Dancourt, qui a rencontré les deux acteurs.
Michel Serrault est un Don Juan méconnu. Si le cinéma l'a souvent marié, et parfois avec des femmes ravissantes (Romy Schneider par exemple), c'était toujours pour le pire ; et le seul couple heureux qu'il ait formé, c'était au théâtre avec Poiret dans La Cage aux Folles. Mais cela change, note ELLE : dans Ennemis intimes, de Denis Amar, Michel Serrault conserve sans trop de difficuléts une épouse de 23 ans interprétée par Ingrid Held. Pour le rôle, il s'est vêtu avec soin chez Kenzo.
Ce qui ne change pas tant que ça, ce sont les prix littéraires : sept lauréats parmi lesquels une seule lauréate.
Oliviero Toscani signe une série mode sur l'inimitable fausse fourrure. Interprétée par les créateurs, elle se prête à toutes les silhouettes. Le faux mouton doré est signé Castelbajac.
Le manteau à capuche en imitation renard est signé Popy Moreni.
Chez Ramosport, on joue le faux lynx.
Dans les 80's, on est une femme d'action. On enchaîne la soirée sur la journée et on ne rentre même pas se changer. On a recours pour ça à une chemise trop maligne de chez Equipment.
On connaît la perfection d'un cardigan en laine à boutons de velours de chez Peggy Roche.
On apprécie le côté tout terrain d'un trench court d'Anne-Marie Beretta pour Ramosport.
Les tailleurs se réchauffent sur un air de country. Avec stetson et santiags. A gauche, un tailleur en cuir noir d'Alaïa épouse un spencer mexicain (Mexico Lindo) et à droite, la veste de tailleur croisée (Billy Bonny) s'affiche avec un cardigan en maille et toile de Jean-Paul Gaultier.
A gauche, le tailleur en cuir noir d'Alaïa est associé à un authentique poncho mexicain et à gauche le tailleur tennis de chez Apostrophe se pose sur une chemise de cuir noir comme des Garçons, le tout porté sous un authentique caban marine de chez Kili Watch.
Le tailleur classique gris Regina Rubens se porte sous un trois quarts en cuir noir surpiqué de blanc (Free Lance) et sur une authentique chemise mexicaine.
Le naturel revient en cadeau sous forme de papier kraft ou de carton ondulé.
Trois soirs en fête pour le Bon Magique. Le tube stretch de différentes longueurs s'allie à une blouse de satin à lavallière et un gilet en maille.
Vivement lundi prochain !
Parce que quelques tulipes assorties de sandales rouges et d'une touche de Betty Boop ne font pas de mal dans la froide lumière de décembre, la fête du link se poursuit avec Miss Glitzy, Boop Boop Be Doo !
EDIT : Mzelle Fraise m'a demandé par mail si je voulais bien me faire le relais de l'annonce du rassemblement qui aura lieu mercredi au Trocadéro en faveur de Aung San Suu Kyi, et je m'éxécute bien volontiers : toutes les infos sur le billet qu'elle a consacré à cette initiative, par ici.
11:34 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode, magazines, elle, vintage, isabelle adjani, warren beatty, dustin hoffman | del.icio.us | Facebook