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samedi, 22 novembre 2008
Coin de fenêtre

Remiser - déjà - le caban. Sortir pour de bon le renard vintage. Serrer les dents. Et se dire que, dans six semaines à peine (déjà ? enfin ? rayer la mention inutile), ce sera les sooooooooldes d'hiver !
14:30 Publié dans Le temps me fuit | Lien permanent | Commentaires (22) |
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jeudi, 20 novembre 2008
Le cas du caban

Bon, je vais être franche. Mon caban n'a donc rien d'un Givenchy par Tisci. Mon caban a-t-il 3, 4, 5 ans ? En fait, je n'en sais rien. Mon caban est une fin de soldes ramassée à moins 70 % chez 1.2.3. où je n'achète quasiment que des accessoires, ultra-bradés tant ses collections me semblent généralement quadra et pas trendy du tout, pour le coup. Je sais, 1.2.3. soutient la jeune création de mode à Hyères. Ben juste ça se voit pas dans ses magasins. Sauf peut-être des fois pour les mini-lignes de créateurs, éditées de manière si confidentielle qu'elles ne franchissent jamais la porte de "mon" magasin 1.2.3. où les vendeuses continuent paisiblement à vendre de la veste de cadrette bancaire tout en ignorant son existence (à la jeune création de mode, ça suit ?).
Or donc, était-ce en 2003, 2004, 2005 ? Une chose est sûre, c'était en janvier, tout le monde en avait marre et attendait les collections été, je suis entrée chez 1.2.3. par désoeuvrement et j'ai avisé un caban noir dont le prix ne devait plus guère excéder les 50 €. En pure laine. Woolmark. Bien coupé. L'intemporel. Le genre de pièce que j'ai toujours beaucoup de mal à acheter. Et à porter. Un peu comme mon trench beige Rozier, qui prend la poussière dans un coin. Mais que j'achète quand même, ce genre de pièce, quand c'est ultra-bradé, me disant que tiens, ça peut servir, un jour d'inspiration absolue. Et plus, souvent, en fait, ça finit par servir un jour de non-inspiration absolue.
Mais bref.

(c) Accro de la Mode
A voir refleurir des cabans, j'ai ressorti le mien du placard.

Isabelle, avec son magnifique dessin, a parfaitement résumé l'affaire : le caban s'entend comme larron en foire avec le jean flare.

Voire, avec un petit bout de dentelle écrue.

Et aussi, comme sur le dessin d'Isabelle, donc, avec une douce et longue écharpe.

Le genre de compagne indispensable des jours frisquets de novembre.

Un caban long comme celui-ci, c'est presque un manteau court. Je l'ai passé sur ma robe-pull noire à manches chauve-souris, pour voir.

Et là, je me marre.
Parce que dans la vraie vie que je vis, le caban des jours de non-inspiration absolue finit plus souvent qu'à son tour sur un jean slim.

Un peu élimé, le jean slim.

Caban 1.2.3., jean flare Avant-Première, low-boots New Look ; blouse dentelle Kookaï, écharpe Promod ; robe Avant-Première, low-boots Fly London ; jean slim Gap, bottes La Redoute.
17:30 Publié dans Trendyméquadra/quadramétrendy | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : caban, 1.2.3. |
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mercredi, 19 novembre 2008
P'tit supplément de Milk

Comme l'année dernière, le magazine Milk a sorti un hors-série déco à 15 €.
Comme l'année dernière, je l'ai acheté, en râlant que "s'embêtent pas chez Milk, 15 € pour 140 pages, certes dépourvues de pub et à reliure cartonnée, 15 €, non mais quand même des fois ?"
Comme l'année dernière, j'y ai pioché une mine d'idées, me manque juste la place pour les mettre à exécution tout de suite maintenant. Et un peu de temps.
Déjà, j'ai beaucoup aimé la couv' et la référence au conte de la Princesse au Petit Pois.

A Londres, chez Emma et Bertrand, j'ai aimé le jeu de cartes vintage dans un cadre qui fait aussi étagère.

A Londres toujours, chez Ashlyn, j'ai aimé la cheminée blanche à bordello et les vêtements qui font partie du décor.

A Dubaï, chez Zaïan, j'ai aimé le meuble d'entrée repeint en blanc, du style de ceux qu'on trouve pour quelques euros dans n'importe quel dépôt-vente ou vide-greniers.

A Montreuil, chez les Ich et Kar, j'ai été fascinée par cette invraisemblable accumulation d'épices qui squatte la cuisine.

A Amsterdam, chez Rachel et Jean-Paul, j'ai été enchantée de cette maison de poupée qui était le rêve de leur fils.
Oui, de leur fils.

Pour les âmes sensibles qui déjà s'inquiéteraient quant au salut de la virilté de cet enfant, voici une seconde photo le montrant avec son épée. A l'approche de Noël et de son exaspérante farandole de catalogues de jouets aux immuables représentations toutes plus sexistes les une que les autres, dois-je préciser que cette petite claque aux clichés venue des Pays-Bas m'a définitivement mise de bonne humeur ?
14:35 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : milk, mode, déco |
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mardi, 18 novembre 2008
T'as ton caban ?

