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samedi, 01 août 2009

Ce tatoo que je ne porte pas dans (ni sur) le coeur

tatoo coeur.jpg

Ceci est une sorte de coming out. Je prends le risque de perdre d'un coup d'un seul une bonne partie de mon lectorat  (ce serait tout de même dommage, alors que ce blog entame tout juste sa troisième année) mais je n'y  tiens plus, faut que je le dise... je déteste les tatouages. Jamais je n'ai envisagé d'y recourir, la chose m'a toujours un peu fait froncer le nez, mais au fond, pour le reste (de l'humanité) je m'en foutais.

Femme tatouée.jpgJe me souviens avoir vu le film de Yoichi Takabayashi, La Femme Tatouée, et s'il n'avait certes pas suscité chez moi la moindre vocation, je n'en étais pas non plus demeurée épouvantée. Mais désormais, là, dans la vraie vie que je vis, je crois que c'est de pire en pire. Chaque été, c'est la plaie.

Lorsque, les peaux se dévoilent et - peut-être, je le concède, est-ce parce que j'ai définitivement basculé du coté réac de la force - où que j'aille, je reste sidérée : "Mais comment peut-on s'enlaidir à ce point, de manière aussi radicale et définitive ?" Et ce, en se croyant trop fashion, pour reprendre l'une des expressions préférées de ma Bam-Lisa.

J'avais déjà pensé bloguer sur le sujet mais laissé filer...

Et puis Garance a expliqué pourquoi, bien qu'adorant ce qu'elle considère comme romantique, déraisonnable, inconséquent et éternel, elle n'est pas une fille à tatoo.

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Et puis, le même jour, depuis Twitter, j'ai suivi un lien indiqué par Aude Nectar et suis tombée sur ce diaporama. de tatouages de nageurs. J'ai observé les 23 photos, bien comme il faut, en prenant le temps, partagée entre fou rire et consternation avant finalement de réprimer un haut le coeur (et peut-être même plusieurs).

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vendredi, 28 novembre 2008

Et toujours, une touche de fourrure vintage

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Je suis tombée en arrêt devant cette photo publiée dans le Jalouse de novembre à l'occasion d'une incursion dans le dressing de Ginny Branch, jolie blonde de l'East Village rencontrée chez Marc Jacobs.

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Je n'ai pas repéré que la fourrure vintage, j'ai aussi noté les robes qui donnent envie d'être projetée direct dans les années folles.

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Photo Garance Doré

Et puis, lundi dernier dans ELLE, dans leur recensement de ces petits plus qui font le style, Fonelle et Garance Doré n'ont pas oublié, elles non plus, la touche de fourrure vintage.

Voilà qui ne pouvait mieux tomber alors que la météo tranforme la campagne des alentours de ma ville que j'aime pas en décor de conte de Noël.

Je peux dire que j'apprécie mon renard vintage et aussi mon col de mouton doré !

col fourrure 3.jpg

Par conséquent, j'actualise mon blog de ventes avec un col de fourrure vintage.

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Doublé de liberty, s'il-vous-plaît.

Restent dispo les blouses Rützou et Hartford ainsi que les bottes Vic Matié, qui étaient réservées et ne le sont plus. Tout ce qui ne s'envolera pas sera prochainement sera impitoyablement déposé sur e-Bay et au dépôt-vente.

Devraient suivre des derbys genre Repetto dorées hélas trop petites pour moi. Et ce, dès que je j'aurai mis la main dessus !

vendredi, 03 octobre 2008

Fast fashion vs permanence du style

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Défilé Isabel Marant été 2009 (c) (c) madame.lefigaro.fr

627 € par an pour s'habiller. C'est ce que dépense la Française moyenne, âgée de 13 à 24 ans. Le chiffre a été donné par Isabelle Giordiano sur France Inter, dans son émission de mardi, consacrée au phénomène de la fast fashion, et que l'on pourra encore écouter ici durant quelques jours encore. Les tranches d'âge supérieures dépensent encore moins.

La fast fashion n'est pas seulement fast. Elle est surtout cheap.

La journaliste Marie-Pierre Lannelongue cite dans l'émission (qui a provoqué des réactions passionnées chez les auditeurs) l'article publié, durant la Fashion week milanaise, par Suzy Menkes qui s'en est pris à la fast fashion dans le International Herald Tribune : Is fast fashion going out of fashion ? Elle s'y interroge évidemment sur ce que peuvent être les conditions de production de cette mode ultra-cheap ainsi que sur les retombées, en termes d'image plus que de chiffre, des collaborations initiées entre designers et enseignes de masse, à l'exemple de la politique poursuivie par H&M depuis plusieurs saisons.

Zara vient d'annoncer des résultats inférieurs à ce qui était attendu. On pourrait y voir les prémices d'une certaine lassitude. d'un essoufflement D'ailleurs 200 € pour un manteau chez Zara, est-ce si bon marché ?  Je viens pour ma part d'en laisser un, de tweed noir et blanc gansé d'argent, sur son portant. Les solderies, notamment les site de ventes privées sur internet, qui proposent en permanence des marques à prix cassés, pèsent aussi dans la balance.

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Défilé Isabel Marant hiver 2008/09 (c) (c) madame.lefigaro.fr

J'ai suivi de très loin l'actu des Fashion weeks qui s'achèvent actuellement à Paris. Mais ce même mardi, le billet de Garance New woman is an attitude a fait pour moi écho à l'émission d'Isabelle Giordiano. J’ai l’impression d’avoir déjà vu et revu des tas de trucs, et du coup ce que j’apprécie beaucoup en ce moment c’est la manière de porter, l’attitude, une certaine façon de remonter ses manches, de laisser dépasser son tee-shirt, ou de ne pas porter de sac… dit-elle.

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Défilé Isabel Marant été 2008 (c) (c) madame.lefigaro.fr

Le style ne s'achète pas au coin d'un portant. Ni chez Balenciaga, ni chez H&M. Ni chez Isabel Marant. Ce serait trop simple.

Ce même mardi 30 septembre, décidément faste, Punky B a publié une ode à Isabel Marant, sa collection été 2009 étant, dit-elle, du 100% Isabel mais qui nous apparaît comme 100% renouvelé avec pourtant les mêmes ingrédients qui ont fait son succès années après années... Facile? Oh que non, super difficile plutôt, de réussir à nous éblouir tout en restant 100% la même !

Une petite plongée dans les défilés des trois saisons précédentes, et c'est exactement ce que je ressens : la femme Isabel Marant n'est jamais ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, de Fashion week en Fashion week. Isabel Marant a ses détracteurs, qui l'accusent de vivre sur ses acquis et de ne pas se renouveler, de ne pas être, au fond, créative.

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Défilé Isabel Marant hiver 2007/08 (c) madame.lefigaro.fr

Pour ce qui me concerne, j'aime sa mode à vivre de fille qui ne se prend pas la tête avec ses fringues. De fille qui en jette, mais l'air de rien. De fille si sûre de sa séduction qu'elle n'a rien à prouver. Ou au contraire pas si sûre mais qui s'entend très bien à ne pas le montrer.

Un vent de folie souffle décidément sur ce blog : entre deux Trendyméquadra/quadramétrendy, entre deux bidouilleries de couture, je compte sortir de mon placard quelques "vieilleries" de 15 ans estampillées Isabel Marant. Qu'on regarde ce que ça donne ?

PS : ce soir à 20 h 35, France 5 diffuse le documentaire Karl Lagerfeld, un roi seul, signé Thierry Demaizière et Alban Teurlai. L'interview parue dans ELLE il y a 10 jours m'a donné très envie de le regarder.