lundi, 26 mai 2008
Fines mouches le 10 mai 1954
Un numéro pour fines mouches, annonce ce ELLE du 10 mai 1954. Avec même tous les trucs pour réussir les robes, manteaux, chapeaux et le buste baleiné des grands couturiers.
La fermeture du Festival de Cannes a donné le signal : la saison s'ouvre sur la Côte. Industriels, couturiers, gens du Monde et d'ailleurs, tous ceux qui fuyaient les festivités cinématographiques commencent à arriver. Le nouveau visage est celui de Katie, fille d'un industriel bruxellois et nouvelle coqueluche de Cannes, qui vient d'être engagée par Jacques Fath. Elle lance les boucles d'oreilles de couleurs. Quant à la nouvelle robe du soir, révélation de la saison, elle est raccourcie.
La mode surprise sur la Côte, c'est aussi O'Dette, qui a abandonné les planches pour ouvrir à Saint-Tropez un restaurant boîte de nuit.
Hélène Portello, jeune Américaine de 16 ans, fait admirer les tenues de plage excentriques que crée Mme Vachon, la couturière de Saint-Tropez.
La mode, ce sont aussi les idées trotteur des grands couturiers. Petite robe ville d'eau ou robe du matin se vivent en ville, avec pour les vacances une robe à danser ou un ensemble de casino.
Le Bon Magique ? Une toile chinoise de soie, qui permettra de réaliser la robe de Marjorie à l'aide du patron Elle-va-Bien.
Avecfo une forme toute bête et des idées toutes gaies, on réalise pas moins de cinq chapeaux.
Il suffit d'un peu de ruban bayadère, d'un semis de fleurs à coller sur le chapeau ou d'une calotte en surah à pois.
Un autre patron Elle-va-Bien invite à se confectionner un ensemble beau dimanche. On le portera pour aller danser, pour prendre le thé dans un endroit élégant ou pour assister à un mariage. Il se compose d'une robe en shantung imprimé et d'un manteau en gros shantung sable doublé du même tissu que la robe.
ELLE présente quelques-uns des dessins sélectionnés dans le cadre d'un concours organisé par Astra. 272.000 enfants de 6 à 17 ans ont participé, les moins de 14 ans illustraient le planisphère, les plus âgés devaient y tracer l'itinéraire d'un voyage autour du monde. Les dessins primés devaient faire l'objet d'une exposition, salle Pleyel, à Paris. Sur la photo, les oeuvres de Josette Bondu, 12 ans, Monique Simon, 11 ans, et Anne Chabrun, 5 ans.
ELLE est l'amie de la ménagère et propose le dernier épisode de l'entretien à la moderne. Tous les conseils d'entretien pour le les vitrages, le bronze, les cuivres ou le plâtre.
Quand tout sera propre, on aura bien mérité une vaisselle gaie, avec une guirlande de lierre sur ses casseroles ou une montgolfière dans le plat à tarte.
La petite ELLE arborera une robe de toile fine, si elle est âgée de 3 à 5 ans, grâce aux ouvrages prêts à broder proposés par le magazine.
Les jeunes filles sont pleines de trouvailles, elles en font profiter les lectrices. Elles remplacent la chemise de nuit froufroutante par un pyjama de coton et ont une mine d'idées dans leur mouchoir.
Lancé par les couturiers, adopté par toutes les femmes, le buste baleiné.
ELLE en dévoile les secrets pour réussir sa robe à danser.
Vivement lundi prochain !
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lundi, 19 mai 2008
Festival de Cannes le 6 mai 1968
Les événements commencent à peine à se précipiter, à l'heure du bouclage de ce ELLE du 6 mai 1968, et nul ne se doute alors que le Festival de Cannes sera annulé.
Le cinéma est donc à l'honneur, avec notamment le film qui représentera la France à Cannes. Les Gauloises bleues, tel est le titre du premier film de Michel Cournot. La vedette de son film est sa compagne Nella Bielski, Soviétique de 28 ans, ici avec leur fils de deux ans, Ivan.
Ce n'est pas un film autobiographique, même si l'auteur dit avoir choisi son titre en hommage aux Gauloises fabriquées à Orléans, les meilleures. Bruno Cremer et Annie Girardot font partie de la distribution.
Autre vedette de ce film, Georges Demestre, 6 ans, un petit Tzigane issu d'une famille d'origine roumaine, de la tribu Lovana, ce qui signifie marchands de chevaux. Ivan habite avec ses parents et dix de ses frères et soeurs à Colombes, dans deux anciens autocars qui sont très proprement tenus, avec télé, réfrigérateur et machine à laver. Lorsque le réalisateur lui a annoncé qu'il allait jouer dans son film, Georges a répondu du tac au tac : "Si j'veux".
