Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

C'est toujours un peu la même histoire...

Un peu comme une brand new car noir verni pailleté de bleu nuit et munie de Bluetooth qui est so chic à assortir avec un iPhone et un iPad blancs.

Craquer pour un truc pas donné et en acheter un autre encore plus onéreux à la suite. Le concept de la dépense qui pousse à la dépense...

Parce que je le vaux/veux bien, certes.

Bref, le vernis bleu ? Bof. Mais pas quand il est bleu Majorelle.

Du bleu du vrai bleu Majorelle de Marrakech, si cher à Yves Saint Laurent et si inspirant.

Depuis, j'ai très envie d'une bague arty. Bleue.

Je n'ai encore rien acheté qui vienne de chez Missoni.

Et pourtant... Ce n'est pas faute, moi qui aime tant les mélanges de couleurs explosifs et les mailles jacquard, d'avoir souvent flashé, depuis des années, au détour des pages des magazines, pour les créations de cette marque tellement italienne.

Comme, par exemple sur ce tapis créé Pour Roche Bobois et qui s'accordait tellement bien à mon tout nouveau dressing.

Missoni, c'est de la déco qui fait envie, mais de la mode, surtout, bien sûr. Un peu (très) chère, cependant.

Chez Spartoo, où ont lieu en ce moment des journées magiques de ventes privées, c'est le moment de craquer pour une paire de chaussures de la marque. Comme par exemple ces escarpins à motif géométrique, qui, avec 40 % de remise, passent à 261 euros. Un pièce forte, certes, mais qui mérite l'investissement parce que, hors tendance, elle passera les années.

Celui-ci, je m'en serais voulu de le le louper !

Et il n'y en a pas eu pour tout le monde, tout s'est bien sûr vendu très vite.

Arborer un des merveilleux dessins d'Isabelle Accro de la mode sur un sac en jean brut... c'est un hommage amical et, évidemment, on ne saurait faire plus chic.

Lorsque j'ai revu Isabelle à Hyères fin avril, elle portait le petit modèle à ancre de marine, créé avec son amie Sophie. J'ai tout de suite intégré la liste des filles qui en voulaient absolument un. Mais j'ai opté pour le grand modèle, celui aux deux sublimités en bikini.

Vous voyez cette photo parue dans le dernier numéro de ELLE ?

Vous ne remarquez rien ?

 Un jour, peut-être, j'en aurai une pour aller me la couler douce, de beach house.

En attendant, c'est mon coup de foudre musical du moment. A croire que j'en ai deux par an, un à l'approche du solstice d'hiver (il y a six mois c'était pour Smith & Burrows), un autre quand arrive le solstice d'été.

Bloom, le nouvel album de Beach House, me bercera durant les quelques heures de TGV qui m'amèneront bientôt vers la Bretagne pour un séjour express.

Je n'y verrai pas la mer, pas le temps, pas le temps, mais... des arbres.

J'en reparlerai bientôt...

Le dressing ? Cela aura pris deux mois, en effet.

Il est devenu réalité, il est désormais installé.

Pour ce qui est de l'optimiser, j'en suis encore à vider armoires et commodes pour le remplir et à faire quelques (re)trouvailles, du coup.

Un bloc tiroir pour ranger ma lingerie ? C'était 600 euros de plus.

Ouche.

J'ai donc envisagé une solution alternative.

Voilà qui n'est habituellement pas du tout mon genre de chaussures.

Pourtant, dès que je les ai vues apparaître dans les pages shopping d'un numéro de Grazia (c'était, il me semble, en février) j'ai attendu impatiemment de les retrouver chez Spartoo.

MySuelly, avec ce modèle baptisé Léa, a renouvelé les codes du genre en mêlant cuir verni, mat, et métallisé.

Installer un vrai de vrai dressing c'était me donner l'occasion d'acquérir une vraie de vraie coiffeuse.

Le meuble. Pas une blonde à mèche.

Je l'aurais aimée vintage, il y en a de fabuleuses, datant des années 70.

Lucky you, celles qui attendent un bébé !

Je vais évoquer un temps que les moins de 20 ans ne peuvent certes pas connaître, mais je peux vous dire que côté vêtements pour femmes enceintes, les choses se sont grandement améliorées ces dernières années.

Et ce, sans même avoir besoin de se ruiner, autre point essentiel. D'après mon expérience perso donc pas toute récente (mais ça, ça n'a pas dû changer) investir dans de coûteux vêtements au prétexte que mais si, bien sûr, on les reportera... après, c'est juste une illusion.