mardi, 08 septembre 2009
Quand la broc' se fait l'alliée du défi shopping
Dimanche, je me suis décidée à me lever tôt (enfin, disons pas trop tard) pour aller faire les broc's.
C'était la première fois de la saison. En septembre ! Du jamais vu. A croire que je n'étais pas trop motivée cet été ? En réalité, je n'ai surtout plus de place.
Mais il fallait bien s'occuper d'équiper à moindres frais le sweet home estudiantin déniché en même temps que mes cuissardes. On l'a équipé, on a trouvé quasiment tout ce qu'on était venu chercher, ce qui était déjà bien.
Mais pas seulement. Cette virée ensoleillée s'est révélée une bénédiction pour le défi shopping.
Au détour d'un stand, j'ai repéré des lunettes solaires. Heureuse surprise quand j'ai aperçu le petit logo EK sur la branche. Et jubilation à son comble lorsque j'ai entendu le prix : 1,50 €. Dois-je préciser que les verres ne comportent aucune rayure ? Si, si, je précise.
Me voici donc pourvue en mythiques lunettes Emmanuelle Khanh. Une première.
Même tarif pour cette paire très inspirée des Wayfarer mais dont la marque n'est plus visible. Et top qualité. Ce sont celles de Bam-Lisa.
Laquelle rêvait d'un petit sac vintage à bandoulière. Hop, exaucée trois pas plus loin.
11:30 Publié dans Chineuse d'opérette | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : mode, lunettes emmanuelle khanh, vintage, paul smith, paul et joe | del.icio.us | Facebook
vendredi, 20 février 2009
T'as ton pardessus ?
Le pardessus est un classique de la garde-robe masculine. Malgré ça, je n'ai pas trouvé des masses d'infos à son sujet. Voici ce qu'en dit cependant le Dictionnaire de la Mode au XXe siècle, ouvrage collectif dirigé par Bruno Remaury (Editions du Regard) : Dans une définition datant de 1810, c'est un vêtement que l'on met par dessus tous les autres pour se protéger du froid, et qui désigne plus précisément un ample manteau d'homme. Par la suite, ce terme désignera pendant tout le XIXe siècle tout vêtement de dessus féminin, classique ou fantaisie. Le mot pardessus n'est appliqué exclusivement au manteau masculin qu'à partir du début du XXe siècle.
Comme je le fais souvent, j'ai acheté cet automne Vogue Hommes International.
Qui vaut presque davantage par les - nombreuses pages de pubs qu'il contient - que par les séries mode proprement dites. C'est pas tous les jours que je croise du cow-boy.
Ces séries mode ne doivent pas inspirer des masses l'homme de la rue, si j'en juge par le style des séries en question, rapporté aux tendances vestimentaires des spécimen de genre masculin qu'il m'est donné de cotoyer, et au-delà, de ceux croisés en ville (en ville, au sens générique du terme, ne parlons même pas de celle que j'aime pas, de ville, si vous le voulez bien).
Bref. Ces pages de pub, en cet hiver 2008/09, étaient donc pleines de beaux gosses en pardessus, comme chez Paul & Joe.
De beaux gosses en pardessus.
De beaux gosses en pardessus.
De beaux gosses en pardessus (éventuellement en bonne compagnie).
De beaux gosses en pardessus. D'hommes nus, même, parfois (et mariés) sous leur pardessus... à poils. Mais évidemment, chez Marc Jacobs, on ne fait jamais rien comme tout le monde...
Le pardessus a trop de qualités pour que la mode féminine n'ait pas été tentée de s'en emparer. Ce sera l'objet d'un prochain Quadramétrendy.
11:40 Publié dans Petit précis de vocabulaire de la mode | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, pardessus, hermès, paul & joe, paul smith, marc jacobs, burberry | del.icio.us | Facebook