samedi, 14 février 2009
Le bordel qui révèle

Voilà un moment qu'on n'a pas causé déco, ici.
Pourtant, j'achète autant de magazines de déco que de mode. C'est dire.
Dans le dernier numéro de Maison Française je me suis sentie - vaguement, évidemment ! - concernée par un papier sur le désordre. Le bordel, c'est créatif, je l'ai toujours pensé. Et ranger est bel et bien périlleux, c'est pour moi le plus sûr moyen de ne rien retrouver.

En mode, les rubriques du style une fille un style sont toujours riches d'enseignements. Mais ça marche aussi avec la déco. J'ai été scotchée, dans ce numéro, en découvrant à la rubrique Une fille, un style, un lieu, les pages consacrées au décor dans lequel vit l'artiste peintre Isabelle Rozot.

Comme quoi je suis peut-être bordélique mais ça rime bel et bien avec logique : cette dénicheuse d'objets rares revendique l'influence du groupe Bloomsbury. Or, la maison du Bloomsbury Group est mon idéal de déco depuis de nombreuses années, je l'avais déjà évoqué ici.

Et tout s'explique : au sol, la mosaïque me rappelle la cuisine de mon enfance.

Pas si éloigné de l'univers des créateurs d'Astier de Villatte. Du miroir récupéré dans la benne des ateliers des sculpteurs de Port-Royal chez Benoît ou des fauteuils au velours rouge décati de chez Ivan, je ne saurais dire ce que je préfère...
15:10 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : déco, bloomsbury group, astier de villatte | del.icio.us |
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