Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Au départ, je devais customiser une marinière écru rayé bleu.

Maintenant, je me demande si ce ne sera pas plutôt la grise.

Quoi qu'il en soit, tout ça n'a que trop traîné, et désormais plus d'excuse. Grâce à Anaïk, qui est allée pour moi faire un tour à la Droguerie, paillettes mates et clous qui se thermocollent devraient s'entendre avec mon lot de boutons vintage et ces fameuses rayures. Entre autres.

Et la Droguerie, Anaik n'y est pas allée que pour moi. La preuve en image, en Suisse, j'ai suivi un entraînement intensif.

Ils sont désormais trois petits mecs à arborer la même besace Castelbajac pour Okaïdi.

Eh non, on ne les trouve pas, en Suisse...

Presque novembre et, au pied des Alpes, c'est pourtant encore l'été indien. Voilà deux jours que j'ai le sentiment de me promener dans une carte postale géante. Jusqu'ici, la montagne, ça me gagnait pas trop mais je dois reconnaître, Sarah que ta région est magnifique.

Nous revenons toutes deux très vite mais là, excusez-moi, la raclette, la vraie de vraie, n'attend pas !

*** Je me souviens avoir parlé de ses ineffables rimes en "asse" dans un vieux billet. Je dois dire que j'ai donc été sous le charme de la prose du Pédé quand j'ai lu ce qu'il disait du dernier clip de Benjamin Biolay (par parenthèse, le blog des connards - ils se sont mis à quatre - m'enchante souvent même s'il m'est arrivé parfois de les trouver, paradoxalement, complaisants. Mais bref). Tant qu'à faire, tiens, Gaël a bien fait de me le rappeler opportunément, je crois que je préfère encore Gotainer...

*** Chaussures, le plat, c'est le nouveau talon, titre l'un, (le vendredi) et La chaussure plate, c'est le nouveau talon, titre l'autre. (le samedi). ???!! Le plat, ben c'est le plat, quoi, c'est tout. C'est confort, c'est sûr. Mais le plat, ça tasse, aussi. Pourquoi tant d'acharnement à passer d'un extrême à l'autre  et à qualifier de nouveau tout ce qu'on a juste moins vu depuis 3 ans ? Un petit 4-5, comme mes nouvelles desert boots, c'est pas perché, c'est pas plat et c'est quand même pas mal...

Robe sage et brillante pour dîner-danses sur la couv' de ce ELLE du 28 octobre 1968. Elle est signée Michèle Rosier pour Pierre d'Alby. Les cheveux blonds ont été coiffés par Carita. Mais le nom du mannequin ne figure pas dans le sommaire.

Le noir est la vedette de la série mode de ce numéro. On pense déjà aux fêtes de fin d'année avec un noir du soir, allumé et lamé. La tunique de Sonia Rykiel se porte au choix en tobe ou sur un pantalon.

Le soir, on féminise le smoking avec une blouse éblouissante.

Mises à part les desert boots (qui sont taupe) et quelques inévitables touches de noir, une majorité des pièces qui ont atterri dans mon dressing ces dernières semaines présentent un bel éventail de gris (elles seraient, selon mes comptes au nombre de huit), ce qui n'a pourtant rien d'un parti pris.

Je n'ai donc pas attendu d'en avoir fini avec le mohair beige genre Dries Van Noten (qui finira bien un jour par être terminé, si, si, vous verrez) pour attaquer le mohair rose à coup d'aiguiles N° 12 (ça va vite, très très vite).

Passer tête haute devant les tentations et se la laisser délicieusement tourner, la tête, quelques jours plus tard ?

Oui, c'est possible, la preuve.

Une simple image vaut mieux que de longs discours, ce sera donc tout pour aujourd'hui, merci.

Lorsque j'ai flashé dessus en mars, je ne savais pas encore que j'allais devoir attendre les soldes de juin pour me décider à me l'offrir, ce perf' Iro sans manches et en peau.

Lorsque je l'ai reçu en juin, je me doutais que j'allais devoir attendre l'automne pour commencer véritablement à l'apprécier. En revanche, je n'imaginais pas qu'entretemps arriverait le défi shopping, que ce petit perf' serait l'une des dernières "belles acquisitions" de mon dressing avant pas mal de temps et que je me retrouverais à devoir, pour une période indéterminée (j'en vois toujours pas le bout et pas même sûr que ce soit pour janvier) me contenter des enseignes de fast fashion par ailleurs vilipendées (mais où est-on censé s'habiller sans y laisser un bras lorsqu'on ne dispose pas de la moindre friperie ni du moindre dépôt-vente fréquentable à deux pas de chez soi ?).

Je l'ai marié, cet été, à quelques grammes d'imprimé animalier, en témoigne le volet #1.

C'est aussi sur lui que j'avais compté pour dévergonder un peu une tunique en liberty ramassée pour quelques euros en fin de soldes.

Brigitte Bardot fait une nouvelle fois la couv' de ELLE, ce 14 octobre 1965.

Elle fait la couv' et elle cause, pas franchement adepte de la langue de bois. ELLE fait sur cette couv' la liste d'un certain nombre de personnalités, vues et critiquées par l'actrice.

Marlyse Schaeffer a réalisé cette interview les yeux dans les yeux avec Brigitte Bardot. Elle est en petite chemise rose. Un bikini - une feuille de vigne - rose dessous. Et ses cheveux pour la couvrir. Elle est fière de présenter la nouvelle Madrague, dont elle a fait abattre le grenier. Elle dit accumuler les projets mais ne signera rien avant la sortie de Viva Maria. A trois dates différentes, sur trois fronts, j'irai présenter le film : Paris le 13 décembre. New York le 19. Los Angeles le 21 (voir les ELLE vintage des 24 décembre 1964, du 9 décembre 1965 et du 30 décembre 1965).

Brigitte Bardot évoque ce qu'elle gagne, au pourcentage : "Cela me plaît de suivre la carrière d'un film que j'ai fait". Et cela rapporte plus : "Mais oui ! Ma petite combine je l'ai trouvée toute seule. Ca vous étonne ?"

La plus belle fille du monde ? Ursula Andress. Les deux actrices ont débuté ensemble, inconnues et fauchées. "On partageait la même chambre dans un hôtel minable."

Oenobiol a été créé en 1985 et le produit phare de la marque, l'Oenobiol solaire, fête cette année ses 20 ans. Une fois encore, la question subsidiaire a fait la différence.

Ah ça, je peux me la serrer, en défi shopping, la ceinture ! 27, j'en ai. En vrai cuir, en faux, en métal, en tissu, cloutée, métallisée... Je les ai accumulées. Et j'hésite rarement à en ajouter une de plus à la collection...