Ces derniers temps, quelques posts évoquant le caban (notamment ici et encore ici) m'ont donné envie de ressusciter ma rubrique Petit précis de vocabulaire de la mode.
Curieusement, L'Histoire de la Mode Masculine de Colin McDowell (Editions de la Martinière) n'y fait aucune allusion, au caban. On y trouve bien la vareuse, mais de caban, point.
Le caban est pourtant la pièce masculine repensée au féminin par excellence puisqu'il arrive en droite ligne du vestiaire de la Marine.

Sur son site, la traditionnelle marque Armor Lux apporte quelques éclaircissements : Le caban fait partie de la tenue réglementaire des marins depuis le Second Empire (1853). Il était réalisé par les matelots eux mêmes qui savaient le rendre imperméable au moyen d’un apprêt constitué de goudron, de suif et d’huile de térébenthine. Mmmmmh, voilà qui met en appétit.
Aujourd'hui le caban continue de se porter au masculin et ne se vend pas seulement dans les coopératives maritimes.

Sur son site, Sandro met le sien en avant.

Et cela n'a pas échappé à Jalouse, qui, dans son numéro de novembre, a habillé de Sandro Tim, des "baby et rock'n roll" Tatianas.

Mais les femmes s'y sont mises aussi. Comme il l'a fait pour le smoking, Yves Saint Laurent a adapté le caban au vestiaire féminin dès les années 60.

L'année dernière, Ricardo Tisci a fait de même pour Givenchy.

13:38 Publié dans Petit précis de vocabulaire de la mode | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : mode, givenchy, ricardo tisci, armor lux, saint james |
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lundi, 17 novembre 2008
Le style des femmes fatales le 10 novembre 1975

Le style des femmes fatales se décrypte, c'est ce à quoi s'est attelée la rédac mode de ce ELLE du 10 novembre 1975.

Mais bien avant, dès la page 6, ELLE se demande, avant que s'achève cette illusoire "Année de la femme" qu'est l'année 1975 si on peut à la fois être féministe et mariée. Soit la question que personne n'a posée : comment concilier nos luttes libératrices avec l'état de mariage, qui perpétue encore ces solides traditions d'oppression, ou d'aliénation, ou de dépendance que justement toute femme tant soit peu éveillée essaie de refuser ? Geneviève Doucet signe un article dans lequel elle espère que les femmes pourront un jour prochain ne plus se couper en deux et opter pour l'une ou l'autre part d'elles-mêmes, laissant un peu de côté leur dévouement à la famille pour être habitées par leur propre personne.

Et les femmes fatales, donc ? Elle ne sont pas grandes, elles sont longues. Elle ne sont pas maigres, elles sont minces. Elles ne sont pas brunes, jamais, elle sont toujours blondes. Ah ouais ? Et Ava Gardner, elle était blonde, peut-être ? Bref. Jolie série tout de même. Inspiration Joan Crowford en jupe à bretelles signée Karl Lagerfeld pour Chloé.

Inspiration Veronika Lake en Castelbajac pour Amaraggi (à gauche).

Inspiration Carole Lombard en Missoni et escarpins Maud Frizon (à droite).

Inspiration Rita Hayworth en Castelbajc et bijoux tiany Chambard (à droite).

Rai de lumière sur la lingerie. Le mot combinaison est vraiment à la mode note ELLE. Elles étaient les vedettes de la lingerie 1930. Elles sont signées Dior (à gauche) et Valisère (à droite).

Il y a quelque chose de changé dans les rues et sur les routes de France. On a fabriqué 1.290.000 bicyclettes en 1970 et 2.500000 en 1974. ELLe les imagine déjà plus nombreuses que les voitures...

Comme dans un rêve ? A côté de ceux qui ne peuvent vivre que dans la pure rigueur, il y a ceux qui ne se sentent à l'aise que dans la surcharge.

Une abondance de soies drapées et de velours capitonné à regarder comme de simple témoignages d'une certaine façon de vivre, prévient ELLE.

Les Idées ELLE proposent une leçon de pose de rouge à lèvres et une robe de petite fille à broder.

Le lama court les rues, on l'achète chez Anastasia, rue Saint-André-des-Arts.
Le Bon Magique propose une jupe droite et une jupe ample, pour 85 et 75 F ( pour un ELLE à 4,50 F soit 43,44 et 38,33~€ pour un ELLE à 2,30 €).

La beauté de la poitrine est-elle menacée si on ne porte pas de soutien-gorge ? Non, selon ELLE, si elle est petite et en forme de demi-pomme. En cas de grossesse, de sport, et au-delà du 90, c'est soutien-gorge obli.

Au dos du magazine, la fiche tricot est un pull rayé à capuchon.
Vivement lundi prochain !
13:22 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : mode, elle, vintage |
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