Deux autres films français sont invités au festival de Cannes. Danielle Darrieux fait son retour dans son 75e film, premier long métrage de Dominique Delouche, assistant chéri de Fellini, d'après le roman de Stefan Zweig "24 heures de la vie d'une femme".
Un comédien exceptionnel dans un rôle digne de lui : Claude Rich, dans le dernier film d'Alain Resnais "Je t'aime, je t'aime".
Marlyse Schaeffer est allée à la rencontre de François Truffaut, cinéaste et moraliste mais aussi un adolescent de 36 ans qui vit une passion depuis l'âge de 12 ans. Passion pour le cinéma, évidemment.
Claude Le Roux, sur une quinzaine de pages, fait le point sur la vie moderne. Au chapitre de l'automobile, il prend les paris. Il y a de fortes chances que vous soyez au volant d'une voiture électrique dans dix ans. En ville, ce sera le véhicule idéal. No comment. En photo, le prototype de la Rowan, carrossée par Ghia. Qui , 25 ans avant, a comme déjà un furieux air de Twingo.
Côté mode, les insouciantes s'arrachent les infroissables. Les robes rayées sont les célèbres Gadging en Dropnyl Hélanca. Il s'en vend quelque 100.000 par an.
Et toujours de l'Hélanca Dropnyl pages suivantes pour la robe à petites fleurs naïves. Sur la robe écossaise, l'écharpe nouée est en Arnel texturé, triacétate américain qui progresse en France de 25 % par an depuis 64.
On jurerait du twill de soie ? Eh non, c'est du Schap's Woven Tergal, dernier né des textiles miracles français.
Une robe gaie pour se sentir tout de suite ne vacances, elle est signée Christina Ballaban pour Mac Tac et se porte avec un bracelet Miss Dior.
Facile à vivre, la maison extensible de l'architecte Paul Quintrand épouse le paysage et grandit avec la famille. Conçue pour une fabrication en grande série, elle n'est pas chère du tout.
Pour l'été, on choisit des lampes gaies comme des lampions qui permettent d'improviser des éclairages spectaculaires à peu de frais.
Plutôt que de jeter des pavés, ELLE propose de décalquer des fleurettes sur de la vaisselle en bois. C'est gentil, sans prétention, passe-partout.
Henri Miles a mis au point une technique d'interrogatoire du cheveu. Maurice Le Normand a classifié les méthodes d'investigation capillaire. A ces deux détectives, ELLE pose douze questions. On apprend qu'il y a des groupes de cheveux, comme pour les groupes sanguins.
La ceinture se taille la part belle. Elle était absente depuis plusieurs saisons mais prend sa revanche. En cuir blanc, à boucle ronde, elle est signée la Bagagerie.
Les quatres autres sont de Saint Laurent, Paco Rabanne, Miss Dior et Andréa.
Le Bon Magique se coupe en quatre. Chandail, tailleur pantalon ou tailleur jupe, quatre pièces à mixer. Le chandail est rayonnant, c'est parce qu'il est en jersey de rayonne. Le tailleur est en lin de Myogastel, lavable et irrétrécissable, importé d'Irlande. 43 F le chandail, pour un ELLE à 1,50 F, soit 65,93 € pour un ELLE à 2,30 €. Il faut ajouter 96,50 F pour la veste, 69,50 F pour le pantalon et 44 F pour la jupe.
Beaux avec ou sans fleurs, dix vases-objets.
Comment les enfants voient-ils le père idéal ? Huit pères ont été pris en photo dans huit situations précises et les photos ont ensuite été montrées à 100 enfants. Père important, séduisant, autoritaire, bricoleur, vedette, homme d'intérieur, gâteau ou sportif, chaque enfant devait y retrouver le sien.
Le père idéal tel que l'évoquent les enfants de mai 68 ? Le père autoritaire... Mais ceux qui en rêvent sont ceux qui n'en ont pas. Et ceux qui en ont un le veulent autrement. Il y a deux façons d'être autoritaire, une seule est la bonne : celle du professeur.
Certes, vivement lundi prochain ! Mais ce numéro de mai 1968 qui compte 284 pages est si riche, et notamment en pub, que durant cette semaine, je ressusciterai enfin ma rubrique de pub vintage pour en présenter quelques-unes.
Et d'ici là, n'oubliez pas le tout nouveau WOW désormais hebdo. Cette fois, on y cause icônes.
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lundi, 12 mai 2008
Retour à Woodstock le 6 juin 1977
Dayle Haddon est en couverture de ce ELLE du 6 juin 1977. Elle vient d'achever le tournage du film de Just Jaeckin Madame Claude et porte l'une des robes de la collection de Boza Kosak en vente chez Victoire, nous indique la légende photo en sommaire. Boza Kosak, précise Caroline Van de Velde, est une créatrice née en Yougoslavie, qui a fait bouger la mode en créant des robes folkloriques à Rome, dans les années 50. Elle vend pour la première fois en France et les prix sont très élevés, 3000 F la robe (pour un ELLE à 5 F, soit 1380 € pour un ELLE à 2,30 €).
