Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Les collections capsule ?

Un outil marketing très malin. Limitée dans le temps, la collection capsule s'envole en général rapidement et est rarement soldée. Quoique. Celle de Heimstone pour Monoprix a fini par être bradée...

Peut-être parce que la collection capsule, c'est aussi parfois le mariage de la carpe et du lapin.

J'en suis assez adepte, généralement, mes meilleurs achats de pièces issues de collections capsules à ce jour étant sans conteste mes robes Marni pour H&M, trois ans d'âge et que je porte avec toujours autant de plaisir.

Depuis des semaines que je peine à ouvrir un ELLE ou un Grazia faute de temps pour tout faire, la nouvelle d'une collaboration entre Aigle et Paul et Joe n'était pas parvenue jusqu'à moi.

J'en ai eu connaissance lorsque je suis passée début mars devant une vitrine Aigle et que j'ai eu un énorme coup de coeur pour la parka kaki, euh non, pardon "épicéa" à la doublure fleurie, baptisée Oxalis. Son prix s'est avéré dissuasif.

Sur le moment.

Se serrer la ceinture, certes, mais avec une ceinture de luxe, à prix bradé. De haut en bas : Save the Queen, Paul & Joe et Kenzo.

Une braderie, une vraie, c'est quand on déballe pour faire du déstock et qu'on casse les prix sur un coin de trottoir. Affonter un gros tas de fringues qui ne ressemble à rien (le tas, pas les fringues), demande un peu de temps et de discernement.

Mais cela en vaut parfois la peine. A l'exemple de mes trois ceintures, dont le prix boutique tournait autour de 250 euros, et que j'ai embarquées pour 35 euros chaque.

Trois marques haut de gamme, trois styles bien différents.

Dimanche, je me suis décidée à me lever tôt (enfin, disons pas trop tard) pour aller faire les broc's.

C'était la première fois de la saison. En septembre ! Du jamais vu. A croire que je n'étais pas trop motivée cet été ? En réalité, je n'ai surtout plus de place.

Mais il fallait bien s'occuper d'équiper à moindres frais le sweet home estudiantin déniché en même temps que mes cuissardes. On l'a équipé, on a trouvé quasiment tout ce qu'on était venu chercher, ce qui était déjà bien.

Mais pas seulement. Cette virée ensoleillée s'est révélée une bénédiction pour le défi shopping.

Au détour d'un stand, j'ai repéré des lunettes solaires. Heureuse surprise quand j'ai aperçu le petit logo EK sur la branche. Et jubilation à son comble lorsque j'ai entendu le prix : 1,50 €. Dois-je préciser que les verres ne comportent aucune rayure ? Si, si, je précise.

Me voici donc pourvue en mythiques lunettes Emmanuelle Khanh. Une première.

Même tarif pour cette paire très inspirée des Wayfarer mais dont la marque n'est plus visible. Et top qualité. Ce sont celles de Bam-Lisa.

Laquelle rêvait d'un petit sac vintage à bandoulière. Hop, exaucée trois pas plus loin.