Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

C'est une marque que je ne connaissais pas il y a quelques semaines à peine.

Cherchant chez Spartoo des escarpins classiques mais pas trop (l'excarpin n'est pas trop mon style de chaussure habituel, je les adore mais ils sont souvent trop ceci ou trop cela, ne me tiennent pas au pied etc.) je suis tombée en arrêt sur le modèle Elesta de chez Friis & Company.

Friis & Company ?

C'est une marque anglaise, donc, créative et abordable.

Depuis cet été le soufflé n'est pas retombé.

J'ai toujours autant de palsir à porter mes bracelets aimantés et strassés  de chez Bimba et Lola. Même si j'alterne avec une vieille chose émaillée et strassée que j'aime toujours beaucoup et quelques rangs de strass tout simples.

Je suis moins fan de la collection de cet hiver, même si, dans un style différent, j'ai tout de même repéré ce modèle en fleurs de perles de rocaille, qui m'a rappelé les ornements funéraires de cimetières d'antan, dont les quelques vestiges me fascinaient lorsque j'étais enfant, lors des traditionnelles visites de la Toussaint.

"La" pièce de la saison, chez Kenzo, ce sont ces sweats et pull à tête de tigre.

Pièces d'autant plus identifiables qu'elles sont barrées du nom de la marque, travers dont je ne suis pas fan, personnellement, qu'il s'agisse de Kenzo ou de Nike... Même combat...

Le travail des directeurs artistiques Humberto Leon et Carol Lim, mené depuis un an, qui se sont replongés dans les archives de la maison et affichent cultiver la nostalgie de la grande époque Kenzo Takada est cependant des plus inspirants. Y compris si j'ai pourtant aimé, aussi, la période Antonio Marras.

En repensant mon dressing, je suis retombée sur mon pull Kenzo, le seul, l'unique que j'aie jamais acheté, c'était il y a près de 20 ans.

Un jacquard pur laine, forme tout ce qu'il y a de classique, qui n'a finalement pas pris une ride (et pas bougé, côté qualité).

L'année dernière, déjà, j'avais accepté d'effectuer une sélection coup de coeur de mes chaussures préférées dans la collection de la Halle. Partant du principe que le style n'est pas une question de prix, et qu'on peut trouver son bonheur à tous niveaux de gamme quand on sait ouvrir l'oeil. 

Cet automne, la marque stylée aux petits prix m'a proposé de récidiver et j'ai eu envie parler aussi de la collection baptisée Exclusive qu'André a réalisée pour la Halle aux Chaussures. Des modèles très mode, dont trois que je trouve particulièrement réussis, à des prix plus que raisonnables. Moi qui suis une grande fan de boots, je craque pour le modèle en cuir au bout fleuri façon derby, à 74,99 euros.

Le clou a effectué son grand retour cette saison, et sur ce modèle de la collection Exclusive André, l'originalité est qu'il se concentre sur le talon. La juste touche tendance sur une forme classique, tout cuir, pour 74,99 euros également.

Dans mon futur nouveau lieu de vie j'ai envie de tapis.

Lorsque j'ouvre un magazine de déco, lorsque je me balade sur The Selby, je regarde encore et toujours... les tapis.

Des tapis colorés.

Sous tous les angles.

Des tapis à motifs.

Des tapis de couloir (j'aimerais bien avoir les mêmes jambes qu'Inès aussi, en plus du tapis).

Au printemps dernier, après m'être offert un Nouvel iPad, je m'étais livrée à un petit comparatif des offres de presse numérique, principale motivation de mon achat, pour être enfin débarrassée de ces piles de magazines qui squattaient mon chez-moi.

De ce point de vue, c'est une réussite.

Plus de piles. Les dernières sont en train de partir pour la benne à recyclage, avant déménagement (sauf les Milk, sauf certaines revues de déco, sauf... mais bref).

Depuis, l'offre a cependant évolué. Ce n'est pas pour me surprendre, je peinais à comprendre le modèle économique consistant à permettre de télécharger pour 19,90 euros l'équivalent de 150 euros de magazines papier.

L'appli que j'utilise toujours le plus est celle de Relay. Cependant, son illimité qui ne l'était d'ailleurs pas vraiment, à 19,99 euros par mois, a muté. Désormais, pour cette somme, on a droit à 25 crédits pour un mois, utilisables comme bon nous semble sur la totalité de l'offre de quelques centaines de titres disponibles.

Cela peut sembler amplement suffisant. Pour une grosse consommatrice de presse comme moi, ce n'est pas le cas. D'autant que pas mal de titres déco sont à 2 crédits pièce.

Ils sont jeunes.

Ils sont beaux.

Ils ont des professions glamour.

Ils sont heureux (ou en ont l'air, pas mal imité !).

Ils et elles pourraient être agaçants (1).

Au cours de l'année écoulée, je me rends compte que j'ai fait une mini-fixette sur le doré.

Jean, montre, chaussettes et sweat révéillés d'un fil lurex et, dernières en date... chaussures.

Je ne porte pas tout à la fois, non, non, non.

Mais je concède volontiers assortir ma touche de bling à un beau rouge qui claque, ici le Lip Velvet military red de Burberry Beauté, un mat velouté qui ne déssèche pas et dont j'apprécie toujours autant le si chic fermoir aimanté.

Les jours sans, voilà qui réveille la mauvaise mine (et éloigne la mauvaise humeur) à peu de frais.

Le rouge est or n'est pas une association réservée aux vitrines de Noël. Ni à cette collection de bouquins désuète qui me ramène à une enfance quelque peu teintée de contesse de Ségur.

A mes pieds, la touche or est signée Petite Mendigote, marque dont j'ignorais, avant d'en découvrir une sélection chez Spartoo, qu'elle proposait aussi une ligne de chaussures. J'ai jeté mon dévolu sur les derbies Pilou, aussi confortables qu'un pyjama du même nom.

La jubilation c'est pas tellement à l'idée de vivre plusieurs semaines le nez dans les cartons.

Non.

Mais le grand vent de changement qui souffle dès lors que se profile un déménagement, ça, c'est bel et bien jubilatoire.

Je me remets à hanter le site d'Ikéa. Malheureusement, la lampe Mylonit visible sur cette photo piquée dans le très réussi numéro d'Idéat spécial Inde n'est plus dispo.

Reste Lyktat, déclinée dans une multitude de couleurs.

A moins que, dans mon futur escalier, les lampes de table Knubbig soient du meilleur effet ?

A l'idée de m'offrir enfin les chaises L'eau, de Calligaris, repérées depuis de longs mois, je jubilais.

Attention, ce post ne vise pas évidemment pas à me mettre les AA à dos.

Même si mes nouvelles derbies sont... bordeaux.

Enfin, burgundy, comme on dit aujourd'hui.

J'étais bien déçue, lorsque je les ai reçues, et que je m'y suis sentie très à l'étroit...

Assouplir du cuir verni ? Ca ne semblait pas gagné.

Et puis je me suis souvenu d'une astuce, récupérée sur internet je ne sais plus sur quel site, qui m'avait déjà sauvé la mise.