mardi, 29 janvier 2008
Du cuir et de la mousseline
Les soldes c'est bien. Sauf que pendant les soldes, les collections de printemps montrent le bout du nez. Alors que je flânais à la recherche de énièmes démarques, je suis tombée en arrêt.
Ce n'était pas un achat prévu. Les vestes et blousons de cuir, ce n'est déjà pas ce qui me manque.
Mais pas en veste façon vintage telle que celle-ci. Pas en fauve. Qui plus est pas en fauve à la patine qui, quoiqu'artificielle, soit plutôt réussie, tirant parfois sur le beige. Une peau toute souple qui ne fait pas cheap, un zip, des pressions, une ceinture, de multiples poches : un coup de foudre. Qui a passé avec succès le test de la cabine d'essayage.
A quelques portants de là, je suis de nouveau tombée en arrêt. La tendance fleurie, voilà plusieurs saisons que je pratique. La mousseline aussi. Et même un peu le jaune.
Dans ce petit top, tout est réuni, avec un effet patchwork harmonieux.
Et un joli boutonnage dans le dos.
Les deux pièces se mettent en valeur l'une l'autre. Je ne me suis même pas ruinée, l'ensemble vient de chez Zara.
Le décryptage de ELLE est pour demain. Aujourd'hui, je préférais parler de la mode du printemps... Pas de celle de l'automne dernier.
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vendredi, 25 janvier 2008
Au royaume du Danemark
Il y aurait quelque chose de pourri au royaume du Danemark ?
Shakespeare ne pensait certes pas à la mode. J'ai déjà évoqué mon addiction à la marque Rützou. Laquelle m'est désormais peu accessible, le multimarque la diffusant près de chez moi étant cette saison passé à autre chose.
A Paris, je me souvenais trouver les créations de la grande Suzanne aux Galeries Haussmann. Un moment, au Labo des Créateurs. Ensuite ailleurs, au premier, puis au deuxième étage, ou le contraire.
Cette fois, je suis allée au premier, et personne n'en avait entendu parler. Au deuxième non plus. A l'accueil du rez-de-chaussée, l'hôtesse ne connaissait pas davantage. Mais sa liste de marques était paraît-il formelle. Plus de Rützou aux Galeries.
On y trouve en revanche un vrai corner Noa-Noa. Qui affichait même les 15 % supplémentaires. Et Noa Noa, c'est danois. Autant dire que la collection, ou du moins ce qu'il en restait, m'a parlé. Sans remord je me suis vautrée dans les portants.
J'ai d'abord eu un coup de coeur pour un manteau à carreaux à la ceinture fleurie. A vivre dans une contrée au climat hostile, je n'hésite jamais à acheter des manteaux.
Je sais trop que les occasions de les porter ne vont jamais manquer. Certains sont sobres. D'autres moins, à l'exemple de celui-ci.
J'ai embarqué aussi le pull jacquard à l'esprit rétro.
Que je me vois même parfois glisser sous le manteau.
Embarquée aussi la petite veste d'un autre style rétro, qui restera si à son aise une fois le printemps venu.
Et qui se marie à merveille avec mes "vieilleries" danoises.
A l'intérieur, une étiquette Wallis, en référence à la fameuse Wallis Simpson, à qui le dessin ressemble passablement.
Et puis je n'ai pas résisté non plus à la petite blouse.
Dont la taille est smockée.
D'où dépasse éventuellement un petit bout du (t-shirt) Clash.
J'ai fini par rendre compte qu'il y avait là pas mal de tons de bleus. Influencée par les tendances je serais, donc. Et sous le charme de la mode danoise. Je rêve d'un voyage à Copenhague.
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mercredi, 23 janvier 2008
Comment Hartford m'a vengée d'Isabel Marant
Mes soldes à Paris ont commencé par une immense lassitude. Finalement je ne voulais rien.
Le troisième jour, je me suis retrouvée sans l'avoir vraiment cherché devant la boutique d'Isabel Marant, rue de Charonne. Il était 19 h 30. Pas l'ombre d'une cliente. Y patientaient pas moins de quatre vendeuses se réjouissant manifestement de terminer d'ici peu leur journée.
Il m'en aurait fallu davantage pour me dissuader d'effectuer des repérages, d'aviser une robe-tunique à mon goût et de l'embarquer en cabine. Pendant que ses collègues barricadaient la porte afin de s'assurer qu'aucune autre chieuse de dernière minute n'en franchirait le seuil, la demoiselle est allée me chercher la ceinture que je lui réclamais. En fait de ceinture, une sorte de sangle de toile beige comme celles que devaient utiliser les collégiens des années 30 pour attacher leurs bouquins. Pas grave. Ceinturé, c'était bien.