Le jubilé d'argent d'Elisabeth II est l'occasion de revenir en images sur 25 ans de règne.
La Dentellière de Claude Goretta, d'après le roman de Pascal Lainé, Prix Goncourt 1974, est l'un des événements du dernier festival de Cannes. Révélation pour certains, confirmation pour la plupart, Isabelle Huppert est désormais indiscutable. Elle a 22 ans. Si ça avait raté, le cinéma ? Je me serais mariée et j'aurais eu des enfants. Et pas de regrets. Le cinéma, c'est un beau piège qui déplace les choses.
La mode change, de nouvelles boutiques ouvrent, et ELLE consacre une double page à Pierre d'Alby, dénicheur de talents. Il diffuse sa mode, jusqu'à la taille 46, dans 500 points de vente en France et a deux boutiques à son nom à Paris, rue de Passy et boulevard Saint-Germain. Mais il est aussi le créateur de la boutique la Nacelle, située dans les Halles. Il a fait travailler nombre de stylistes qui ont ensuite été confirmés et reconnus, parmi lesquels Emmannuelle Khanh, Jean-Charles de Castelbajac et Agnès B. ELLE présente aussi quelques boutiques qui viennent de se créér. Marie Papier vient de s'installer rue Vavin, sa créatrice adore le papier comme d'autres le velours ou la soie. Sous le nom de Au Bain Marie, Aude Clément vient d'ouvrir, rue du Mail une boutique consacrée à la cuisine et à la table, proposant des objets anciens et un peu de comtemporain. Tricia Guild, jeune et pétulante Anglaise doublée d'une femme d'affaires avisée et forte de son succès, vient d'ouvrir 55 rue des Saints-Pères une réplique de sa boutique londonnienne.
ELLE propose un voyage à Woodstock (précisant que le fameux festival de 69 avait lieu à 60 miles de là), Woodstock étant avant tout une localité d'artistes qui ont toujours recherché une autre façon de vivre, à deux kilomètres de New York. Robert Sturgeon a 25 ans, il est guitariste. Il pose pour le magazine en Ted Lapidus Boutique et se souvient qu'il n'a pas porté de cravate depuis 1970, l'année de son bac.
Lincoln Schleiffer a 25 ans, il est bassiste. Marié, deux enfants, il ne porte jamais de costume mais a accepté pour ELLE de porter du Christian Dior Monsieur, créé par Marc Bohan. Robert Depew Reynolds, 40 ans, peintre et hippy modèle était membre du service d'ordre du festival en 69. Il ne porte jamais de costume non plus mais s'est prêté au jeu dans un modèle en velours signé Quasar.
Billy Batson, musicien, avoue 10.000 ans d'âge. Il est sans doute le plus paumé et a pour seule compagne sa guitare. Il pose dans un costume Renoma. Il s'est rappelé ne pas avoir mis de cravate depuis l'âge de 8 ans. Georges Suess, 29 ans, marié et deux enfants, est éducateur dans un centre de handicapés. Il ne connaît que le jean mais pose ici en costume de chez Dormeuil et chemise de Renoma. Si ma femme me voyait comme ça, elle tomberait raide, conclut-il.
Le bleu est une carte maîtresse et facile à vivre, rappelle ELLE, qui avait consacré un numéro entier à cette couleur le 29 mars 1976.
On s'habille pour sortir. Avec des couleurs qui claquent et des matières raffinées, en sarouel jaune de Chantal Thomass ou en tunique et pantalon d'Issey Miyaké.
Le rouge est mis sur la double page qui suit, en Kenzo pour Jap à gauche et au centre ou en Emmanuelle Khanh, à droite.
Trente ans et deux heures de maquillage séparent ces deux images de Romy Schneider dans Portrait de groupe avec dame d'Alexandre Petrovic, présenté à Cannes. Jacqueline Demornex, sur une double page évoque le deuxième visage.
C'est terrible, confiait Romy devant son miroir, de se voir telle qu'on sera dans...
Plus on vieillit, plus on se dit qu'on était jeune la dernière fois où l'on s'est trouvée vieille démarre Jacqueline Demornex dans cet article. Cheveux gris et rides ? Ils ne sont rien si on n'est pas gris et ridé à l'intérieur. LE M.L.F. n'est alors pas loin. Mais si moi j'ai envie d'avoir une gueule et même une belle gueule exactement comme un homme ? Si j'ai envie de ressembler à Joseph Kessel ? (d'ailleurs c'est mon rêve, d'être un Kessel femelle, mais pas tout de suite quand même). Et elle conclut : Oublier son âge pour que l'âge vous oublie.
