Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 23 février 2014

Chaussée telle une héroïne de cinéma !

only-lovers-left-alive-only-lovers-left-alive-2013-1-g.jpg

A l'approche des cérémonies des Oscar et des César, les trois derniers films que j'ai vus m'ont marquée, à des degrés divers.

En haut de... l'affiche, je place Only lovers left alive de Jim Jarmusch. Parce que Jim Jarmusch, qui demeure rare et dont chaque film est un événement en soi, et parce que Tilda Swinton, aussi, dont j'aime la présence toujours un peu étrange.

Quand je vais au cinéma, je vois du cinéma : je m'intéresse aux plans, au scénario, au jeu des acteurs et, on ne se refait pas à la manière... dont ils sont habillés et chaussés. Dans ce film de vampires chics et rock 'n roll, l'héroïne s'habille tout en peau et en tons de beiges et bruns, et je n'ai pas manqué de repérer, outre son legging en daim, ses bottes, un peu seventies, un peu western mais pas trop, avec une boucle sur le côté.

Airstep-XUPER-280052_1200_A.jpg

Chez Spartoo, j'ai repéré ce modèle de boots de chez Air Step dont le cuir souple, la couleur et la boucle ne sont pas sans rappeler cette même allure.

American Bluff.jpg

Ensuite, vient American Bluff, le film de David O. Russel ultra nommé aux Oscar. J'avoue m'y être presque ennuyée par moments, pas aussi enthousiaste que ce que la critique laisse attendre, mais alors, question fashion, Amy Adams est un régal. Elle traverse le film avec cette allure seventies qui, de capeline en décolleté plongeant est si reconnaissable. Pas la version peace and love des seventies, la version bourgeoise, à la fois sage dans les tons utilisés et clinquante, ne rechignant pas sur les gros bijoux ou les imprimés animaliers, avec une touche de provoc.

Sandale schutz.jpg

Elle y arbore notamment des sandales élancées, une merveille de féminité, à la manière de ces sandales hautes de chez Schutz que j'aime particulièrement dans leur version imprimé python.

Lire la suite

dimanche, 24 mai 2009

Bon, alors ? Alooooooors ?

lars.jpeg
A qui, la Palme, hein ?

Il a suffit d'une présidente de jury qui me parle plus qu'une autre, il a suffit que je me penche dangereusement sur quelques montées de marches, et hop, voilà que j'ai fini par me passionner pour un festival de Cannes qui m'avait pourtant si peu interpellée ces dernières années.

Dans les heures qui précèdent le palmarès, le petit jeu des pronostics est toujours des plus réjouissants.

Sur Ecrans larges, j'ai particulièrement aimé le papier de Thomas Messias qui passe en revue les rumeurs, classées par genre. Perdu d'avance, pour Lars Von Trier, son Antichrist et sa Charlotte Gainsbourg trashisée ? Ah, ah pas si sûr, pense-t-il (et moi avec). Pourquoi ? Parce que "mâdâme Huppert est typiquement le genre de personne à kiffer sa race face à ce genre de cinéma délibérément provoc et dérangeant, d'une noirceur infinie. Et que ça mettrait une jolie pagaille si ce film tant hué sur la Croisette repartait avec une friandise."

Et moi aussi, je kiffe ma race depuis longtemps, avec le Lars, même si on y perd parfois son latin en route, faut bien le dire. Notamment, enceinte, je me souviens avoir adoré sa série télévisée de style fantastique sur les coulisses d'un hôpital où l'on ne pouvait que souhaiter ne jamais s'échouer. C'était à la fin de 90's, ça passait sur Arte.

les_etreintes_brisees,0.jpeg

A part ça, voir Almodovar (dont j'ai d'ailleurs beaucoup aimé les Etreintes brisées) désormais statufié en cinéaste consensuel est carrément jouissif. Mais qui, qui, qui se serait risqué à le parier lorsqu'il a sorti, il y a près de 30 ans, le méga déjanté Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier ?

Bon, c'est pas tout ça, mais Mâdâme Huppert, alors, ce palmarès ?

EDIT : sacrée friandise quand même, qu'un Prix d'interprétation pour Charlotte Gainsbourg trashisée ! Quant à Almodovar,  décidément devenu trop consensuel sans doute, ne lui reste plus qu'à aller se faire voir chez les Grecs...

dimanche, 10 mai 2009

Ah, Isabelle H...

MF.jpg

Ce week-end, j'ai acheté Madame Figaro et un pantalon chez 1,2,3.

Oui, je sais, tout ça va mal finir.

Tout de même, dans le Fig' Mad', à l'occasion du Festival de Cannes qui s'annonce et dont elle sera la présidente, soixante pages sont consacrées à Isabelle Huppert. Et pour moi, même si le mode groupie n'est certes pas ma tasse de thé, Isabelle Huppert occupe une place à part.

Converse.jpg

Elle est intelligente et intuitive - deux qualités qui vont rarement de pair, dit d'elle la réalisatrice Ursula Meier, qui l'a fait tourner dans Home. En mode, aussi, je la crois intelligente et intuitive, Isabelle H. Jean, Wayfarer, Converse et veste... Dior Homme, inutile de dire que cette image me parle ?

1976.jpg

Dans un portfolio qui réunit les images de ses nombreux passages à Cannes, le jean est présent : large en 1976...

Lire la suite