Toute la série que j'avais passée en revue était à 40 %. Seule de son espèce, ma tunique affichait un beau 50 bien rouge. A la caisse, le total n'était pas le bon. Celle que je qualifierais de caissière m'a asséné avec une moue déplaisante qu'il lui était impossible de me faire une telle réduction. J'ai argué que le droit du consommateur affirme le contraire. Elle est demeurée intraitable, cependant. J'ai donc réglé sans plus discuter et suis repartie avec, à l'endroit de certaine vendeuse de chez Isa Marant, des sentiments que je qualifierais de peu charitables.
Je ne regrette cependant pas mon achat. La tunique Marant se porte à merveille en compagnie de mon sac Barbara Bui.
Elle apprécie aussi la compagnie de ma besace Robert.
Quand bien même la ceinture Stella Forest serait de la partie.
Mais n'entend pas bouder si jamais c'est le doctor bag qui est de sortie.
Le lendemain soir, accompagnant une amie et ayant pour ce qui me concerne largement rempli mon panier au cours d'une journée passée à naviguer de grand magasin en grand magasin, j'ai avisé négligemment chez Hartford une petite blouse en soie à l'imprimé rétro. A 29 €. Une vile erreur d'étiquetage, ses comparses affichant 135 €, desquels il convenait certes de déduire 40 %. Ce que m'a confirmé la vendeuse, s'empressant de détacher l'étiquette, suspendue par une simple épingle de sûreté. J'ai protesté. Refait en vain le coup du droit de la consommatrice.
En désespoir de cause, je lui ai fait remarquer dans un sourire enjôleur qu'au fond, cela ne changerait rien, pour elle. Elle a raccroché l'étiquette et jeté dans un souffle qu'elle ne m'avait jamais vue.
J'ai pris la blouse et à la caisse centrale je me suis enfuie.
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mardi, 22 janvier 2008
Je n'y vois que du bleu
J'y reviendrai dès demain, mes soldes de l'hiver, c'est un peu de noir... et beaucoup de bleu. Ce qui me surprend : du bleu, à part les jeans, j'en porte peu. Mais à la lecture du billet de Garance, La mode est bleue comme une orange, j'ai compris que j'étais juste influencée par la tendance.
A feuilleter le ELLE de la semaine, je l'ai compris encore mieux. De la couv', je n'ai retenu que le soutien-gorge porté par Laetitia Casta.
Un modèle de Cadolle, tout s'explique. Cela m'a rappelé le billet que j'avais consacré à la lingerie rétro, et le modèle Unité de la Redoute, beaucoup plus accessible mais bien dans le même style.
A part ça, Laetitia la joue à fond star de cinéma esprit vintage. Je n'ai pas lu ce qu'elle a à raconter, sa piteuse prestation cinématographique chez Leconte m'ayant vaccinée.
Restent les photos.
L'icône fashion, c'est Irina Lazareanu. ELLE nous ressort des photos déjà publiées. Et le fameux perf' de chez Iro, dont il m'a semblé comprendre cependant qu'il est sérieusement en voie d'être introuvable. Ah, il y a aussi le vernis bleu Givenchy. Bref.
A part ça ? Il y a le best of des podiums. Que ELLE va probablement nous ressasser dans les semaines à venir, jusqu'à plus-soif. Je suis pour le flower power.
Je suis pour la tendance Comme un garçon à base de noir, surtout s'il s'agit de pantalon à retroussette style Marant. Pour le genre méduse façon Dior, déjà moins.
Je suis pour le courant d'art
et le mélange des genres
même si la pompe Prada
c'est juste... pour l'art.
Je suis pour le style lingerie, sa fluidité, ses tons poudrés.
Je suis pour le hippie love (qui rejoint le flower power) surtout assorti de cuir et de foulard dans les cheveux comme chez Gaultier.
Je suis pour l'ethno chic, avec une robe qui me rappelle aussi les Années folles.
Et, qui l'eut cru, je suis donc pour la blue note.
Joli programme printanier ?
Sinon, je suis pas cool et je passerai pas au court. No way.
Et puis, il y a aussi un tour beauté de la cosméto de nuit. Pas que ça me passionne. Mais il y a le titre Avec qui tu couches ? Sont si drôles, à ELLE. Non ?
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