La vie à l'heure du Midi, c'est une déco pleine d'objets chinés.
En 1977, un homme est soigné. Que disent-ils, côté beauté ? Ils parlent blaireau, after-shave, eau de toilette. Soignés mais soft et commencent à peine pour certains à fréquenter des instituts de beauté spécialisés sans pour autant être efféminés.
Parmi les interviewés, Jean-Pierre Elkabbach, journaliste, directeur de l'information à Antenne 2, 39 ans. Il se sert des produits que sa femme lui a choisis et est un inconditionnel de la douche froide. Comme il a une barbe très noire, camouflée à l'antenne par un fond de teint mat, il a au bureau un nécessaire de rasage.
Le Bon Magique est une chemise de nuit mère et fille réalisée par Ophir. En blanc brodée de rouge ou de bleu, 70 F pour adulte et 40 F pour enfant.
Les exams approchent. Pour les candidats à la philo, ELLE se fait l'écho d'un livre anglais qui propose en quelques schéma de résumer les bases du système de quelques grands penseurs.
Les sacs pour homme deviennent plus désinvoltes. Ils y déversent ce qui encombre et déforme leurs poches.
De fait, ils sont parés pour faire le marché. Mais attention, s'il part seul, le mari est prêt à tomber dans tous les pièges que lui ont dressés les supermarchés. Les pièges sont donc détaillés par ELLE, qui pense à tout. Et qui conclut : Merci de faire nos courses, mais s'il vous plaît, évitez de vous laisser séduire par tous ces pièges.
Ah ouais, NOS courses ?!
Vivement lundi procgain !
EDIT de mardi : cette fois ça y est, les lumières de la ville de WOW # 6 se sont allumées, avec en prime la vidéo de Domino.
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lundi, 05 mai 2008
Couverte de fleurs le 29 mars 1954
Ce numéro du 29 mars 1954, (date qui n'était pas encore celle de mon anniversaire, eh, je n'étais pas née !) est une ode au printemps.
Dans le ELLE vintage de la semaine dernière, Marcelle Ségal prétendait être laide. Dans ce numéro-ci, elle dit avoir mauvais caractère. Pour en être convaincue, elle a demandé à son entourage ce qu'était un bon caractère. Il semblerait que la définition de la chose se fasse en creux. En fait, avoir bon caractère, ce serait : ne pas ronchonner ; ne pas bouder ; ne pas vouloir avaoir toujours raison ; ne pas s'emballer en discutant ; ne pas être susceptible ; ne pas être nerveuse, impatiente ; ne pas se mettre en colère ; ne pas dire tout ce qu'on pense ; ne pas prendre les choses trop à coeur ; ne pas souligner le vilain côté des choses ; ne pas prophétiser des catastrophes ; ne pas se laisser écraser par les soucis ; ne pas ruminer remords, griefs, ennuis.
Côté cinéma, ELLE n'a guère été ému par le film d'André Cayatte Avant le déluge. On en retient tout de même que Marina Vlady a l'air d'un chat.
Les six aigles de la semaine font triompher le mérite, le goût et le talent français à travers le monde. Ils se nomment Lucienne Schmidt, championne du monde de slalom, Jacques Anquetil, coureur cycliste qui a remporté le plus de succès dans l'année, Renée Jeanmaire, danseuse à peine baptisée Zizi, précisé entre parenthèses, Yvonne Simon, gagnante du rallye féminin Paris-Saint-Raphaël, Léo Joannon, auteur du film le Défroqué, le plus bouleversant du moment et l'aigle de la mer, vedette de l'exposition des oiseaux, un pygarque à queue blanche de 2,25 mètres d'envergure.
Ginger Rogers vient de faire un passage à Paris et y a laissé pas moins de 45 centimètres de cheveux. Un passage à l'acte effectué sous l'influence de son mari Jacques Bergerac, épousé un an plus tôt. Avec les cheveux coupés, Ginger Rogers a l'intention de se faire fabriquer un chigon postiche et d'en lancer la mode à Hollywood.
En avril, à Paris, on porte du tweed, du jersey, de l'alpaga er du lin.
On se met aussi une touche de couleur jeune, en accessoire : rouge, rose ou même rose et rouge.
Les ensembles sont les stars de la saison : on fonce sur les sweaters et tricots.
On se promène en flanelle et gabardine grâce aux patrons Elle-Va-bien, avec des enfants sages comme des images.
On visite les musées en robe de fin jersey blanc et manteau aéré rouge vif.
Simone Baron invite les lectrices à se couvrir de fleurs.
Les marguerites clipées sont une parure ravissante pour une jeune femme très brune.
Elles calculent le temps en années lumière. Il y a en France une quarantaine de femmes astronomes. ELLE a rencontré et photographié cinq d'entre elles.
Vivement lundi prochain !
12:30 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, magazines, vintage | del.icio.us | Facebook